Addenda au grand scandale du jeu de la mort : la santé pervertie
174 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Addenda au grand scandale du jeu de la mort : la santé pervertie , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
174 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

« La psychanalyse a entraîné avec elle depuis cent ans les DMS 5 psychiatriques, en basant le psychique sur le biologique avec un noyau pathogène qui n’existe pas. C’est grave, très grave de voir les médecins psychiatres-psychanalystes prouver que nous sommes tous psychotiques avec une théorie qui l’est, et rend les gens fous à la Pitié-Salpêtrière à l’heure actuelle.

La psychanalyse s’apparente alors à une secte... »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 octobre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334022347
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-02232-3

© Edilivre, 2015
Addenda au grand scandale du jeu de la mort la santé pervertie
 
 
La psychanalyse a entrainé avec elle depuis cent ans les DMS 5 psychiatriques, en basant le psychique sur le biologique avec un noyau pathogène qui n’existe pas. C’est grave, très grave de voir les médecins psychiatres-psychanalystes prouvant que nous sommes tous psychotiques avec une théorie qui l’est, et rend les gens fous à la Pitié-Salpêtrière à l’heure actuelle.
La psychanalyse s’apparente à une secte pour plusieurs raisons :
– déstabilisation mentale, cette théorie rend gravement psychotique
– prix exorbitant financier
– Atteinte à l’intégrité physique
– liberté de pensée, introduction d’un dieu
– liberté de pensée introduction d’une philosophie
– infiltrations des pouvoirs publics et de la psychiatrie et des juristes
– introduction d’un faux self soi-disant réparateur
– introduction de l’ésotérisme de William Black
– détournement du circuit économique
– porte atteinte au droit de l’homme
– vous fait participer au système dans la déchéance psychique avec un corps en survie, porté par les nerfs, affaibli par le fameux nirvana mortel, puis par le retour des pulsions déliées de même, n’ayant plus de quoi se nourrir, avant que vous ayez retrouvé votre raison, contredire c’est se mettre en danger par la suite, car vous avez participé au système. Quand vous vous apercevez que vous ne pourrez rien changer à cette théorie… c’est trop tard. C’est après avoir écrit pulsion de vie et de mort en psychanalyse, et différence et répétition que j’ai compris qu’il n’y a plus rien à faire avec cette théorie. Que psychanalyse actuelle et transculturelle ne sera jamais.
– C’est une grande famille qui s’autogère financièrement par les séminaires, ventes de livres, colloques et contrôles tous les cinq ans. Un psychanalyste débutant n’a pas les moyens d’abord de se faire contrôler. Une supervision c’est toujours réparer le travail qui a été fait avec votre tête par un autre. Ce que ne disent pas les psychanalystes. Elle protège, inclus ou exclus selon son autorité. La recherche ne peut être libre et je ne vais pas inventer l’orgone comme Reich… ce sont ces deux théories, qui ne vont plus.
Avec Freud j’ai failli me prostituer pour manger, comme je n’ai pas pu, j’ai tendu la main pour avoir un franc pour manger, avec Lacan la détresse matérielle a été la même, j’ai ramassé les mégots par terre, ma bibliothèque internationale pillée, ma maison vidée, j’ai pleuré partout pour survivre, un euro pour manger… la détresse psychique et la détresse matérielle extrêmes associées ! Pour les gens fortunés ou entourés de famille ils peuvent s’en sortir, mon ami qui soutient cette thèse, drogué et alcoolique dépend encore d’ailleurs de sa famille financièrement, mais les autres, sans famille, que l’on a isolés des amis, de la société, avec l’emprise de leur tête… Quel avenir leur reste-t-il ? Endettés pour des années. La résilience a bon dos ! Je ne me suis jamais permis d’ailleurs avec mes patients du Chili, d’Arménie, de Dachau, les torturés… et certains grands malades, de leur demander ce devoir-là, ils essayaient de vivre malgré tout… c’était ce qui m’importait. J’avais dans les eux cas un chat, je les ai mis à chaque fois dans la cour intérieure de l’immeuble, leur donnant leur chance d’être adoptés et pour ne pas leur faire de mal. Quand ses pulsions pour la deuxième fois se sont présentées, internes, externes, devant, derrière… personne ne peut contrôler ça, je n’ai eu que le temps de me dire, je me suis encore fait avoir… avant de retourner mon cutter artistique contre moi, La pulsion de mort n’est pas déliaisons de pulsions. L’épuisement par la perte de sommeil.
Les rêves qui essaient de retrouver leur temps, équivalent à un électrochoc psychique, je ferais appel plusieurs fois à SOS psychiatrie la nuit, parce que je fais des bons de trois mètres dans mon lit complètement désaxée de mon origine. Nous avons tous une horloge biologique en nous, cette horloge naturelle est bien perturbée avec l’inconscient. Je le sais j’ai appris ça avec mes patients sur le terrain quotidien, un patient souffrira plus à certains moments que d’autres, aura des pics de demande d’une addiction à certains moments, cette horloge est particulière et singulières. Les psychologues ici n’ont rien à faire en prouvant un noyau qui n’existe pas. Ce n’est pas leur noyau qui a un problème, le problème est dans l’addiction même.
