2007 : un rythme soutenu de créations d emplois -   Les grandes évolutions structurelles des salaires sur la période 2001-2006
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2007 : un rythme soutenu de créations d'emplois - Les grandes évolutions structurelles des salaires sur la période 2001-2006

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La baisse du chômage amorcée début 2006 se poursuit en 2007. Les augmentations de salaire sont un peu moins marquées en 2007. Dans le secteur privé les augmentations salariales ralentissent légèrement malgré un marché du travail toujours dynamique. Dans la Fonction publique des mesures générales d'ampleur contribuent à une augmentation du salaire par tête de 1% en termes réels.

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Profilcouleur:Profild'imprimanteCMJNgénérique
Composite150lppà45degrés
VUE D’ENSEMBLE
N:\H256\STE\t90mgrRPV\Salaires2008\Intercalaires\2.VUEDENSEMBLE.cdr
mardi7octobre200816:08:48Profil couleur : Profil d’imprimante CMJN gØnØrique
Composite 150 lpp 45 degrØs
2007 : un rythme soutenu de créations d’emplois
En 2007, 384 000 emplois ont été créés dans l’ensemble de l’économie française, soit
100 000 de plus qu’en 2006 et en 2005. La progression de 2007 tient en grande partie à l’accé-
lération de l’emploi dans les secteurs marchands, en particulier les services aux entreprises et
aux particuliers ainsi que la construction.
L’emploi est en grande partie porté par la croissance ; toutefois en 2007, le nombre d’emplois
créés s’est avéré plus élevé que ce que la croissance aurait laissé attendre (figure 1). Avec
les estimations actuelles d’emploi et de PIB, cela traduit principalement une faible crois-
sance de la productivité du travail par salarié. En effet, l’emploi dans les secteurs à faible
productivité par tête est très dynamique : le tertiaire reste le principal contributeur à la
création d’emploi avec, en 2007, 286 000 emplois supplémentaires (figure 2). Ces
créations d’emploi sont tirées notamment par les services marchands, incluant l’intérim
très dynamique au début 2007. Le secteur de la construction a connu un rythme de crois-
sance aussi soutenu qu’en 2006, avec une progression de 4,3 % (+ 61 000 emplois).
Enfin, l’industrie a continué de perdre des emplois (– 37 000 emplois) poursuivant sa
décroissance continue depuis 2001. Le rythme des destructions d’emploi a continué à se
réduire en 2007 puisque, en comparaison, ce secteur avait perdu 61 000 emplois en
2006 et 87 000 en 2005.
En 2007 les secteurs non marchands ont créé 67 000 emplois malgré la forte baisse des
contrats aidés non marchands (– 40 000 emplois en 2007). Les entrées pourtant dynami-
ques dans les dispositifs instaurés par le plan de cohésion sociale mi-2005 n’ont pas suffi
à compenser les fins de contrats aidés instaurés par ce plan ou antérieurs à celui-ci.
L’emploi privé, aidé et non aidé, du secteur non marchand est quant à lui resté
dynamique avec 42 000 emplois créés, soit un résultat comparable à celui de 2006
(+ 40 000 emplois).
1. Évolutions de la valeur ajoutée et de l’emploi salarié marchand non agricole
glissements annuels en %
8
PIB marchand non agricole hors immobilier
7
6
5
4
3
2
1
Emploi salarié marchand – Fin de trimestre
0
–1
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Source : Insee, estimations d’emploi.
Vue d’ensemble - 2007 : un rythme soutenu de créations d'emplois 9
Vue_1_p9.ps
N:\H256\STE\zf3njy PT\_donnees\Salaires 2008\Vue\Vue_1\Vue_1.vp
mercredi 5 novembre 2008 14:44:00Profil couleur : Profil d’imprimante CMJN gØnØrique
Composite 150 lpp 45 degrØs
2. Emploi salarié dans les secteurs marchands (glissement annuel en fin d’année)
données CVS, en milliers
Niveau d’emploi
2002 2003 2004 2005 2006 2007
au 31/12/2007
Industrie – 87 – 102 – 91 – 87 – 61 – 37 3 682
dont : industrie manufacturière – 85 – 97 – 82 – 78 – 52 – 40 2 890
Construction 2 14 25 48 59 61 1 472
Tertiaire marchand 112 37 98 141 189 286 10 881
dont : commerce 22 19 5 13 19 47 3 084
dont : services marchands 62 17 81 116 149 195 5 656
Ensemble salariés des secteurs marchands (1) 27 – 52 31 102 188 310 16 036
Emploi salarié privé des secteurs non marchands (2) 50 26 39 29 40 42 2 078
Ensemble salarié du secteur concurrentiel (1)+(2) 77 – 26 70 131 228 352 18 114
