Panorama de la Haute-Garonne : Regards n°27
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Description

Ce numéro annuel spécial présente en 8 pages un panorama complet du département de la Haute-Garonne selon les thèmes suivants : population, logements, revenus (revenus fiscaux des ménages, salaires et prestations sociales), emploi et chômage, industrie, commerce et services, tourisme, agriculture.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 17
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Numéro 27 : avril 2007
Panorama du département
Depuis 1999, la population des communes de moins de 10 000 habitants
de la Haute-Garonne recensées entre 2004 et 2006 a très fortement
augmenté dans l’aire urbaine toulousaine, Le dynamisme démographique
est aussi particulièrement net le long des axes de communication reliant
Toulouse à Montauban et à Albi, ainsi qu’au sud-ouest de la métropole
régionale.
Dans quelques communes, la population a très fortement augmenté : Saint-Lys
a accueilli en moyenne 330 personnes par an, Aucamville 230 personnes
par an et Castelnau-d’Estretefonds, Fronton et Grenade 160
par an.
Nicole Guillement
Martine Tornero
Dominique Terre (Draf)
Insee Midi-Pyrénées Directrice de la publication : Magali DEMOTES-MAINARD Prix au numéro : 1,5€
36 rue des 36 Ponts - BP 94217 Rédactrice en chef : Marie-Pierre PLAUX Abonnement aux publications
31054 TOULOUSE cedex 4 Maquettiste : Evelyne DE MAS pour l'année 2006 :
Téléphone : 0 825 889 452 (0,15 € / mn) Imprimeur : Imprimerie Ménard
France 90 €, Étranger 105 €Site internet : www.insee.fr/mp Dépôt légal : avril 2007
© Insee 2007Courriel : insee-contact@insee.fr ISSN : 1298-9509
SAGE : R31270676Regards sur la Haute-Garonne
POPULATION
er
Au 1 janvier 2005, la population de la Haute-Garonne
est estimée à 1 156 000 habitants. La croissance de la
population s’accélère, passant de 1,3 % par an en
moyenne au cours de la décennie précédente à 1,7 %
entre 1999 et 2005. La Haute-Garonne est le
département de métropole où le taux de croissance de la
population est le plus élevé.
Le nombre de décès (8 200 en 2005) est bien inférieur à
celui des naissances (14 200) dans le département. Le
taux de natalité le plus élevé de la région (12,0 nais-
sances pour 1 000 habitants contre 10,7 en Midi-Pyrénées)
est proche du taux national (12,6). Le taux de mortalité
est plus bas. L’excédent naturel correspond à une
hausse de population de 0,5 % par an en moyenne
annuelle depuis 1999.
Le dynamisme démographique de la Haute-Garonne
repose surtout sur sa capacité à attirer de nouvelles
populations. L’excédent migratoire correspond à une
hausse de population de 1,2 % l’an en moyenne depuis
1999, soit l’un des plus fort taux de la région, après celui
de l’Ariège.
La Haute-Garonne est le département le plus jeune de la
région, avec 25 % de moins de 20 ans (contre 23 % dans
l’ensemble de la région) et seulement 18 % de plus de
60 ans (contre 24 %).
2LOGEMENTS
En 1999, le département de la Haute-Garonne compte
plus de 500 000 logements, dont 88 % de résidences
principales. Depuis 1975, le nombre total de logements a
augmenté de 70 %. Sur la décennie quatre-vingt dix, le
nombre de résidences principales a progressé beaucoup
plus vite (+ 23 %) que la population (+ 13 %). Le parc de
résidences principales a fortement augmenté dans l’aire
urbaine de Toulouse (+ 24 %) et dans une moindre
mesure dans l’aire urbaine de Saint-Gaudens (+ 7 %).
Avec 18 000 résidences secondaires, soit seulement 4 %
du parc total de logements, la part des résidences
secondaires est la plus faible des départements de la
région. Un tiers de ces résidences secondaires est
constitué de maisons individuelles construites avant
1915. Celles-ci sont concentrées dans la partie sud,
montagneuse, du département. Ainsi, la moitié de ces
résidences secondaires est localisée dans les cantons
d’Aspet, Barbazan, Saint-Béat et surtout Bagnères-de-
Luchon où six logements sur dix sont des résidences
secondaires. Le nombre de logements vacants
augmente régulièrement dans l’ensemble du département.
On en dénombrait 36 000 en 1999 contre 27 000 en
1975. Cependant, la part dans l’ensemble des logements
ne représente plus que 7 % contre 9 % en 1975.
REVENUS
Revenus fiscaux des ménages
En 2004, le revenu fiscal moyen des ménages de
Haute-Garonne s’élève à 31 100 €. C’est le plus élevé de
la région. C’est aussi le seul revenu fiscal moyen
départemental de Midi-Pyrénées supérieur à la moyenne
nationale (30 400 €). Plus de 63 % des ménages sont
imposés sur le revenu, contre 60 % en France. La moitié
des 458 700 ménages fiscaux perçoit plus de 25 300 €.
Cependant, les écarts de revenus sont plus importants
que dans les autres départements de la région. Ainsi, les
10 % des ménages les plus pauvres perçoivent un
revenu annuel inférieur à 7 800 € alors que les 10 % les
plus aisés disposent d’un revenu supérieur à 58 800 €.
En Haute-Garonne, la part des bénéfices (7 %) et la part
des pensions, retraites et rentes (20 %) dans le revenu
fiscal sont les plus faibles de la région. Les ménages les
plus aisés sont concentrés dans une large couronne
autour de Toulouse, principalement dans les cantons est
et ouest.
Champ couvert : sont exclus les ménages concernés par un
mariage, un décès ou une séparation, les ménages constitués de
personnes n’ayant pas leur indépendance fiscale ou vivant en
collectivité.
Le revenu fiscal est la somme des ressources portées sur la
déclaration de revenus, avant abattements. Il ne comprend pas les
revenus sociaux non déclarés (RMI,...).
Un ménage fiscal se compose de tous les foyers fiscaux rattachés à
une résidence principale.
Le revenu médian partage la population en deux groupes : la moitié
des ménages dispose de revenus inférieurs à cette valeur et l’autre
moitié de revenus supérieurs.
3Regards sur la Haute-Garonne
REVENUS
Salaires
En 2004, le salaire annuel net moyen en Haute-Garonne
est de 17 100 € contre 15 500 € en Midi-Pyrénées. Le
salaire moyen est supérieur à la moyenne régionale sauf
pour les ouvriers non qualifiés, les apprentis et les
stagiaires. Cependant, les salaires moyens de toutes les
catégories socio-professionnelles sont inférieurs aux
moyennes nationales. En moyenne les femmes
perçoivent un salaire inférieur de 29 % à celui des
hommes. C’est parmi les cadres et les ouvriers non
qualifiés que l’écart est le plus marqué (respectivement
29 % et 22 %).
Champ couvert : ensemble des salariés résidant dans le
département à l’exclusion des salariés de l’agriculture, des agents de
l’État, des gens de maison et des apprentis.
Revenu salarial annuel moyen : salaire moyen perçu, net de
prélèvement à la source. Il comprend les primes, avantages en
nature et indemnités versés en complément de rémunération. Le
salaire perçu prend en compte toutes les périodes successives de
travail dans l’année ainsi que les activités complémentaires du
salarié relevant de plusieurs employeurs.
Prestations sociales
En 2004, 56 100 personnes sont allocataires d’un des cinq
minima sociaux en Haute-Garonne. Le nombre
d’allocataires augmente de 1,5 %, augmentation plus
soutenue qu’en Midi-Pyrénées (+ 0,8 %). L’évolution du nombre
d’allocataires est due plus particulièrement aux titulaires du
RMI (4,3 % de la population couverte) dont le nombre
augmente de 5,6 % entre 2003 et 2004. Le
d’allocataires de l’AAH augmente de 0,7 %. Le nombre
de prestations servies baisse pour tous : l’API (- 1,2 %),
l’AS (- 3,7 %) et l’ASS (- 3,9 %). Le RMI reste de loin la
principale prestation sociale (47 % des allocataires) devant
l’AAH (21 %) et l’AS (16 %). En 2004, le nombre de personnes
couvertes par l’ensemble des minima sociaux est estimé à
97 800. Il augmente de 1,4 % sur un an, et représente 8,7 %
de la population totale, l’une des proportion les plus faibles
de la région avec celle de l’Aveyron. La part de population
couverte par le dispositif des minima sociaux est plus élevée
à Toulouse et dans le sud du département. Comme en 2003,
l’augmentation du nombre d’allocataires est plus forte sur La population couverte par les cinq minima sociaux comprend les
personnes appartenant la famille d’un allocataire de ces minima.Toulouse et les zones urbanisées de sa périphérie, en
particulier les cantons de Tournefeuille, Castanet-Tolosan,
Blagnac, Muret, ainsi que les communes de l’Union, Saint-Jean
et Colomiers.
Le Revenu Minimum d’Insertion (RMI) est une prestation

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