C’est la psychiatrie et ses organismes sociaux qui me ramassent à la petite cuillère, après l’hôpital public.
Quand on pousse au suicide en grand on en parle à la télé, mais les gens isolés jamais.
Je ne suis pas tombée sur de mauvais thérapeutes, ils ont juste appliqué une théorie. Tantôt freudienne, tantôt lacanienne. C’est le système que je mets en cause ! Celle-là même enseignée dans les universités. Bien que Laplanche et Pontalis ont pointé les défauts. Il n’y a pas d’invariants structuraux de l’inconscient. Le complexe œdipien est un résultat plutôt qu’une cause. D’une certaine manière, il peut tout à fait servir à renforcer la légitimité de la subjectivité encore dominante et coloniser l’inconscient des analysés en visant des fins d’adaptation sociale. Il est indissociable de la formation historique de la société bourgeoise, soit la forme sociale capitaliste marchande du XIX e siècle. Comme le montre Foucault, repris par Deleuze, on passe des sociétés disciplinaires aux sociétés de contrôle. L’inconscient et la subjectivation ne sont pas hors histoire et l’histoire de la psychothérapie et de la psychanalyse n’avance pas. La vie libidinale des gens n’est pas indépendante de leurs conditions matérielles d’existence. Ici je serais claire, l’inconscient n’est-il pas politique ? L’ordre symbolique n’est plus ce qu’il était, je crois, parce l’ordre public qu’il n’a plus du tout besoin de sa garantie parce que le pouvoir et les figurent politiques changent. Ces figures tutélaires de l’ordre ancien – le psychiatre, le professeur, le psychanalyste, etc. – sont déchues. Nous passons partout du maître despote et son panoptisme, au froid manager et son contrôle. Ceci impacte directement nos formes de vie. Pas encore pour ma part, car je suis de la vieille école. Si l’on prend ceux qui furent portés justement par les anciens maîtres du champ psy ou universitaire. Ce n’est certainement pas un hasard si la question de transformer les institutions et ses rapports de pouvoir n’était jamais à l’ordre du jour dans ces mouvements. Elle est exclue a priori et sans autre forme de considération. Ne parlons même pas de la possibilité d’actions ou de réinterroger la question de la violence légitime. « L’entre soi » des personnes mobilisées et le peu de transversalités avec l’ensemble des classes dominées ou des populations persécutées ne sont pas un hasard.
Ces récentes proliférations catégorielles de psychose ordinaire et de la merversion, etc., auxquelles cèdent certaines écoles, reviennent à une dénégation du malaise et de sa nature. Une certaine néo-nosographie psychologise la violence contemporaine et psychotise la société. On peut feindre ensuite de découvrir un néo-sujet ou une nouvelle causalité intrapsychique. Mais ce tour de passe-passe n’est pas neutre. Peut-être ces analystes pensent pouvoir s’abstraire de l’histoire et de ses conséquences. Mais il n’y a pas « d’or pur » de la psychanalyse. Ce qu’il y a, c’est une responsabilité de l’analyste dans son temps. Prendre au sérieux la question des rapports de l’inconscient à l’Histoire, c’est très concret, et cela engage autrement l’analyste dans le transfert.
Ici se pose la question de l’art, la culture et l’État, que l’on fait tourner en limite en cercle fermé, qui se termine en morbidité, pourtant, dans mes peintures il y avait une ouverture dont j’ai perdu le fils. Dommageable ! Les choix esthétiques s’inscrivent toujours dans un ensemble de valeurs politiques, qui habite aussi la non-pensée, le vide tant aimé, sauf pour moi. Tout disparait chez les analystes à la fin. (Voir différence et répétition, c’est dans la différence que l’homme apprend et grandit, l’art avec, pas dans la répétition) un poème, un tableau, s’inscrit dans un temps précis du temps, des humeurs et de l’histoire du créateur et aucun ne peux ni être réécrit, ni fait à l’identique. Je ne peux pas créer dans le désespoir ! Ni sous aucune addiction ! Mais je conçois que certains crées sous inhibiteurs, mais pas moi perso.
De nos jours, on se retrouve avec de jeunes psychologues qui sont bardés d’études, pas encore dans la vie active, mais n’ont jamais fait de travail sur eux-mêmes et ne se sont jamais occupés de malades sur le terrain quotidien, imbus du savoir universitaire, de stages de trois mois, et non de la réalité, pourtant ces malades, de tout âge, vous en apprennent sur la force de vie et les façons de se battre selon le handicap, qu’il soit physique ou psychique. C’est à ça que je sais que le combat pour la vie, n’est pas dans la mort. Il y a une psychanalyse à mener auprès des classes nouvellement prolétarisées et ce sont bien souvent les psychologues en institution de banlieue qui la font sans le savoir. Il est nécessaire que l’analyste n’évite pas son époque, comme s’il pouvait la surplomber. Ce temps c’est le nôtre, c’est nous-mêmes, et il convient de ne pas éluder les questions qui se posent à nous en tant que praticien. Il y a une responsabilité politique de l’analyste face au malaise et à l’interprétation qu’il en donne. À se présenter comme les gardiens de l’ordre ancien, ces analystes deviennent des précepteurs, des flics de l’inco

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents