CSA : les Français et leur pouvoir d'achat

Informations

• Publié par: Fil_actu
• Publié le: 02 septembre 2013
• Nombre de lectures: 771
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Baromètre - Les Français et leur pouvoir d’achat
- Vague 2 -
Sondage CSA pour COFIDIS
SEPTEMBRE 2013 Sommaire
Fiche technique du sondage 3
Principaux enseignements 4
La perception de l’état et de l’évolution
8 1
de son pouvoir d’achat
L’évolution des comportements en matière 2 12
de dépenses
La fréquence des découverts bancaires 18 3
Titre du projet
2 Fiche technique
 Sondage exclusif CSA pour COFIDIS réalisé en ligne du 2 au 4 juillet 2013.
 Echantillon national représentatif de 1001 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode
des quotas (sexe, âge et profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie
d’agglomération.

Rappel :

Sondage exclusif CSA / COFIDIS réalisé par internet du 28 au 30 août 2012.

Echantillon national représentatif de 1002 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne
interrogée), après stratification par région et catégorie d’agglomération.

Les Français et leur pouvoir d’achat – Septembre 2013
3 Principaux enseignements
Titre du projet 4 4
4 Principaux enseignements (1/3)
Après une année caractérisée par une hausse de la pression fiscale et une stagnation des salaires, les Français interrogés par l’Institut
CSA pour Cofidis font part de leur pessimisme grandissant quant à l’avenir de leur pouvoir d’achat. Désormais six personnes
interrogées sur dix anticipent une baisse de celui-ci au cours des douze prochains mois. Face à ce phénomène, les Français envisagent
de puiser dans leur épargne personnelle, si nécessaire, ou bien de poursuivre leur modération en matière de consommation.
Les Français plus pessimistes qu’il y a un an sur l’évolution de leur pouvoir d’achat
En un an, le sentiment d’une baisse du pouvoir d’achat apparaît en hausse : près des deux tiers des Français (65%) jugent que ce dernier
a plutôt diminué au cours des douze derniers mois alors qu’ils n’étaient « que » 59% à partager ce point de vue en 2012. 27% estiment
par ailleurs qu’il est resté stable et 7% qu’il a augmenté. Ce constat est partagé par l’ensemble des catégories sociales mais à des niveaux
différents : les catégories populaires et les personnes jugeant leur pouvoir d’achat faible sont plus nombreuses à percevoir une baisse
(respectivement 62% et 80%) que les catégories favorisées (58%), tels que les cadres (54%). Notons que les retraités sont bien plus
alarmistes qu’il y a un an, 77% constatant une baisse de leur pouvoir d’achat( +15 points).
En outre, cette dégradation ne devrait pas se résorber au cours des prochains mois, bien au contraire, puisque les Français sont encore
plus nombreux que l’an passé à anticiper une prochaine baisse (60%, +5 points), un tiers prévoyant une stabilisation (31%) et
seulement 6% une hausse. Fait intéressant, cette inquiétude est partagée à la fois par les catégories populaires et par les plus favorisées
et de surcroit à des niveaux similaires. Seuls les retraités se distinguent, avec une anticipation de diminution quasi générale (80%) et en
hausse de 10 points en un an, signe probable d’une inquiétude grandissante quant aux projets du gouvernement de désindexer les
retraites de l’inflation.
En dépit de cette baisse constatée et de l’anticipation d’un nouveau recul, les Français continuent de juger le niveau de leur pouvoir
d’achat de manière similaire à l’an passé. Une majorité d’entre eux (58%) l’estiment « correct mais sans plus », un tiers le jugent
« faible » et 8% le considèrent « élevé ». Ces perceptions varient cependant fortement au sein de la population, les cadres étant les seuls
à le juger majoritairement élevé (28%) ou correct (64%), tandis que 42% des catégories populaires le qualifient de faible.

Les Français et leur pouvoir d’achat – Septembre 2013
5 Principaux enseignements (2/3)
Les réponses des Français à la baisse du pouvoir d’achat :puiser dans son épargne personnelle et réduire les dépenses d’agrément
Face à cette baisse de leur pouvoir d’achat, les Français adoptent différents types de comportements. En cas de dépenses imprévues ou de
difficultés à boucler leur budget, une majorité d’entre eux (53%) puisent dans leur épargne personnelle lorsqu’ils le peuvent, ce qui est
davantage le cas des cadres (66%), des professions intermédiaires (61%) et des retraités (59%). En deuxième solution, les Français optent
pour un changement de leurs habitudes de consommation, option choisie par les catégories populaires (38%), voire même en premier
par les personnes disposant d’un pouvoir d’achat faible (41%). Une minorité de Français enfin font soit appel à leur entourage (5%) - c’est
notamment le cas des étudiants (15%) - ou sollicitent un crédit (5% au global et jusqu’à 19% parmi les personnes se déclarant à découvert
tous les mois).
Les postes de dépenses affectés lors de la nécessité de faire des économies relèvent comme l’année dernière avant tout des dépenses
d’agrément tels que les loisirs (57%), l’habillement (56%) ou encore l’équipement de la maison (37%). Suivent ensuite loin derrière
l’alimentation (17%) et l’énergie (16%), cette dernière étant sacrifiée par un nombre significatif d’ouvriers (20%, contre 12% des CSP+).
Conformément à l’anticipation d’une nouvelle dégradation du pouvoir d’achat, cette tendance à la réduction de certains postes de
consommation devrait se renforcer dans les mois à venir avec près de la moitié des Français (46%) qui envisagent de diminuer leurs
dépenses à la rentrée, dont un cinquième qui comptent les réduire significativement. Un tiers enfin prévoient de les stabiliser et seulement
14% de les augmenter. Si ce souci de réduction de la consommation est partagé de manière relativement homogène au sein des catégories
sociales, notons que les retraités se distinguent par une prudence plus grande, 54% envisageant une diminution de leurs dépenses.
Au cours des douze prochains mois, cette baisse devrait continuer à affecter en premier les dépenses d’agrément tels que l’équipement
de la maison (55%), l’habillement et les loisirs (53%). Si une majorité prévoit de stabiliser ses dépenses dans les autres postes testés,
notons que l’énergie, les transports, les télécommunications et l’alimentation semblent loin d’être sanctuarisés puisque un tiers environ
envisagent tout de même une diminution. Seuls la santé, les assurances et les loyers devraient y échapper. Notons par ailleurs que cette
modération affecte l’ensemble des catégories car si les personnes déclarant disposer d’un pouvoir d’achat élevé sont logiquement les
moins nombreuses à envisager une diminution de leurs dépenses, elles anticipent davantage une stabilisation de ces dernières (de 51% à
82%).
Les Français et leur pouvoir d’achat – Septembre 2013
6 Principaux enseignements (3/3)
Enfin, la situation du pouvoir d’achat pourrait également affecter les grands projets de dépenses à long terme des Français car si 51%
d’entre eux déclarent en prévoir, seuls 18% sont certains de les réaliser, 20% pourraient les reporter à plus tard et 13% envisagent même
de les annuler. Notons toutefois que cette proportion demeure stable par rapport à l’année dernière. Près d’un Français sur deux enfin
déclare ne pas avoir de projet en particulier et ce principalement parmi les ouvriers (50%) et les plus âgés (56% des 50-64 ans).
Les Français moins souvent à découvert qu’il y a un an
Si la fréquence des découverts constitue un indicateur essentiel de la situation financière des Français, force est de constater que les
Français adoptent un comportement plus vertueux, ce dernier étant probablement mû par l’absence de perspectives positives à moyen
terme quant à l’évolution de leur pouvoir d’achat et nécessitant donc une plus grande prudence. Ainsi, les Français sont aujourd’hui moins
no