Douze brefs essais de physique néoclassique
158 pages
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Douze brefs essais de physique néoclassique , livre ebook

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Description

«?Mais par rapport à quel référentiel, chariot ou laboratoire, la corrélation quantique est-elle instantanée ? La question mérite d'être posée, puisque les deux événements que constituent les deux polarisations étant distants l'un de l'autre ne peuvent être simultanés dans les deux systèmes de référence. Il y aurait donc, dans un des deux référentiels, un délai entre la polarisation des deux photons, ce qui pose déjà un problème au concept de corrélation quantique, celle-ci étant en principe instantanée, mais ce n'est pas tout : selon la corrélation quantique, la polarisation du premier photon (celui qui traverse le filtre polariseur) est la cause de la polarisation du deuxième, puisque c'est la traversée du filtre par le premier photon qui polarise le deuxième, du fait qu'ils sont intriqués. Il y a donc une relation de cause à effet. Mais, selon la direction que prendra le chariot le long de la trajectoire des photons et la relativité de la simultanéité qui en découle, si les polarisations sont simultanées dans le référentiel du laboratoire, dans le référentiel du chariot, le deuxième photon pourrait être polarisé avant même le premier, inversant la relation de cause à effet, ce qui bien entendu n'a pas de sens !?» Ce court extrait, démontrant une incompatibilité profonde entre deux aspects fondamentaux de la relativité et de la physique quantique, n'est qu'un exemple parmi les nombreux problèmes d'incohérence de la physique moderne que l'on essaie de résoudre faute de mieux à grands coups de dimensions spatiales supplémentaires, d'univers parallèles, ou de nouvelles particules hautement hypothétiques qui pourraient bien s'avérer n'être qu'« imaginaires » ! À contre-courant, ce livre, qui prône un retour à la pensée classique et au sens commun en physique théorique, amène de nouvelles pistes de réflexion, tout en posant quelques questions pointues aux théories modernes que bon nombre de physiciens actuels, indifférents au « surréalisme » de leur science, s'obstinent à éviter malgré leur pertinence.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 juin 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342052077
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Douze brefs essais de physique néoclassique
Jean-Paul Ledoux
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Douze brefs essais de physique néoclassique
 
Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
 
 
 
 
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet :
http://www.physiqueneoclassique.com
 
 
 
« J’aime bien penser que la Lune est là même si je ne la regarde pas. »
 
Albert Einstein
 
 
 
Introduction
 
 
 
Le présent ouvrage fait suite à la parution, en 2014, du livre La Physique néoclassique : une nouvelle approche de la physique (Société des Écrivains), dans lequel je développe une toute nouvelle théorie de la physique, qui se veut plus proche de la pensée classique et du sens commun. Le livre qui comporte 427 pages et environ 200 formules, constitue une première approche de la physique néoclassique assez sérieuse, qui se révéla l’être un peu trop pour le grand public, ce qui entraîna une diffusion du livre assez restreinte. Il m’apparaissait donc nécessaire d’écrire un deuxième livre sur le sujet, plus simple, qui, tout en respectant la théorie du premier, permettrait à ceux qui sont moins versés en physique théorique de se familiariser avec les principaux principes et concepts de cette nouvelle science 1 .
Pour simplifier davantage la lecture, j’ai choisi d’écrire ce petit livre sous forme de brefs essais indépendants, qui peuvent à la limite se lire dans l’ordre ou dans le désordre, chaque essai constituant un tout cohérent qui pourrait devenir un article de revue, d’où parfois quelques petites redites entre certains essais discutant de sujets connexes. Certains essais reprennent des sections du livre précédent, alors que certains autres constituent des apports originaux approfondissant parfois les idées du premier livre, plus particulièrement l’aspect polémique, mais toujours en demeurant facile d’accès.
Le lecteur qui a consulté la table des matières a peut-être été surpris par certains titres d’essai, qui semblent parfois tout aussi surréalistes que les conceptions de la physique moderne que je décrie. Mais ce n’est qu’une première impression due au fait qu’à force d’en entendre parler, on s’est habitué aux extravagances de la physique moderne, alors qu’on n’est pas encore familier avec les explications néoclassiques qui, après qu’on en ait pris connaissance, laissent entrevoir leur côté naturel et concret, de même que la grande cohérence de cette nouvelle science.
Notez que ce livre, que je voulais assez court, escamote plusieurs des théories que l’on retrouve dans le premier livre, et ne constitue donc qu’un aperçu de la physique néoclassique. Mais il permet tout de même à tous ceux, ados ou adultes, qui s’intéressent de près ou de loin à la physique théorique, de comprendre en quoi la physique néoclassique diffère de la physique moderne, et pourquoi elle pourrait constituer une solution de rechange.
Bien entendu, la physique néoclassique est un work in progress et il se peut que certaines de ses idées soient révisées dans un avenir plus ou moins lointain, par moi ou par d’autres. C’est le lot de toutes les théories, et c’est exactement ce que je prétends faire avec les théories modernes auxquelles je fais référence dans les différents essais de ce livre. Mais cette nouvelle théorie relève un défi que les physiciens modernes ont, à mon avis, abandonné trop vite ; celui d’expliquer la réalité en demeurant en accord avec le sens commun. On peut, en effet, se demander pourquoi la nature serait si compliquée. Ne peut-on se contenter d’un seul univers, de trois dimensions d’espace, de particules qui sont simplement des particules et d’ondes qui sont simplement des ondes, et d’un instant présent qui serait universel ?
C’est à partir de ces principes que j’ai développé cette nouvelle approche de la physique, et le résultat est selon moi très prometteur, comme vous pourrez en juger vous-même après la lecture de ce livre. Je vous laisse donc aborder le premier essai sans vous en dire davantage, en vous souhaitant bonne lecture et en espérant que ce livre saura vous plaire autant qu’il m’a plu de l’écrire.
 