Secteurs essentiellement marchands : exclusion de l’agriculture, de l’éducation, de la santé et action sociale, de l’administration et des associations.
Services marchands : services aux entreprises (y compris l’intérim) et services aux particuliers.
Source : Insee, estimations d’emploi.
La baisse du chômage amorcée début 2006 se poursuit en 2007
À l’automne 2007 l’Insee a changé sa méthode d’estimation du chômage BIT qui repose
désormais uniquement sur l’enquête Emploi trimestrielle. Ce changement correspond à
l’aboutissement des travaux méthodologiques réalisés en 2007 pour surmonter les diffi-
cultés statistiques qui rendaient alors délicat le diagnostic sur les évolutions du marché
du travail en France depuis fin 2005.
Après une période de stabilité en 2005 (autour de 9 %), le taux de chômage au sens du
1
BIT tel qu’il est désormais mesuré par l’Insee , a entamé au début de l’année 2006 une
décrue régulière pour atteindre 7,4 % de la population active au dernier trimestre de
2007 (figure 3). Cela représente environ 2,1 millions de chômeurs fin 2007, soit une
baisse de 390 000 depuis le deuxième trimestre de 2006. Cette baisse régulière du
chômage en 2007 s’est accompagnée de fortes créations d’emploi (voir supra), alors que
la population active continuait de croître, mais selon un rythme moins soutenu. Le
nombre de personnes sans emploi mais souhaitant travailler (c'est-à- dire le chômage et
son « halo ») diminue depuis le deuxième trimestre de 2006. Cette baisse est tirée par
celle du chômage BIT : le nombre d’inactifs souhaitant travailler est resté globalement
stable sur la même période.
La baisse du chômage BIT observée depuis 2006 concerne les femmes et les hommes de tous
âges (figure 4). Cependant, les jeunes de 15 à 24 ans sont particulièrement concernés car ils
sont plus sensibles que leurs aînés aux fluctuations conjoncturelles du marché du travail.
Ainsi, de la même manière que leur taux de chômage avait augmenté plus vite que le total en
2002-2003, période de hausse du chômage, il a diminué plus rapidement depuis 2006. Leur
taux de chômage reste néanmoins élevé : il s’établit à 22,6 % de la population active des
15-24 ans au premier trimestre de 2006, et à 17,8 % au quatrième trimestre de 2007, soit
environ 470 000 chômeurs. À noter que la part des inactifs au sein de la population des
15-24 ans est très élevée, du fait du grand nombre de jeunes poursuivant leurs études sans
travailler et donc pas encore présents sur le marché du travail. La part des chômeurs dans la
population totale (et non dans la population active, comme c’est le cas pour le calcul du taux
de chômage) pour cette tranche d’âge est donc nettement plus faible, 6,3 % au quatrième
trimestre de 2007, soit 0,2 point seulement au-dessus des 25-49 ans.
1
En plus des changements méthodologiques, l’Insee s’est rapproché de l’interprétation communautaire des critères du
BIT. L’ensemble de ces changements a fait baisser le niveau du chômage d’environ un point mais n’a pas affecté les séries
en évolution telles que mesurées par l’enquête Emploi. Insee Première n° 1164, « Résultats de l’enquête Emploi : le chô-
mage baisse depuis début 2006 ».
10 Les salaires en France, édition 2008
Vue_1.ps
N:\H256\STE\zf3njy PT\_donnees\Salaires 2008\Vue\Vue_1\Vue_1.vp
vendredi 31 octobre 2008 08:00:41Profil couleur : Profil d’imprimante CMJN gØnØrique
Composite 150 lpp 45 degrØs
Les femmes ont également davantage profité de la baisse du chômage observée depuis
2006. Leur taux de chômage en France métropolitaine est passé de 10,1 % de la popula-
tion active au premier trimestre de 2006 à 7,9 % au quatrième trimestre de 2007. Fin
2007, plus d’un million de femmes sont au chômage, ce qui représente une baisse d’envi-
ron 250 000 personnes depuis le premier trimestre de 2006 (– 19 %). Leur taux de
chômage reste supérieur à celui des hommes. Malgré tout, l’écart entre les deux se réduit
de façon durable depuis la fin des années 1980, du fait, entre autres, de l’accroissement
de l’activité féminine. Ainsi, alors que le taux de chômage des femmes était supérieur de
4 points à celui des hommes en 1990, il ne le dépasse plus que de 1,1 point en moyenne
en 2007.
3. Évolution du taux de chômage BIT %
11depuis 1997
10
9
8
7
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

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