 
 
1. Deux théories du spectre de l’hydrogène
 
 
 
La théorie quantique du spectre de l’hydrogène avec ses sauts quantiques et ses orbites quantiques suppose des lois de la nature particulières au microcosme complètement différentes de celles du macrocosme. Mais n’y aurait-il pas moyen d’interpréter ce spectre en gardant au microcosme le même déterminisme que celui du macrocosme ? C’est ce pari qu’essaie de relever la théorie spectrale néoclassique. Comparons donc brièvement ces deux théories.
 
L’année 1885 fut une année importante pour l’analyse spectrale. Ångström identifia les fréquences des quatre raies visibles du spectre de l’hydrogène que Balmer réussit à interpréter à partir d’une formule dans laquelle les nombres entiers dictaient les fréquences de ces quatre raies. En 1888, Rydberg et Ritz généralisèrent la formule de Balmer de façon à tenir compte d’autres séries spectrales que celle du spectre visible de l’hydrogène, autres séries régies, elles aussi, par les nombres entiers, ce qui nous a donné la formule de Rydberg-Ritz.
La théorie quantique
C’est pour interpréter cette formule que Bohr a imaginé ses fameux « sauts quantiques » émetteurs ou absorbeurs de photons, qui se font entre les orbites quantiques concentriques autour du noyau atomique auxquelles Schrödinger a associé plus tard une onde qui se répartit tout le long de l’orbite, vibrant transversalement, un peu comme une corde de guitare. C’est cette onde qui explique la présence des nombres entiers du fait que, pour ne pas interférer avec elle-même, elle doit être stationnaire, ce qui la limite aux fréquences harmoniques, se divisant en 1, 2, 3, 4, etc. ventres vibratoires, mais jamais 1 ¾, 3 ½, etc. La corde de guitare réagit de la même façon et le spectre du son de la guitare ne contient que des fréquences ayant des rapports entre elles correspondant à des nombres entiers.

Quatre premiers harmoniques d’une corde vibrante 2
Mais il y a une différence fondamentale entre la corde de guitare et les orbites quantiques, c’est que la corde de guitare offre un support physique auquel les ondes peuvent s’accrocher, et c’est ce qui explique que la corde ne peut vibrer qu’en fonction de ses fréquences harmoniques, la même section de la corde ne pouvant se mouvoir dans deux directions opposées en même temps. Mais les orbites quantiques et leurs ondes associées n’ont rien à quoi s’accrocher , comme autrefois les épicycles du système géocentrique de Ptolémée. De plus, pour que les ondes associées aux différentes orbites quantiques puissent correspondre aux nombres entiers à partir de l’interprétation des harmoniques, il faudrait que la longueur de la circonférence des différentes orbites successives soit toujours la même, comme la longueur de la corde de guitare, ce qui suppose que le rayon des orbites quantiques soit lui aussi toujours le même. Autrement dit, toutes ces orbites doivent être exactement à la même distance du noyau . Mais alors, que reste-t-il des multiples orbites concentriques de l’atome quantique, et de là, des sauts quantiques ? Comment un saut pourrait-il se produire entre deux orbites ayant le même rayon ? De plus, ceci rend caduque l’interprétation des saturations de couches électroniques expliquant le concept de valence de la chimie moderne puisque toutes ces couches n’en seraient en fait qu’une seule ! 3
 

Sauts quantiques et fréquences correspondantes 4
La théorie néoclassique
La physique néoclassique remplace le saut quantique par le « saut thermique », qui est un saut qui se fait entre les différents états vibratoires harmoniques des particules. La particule fournit aux ondes de ces états vibratoires un support physique auquel s’accrocher, le corps de la particule constituant de la matière, comme la corde de guitare. Ces ondes ne peuvent vibrer qu’en fonction de la même série harmonique, la longueur de la circonférence de la particule étant toujours la même, qu’importe l’harmonique sur lequel vibre cette particule, ce qui cette fois ne pose aucun problème conceptuel. Les vibrations de la particule entraînent « l’espace réel », milieu de propagation de la lumière, à vibrer lui aussi autour d’elle, et plus la particule vibre sur un haut harmonique, plus l’espace réel vibre rapidement, réagissant à cette accélération comme un fluide, c’est-à-dire en se décompressant.
Les différents harmoniques des états vibratoires de la particule correspondent à ses niveaux d’énergie thermique. L’électron périphérique de l’atome d’hydrogène, responsable de son spectre, saute d’un harmonique à l’autre sous l’effet de la chaleur, ce qui, en produisant une variation brusque de la densité de l’espace réel autour de lui, produit des ondes de choc dans cet espace réel en le compressant ou le décompressant selon le sens du saut, ondes de choc correspondant toujours au même « paquet discret d’énergie » pour les sauts impliquant les mêmes harmoniques, et qui constituent de la lumière d’une fréquence donnée. Ceci explique tout aussi bien la formule de Rydberg-Ritz, de même que la formule des quanta :
 
E = n h  f
 
de Planck – où « E » représente l’énergie d’un rayonnement, « n » un nombre entier (correspondant au nombre de sauts therm

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