Conjoncture du 1er trimestre 2012 : lemploi stagne
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Au premier trimestre 2012, le PIB français stagne, sous l’effet combiné d’une faible progression de la consommation, d’un recul de l’investissement et d’un commerce extérieur pénalisant. L’emploi salarié dans les secteurs principalement marchands progresse légèrement de 0,1%. Le taux de chômage augmente de 0,3 point et se situe désormais à 9,6% de la population active. Au premier trimestre 2012, l’emploi salarié dans les secteurs marchands se stabilise, grâce à une forte progression de l’intérim (+4,7%). L’emploi est en recul de 0,5% dans l’industrie et de 0,3% dans la construction. Le chômage touche 10% de la population active lorraine, en hausse de 0,3 point. Les créations d’entreprises progressent de 10%, portées par la vigueur de l’auto-entreprenariat. PIB français : +0,0 % Emploi salarié lorrain : +0,0 % Chômage lorrain : 10,0 % Sommaire Conjoncture nationale et internationale : la zone euro sous tension Conjoncture Lorraine : stabilité de l'emploi lorrain Conjoncture nationale et internationale : la zone euro sous tension Dans un contexte européen atone, la croissance de l’économie française stagne avec 0,0% au premier trimestre 2012. La consommation des ménages progresse faiblement. Si les dépenses énergétiques sont en hausse en lien avec la vague de froid, le recul des achats d’automobiles pèse sur ce secteur. L’investissement se replie nettement, tant celui des sociétés non financières que celui des ménages. Les importations reprennent et les exportations freinent. Le commerce extérieur a une contribution négative à la croissance. L’emploi dans les secteurs marchands augmente légèrement de 0,1%. Dans le tertiaire, il augmente de 0,2%. Le taux de chômage augmente de 0,3 point et se situe désormais à 9,6% de la population active. Avec la faible croissance prévue en 2012, le taux de chômage continuerait d’augmenter. Publication Au premier trimestre 2012, dans l’ensemble des économies avancées, l’activité accélère légèrement : +0,3% après +0,2% au quatrième trimestre 2011. L’activité repart au Japon (+1,2%) et celle de l’économie américaine reste robuste (+0,5% après +0,7%). Dans la zone euro, l’activité se stabilise. Le recul de la consommation des ménages s’interrompt et l’investissement privé se replie de nouveau. La divergence des trajectoires dans la zone euro s’accentue : l’activité rebondit en Allemagne (+0,5%) mais elle continue de se replier sur un rythme proche de celui du trimestre précédent en Italie (-0,8%) et en Espagne (-0,3%). Faible progression de la consommation des ménages en France En France, l’activité est stable avec 0,0% (+0,1% au quatrième trimestre 2011). Les dépenses de consommation des ménages augmentent à nouveau (+0,2%). Si la consommation de produits agro-alimentaires progresse de 1,0%, celle des biens d’équipement recule au contraire de 1,8%. Les achats de véhicules reculent fortement (-6,8%). Ce coup de frein pèse maintenant fortement sur l’activité et l’emploi du secteur. La consommation des administrations publiques accélère (+0,5%). La demande intérieure finale contribue pour 0,1% au PIB au premier trimestre 2012, au même niveau que la variation des stocks. Net repli de l’investissement L’investissement total recule de 0,7%, entraîné par le recul de 1,3% de l’investissement des entreprises non financières. Avec la faiblesse des perspectives d’activité et le resserrement des conditions d’octroi du crédit en début d’année, l’environnement reste peu propice à l’investissement. Ce dernier est en outre pénalisé par la vague de froid de février qui a limité l’activité dans les travaux publics. D’autre part, les achats d’automobile subissent le contrecoup du fort dynamisme de la fin d’année 2011, les entreprises ayant anticipé leurs achats avant la fin 2011. Haut de page Ralentissement des exportations Les importations ont repris au premier trimestre 2012 avec +0,8%. Elles sont tirées par les importations de produits de cokéfaction et de raffinage (+16,8%), de biens d’équipement (+1,8%) et d’autres produits industriels (+1,6%). En revanche les importations de produits agricoles reculent de 2,5%. Les exportations freinent avec +0,2%. C’est le plus mauvais résultat depuis le deuxième trimestre 2009. Les exportations de produits agricoles reculent très fortement (-15,9%). Celles de biens manufacturés progressent de 1,4%, gardant le rythme des troisième et quatrième trimestres 2011. Les exportations de produits agro-alimentaires accélèrent (+1,9%). Celles de biens d’équipement se redressent (+4,1%). Au final, le commerce extérieur a une contribution négative de 0,2% au PIB. Faible progression de l’emploi L’emploi dans les secteurs marchands augmente légèrement (+0,1%) au premier trimestre 2012, après deux trimestres de repli : cela représente environ 18 300 postes. Sur un an, les secteurs principalement marchands ont un solde de 31 300 postes, soit une hausse de 0,2%. Dans l’industrie, les pertes d’emploi se poursuivent : -6 200 postes, soit -0,2%. L’emploi dans la construction

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Langue Français

Extrait

www.insee.fr/lorraine
er° 1 trimestre 2012 :291N l’emploi stagne
Juillet 2012
Pierre-Yves BERRARD
Au premier trimestre 2012, le PIB français stagne, sous
Olivier SERRE
l’effet combiné d’une faible progression de la consommation,
Jean-Philippe THANRY
d’un recul de l’investissement et d’un commerce extérieur
pénalisant. L’emploi salarié dans les secteurs principalement
marchands progresse légèrement de 0,1%.
Le taux de chômage augmente de 0,3 point et se situe désormais
PIB français : à 9,6% de la population active.
+0,0 %
Au premier trimestre 2012, l’emploi salarié
Emploi salarié lorrain :
+0,0 % dans les secteurs marchands se stabilise, grâce
à une forte progression de l’intérim (+4,7%).
Chômage lorrain :
10,0 % L’emploi est en recul de 0,5% dans l’industrie et de 0,3%
dans la construction.
Le chômage touche 10% de la population active lorraine,
en hausse de 0,3 point. Les créations d’entreprises
progressent de 10%, portées par la vigueur
de l’auto-entreprenariat.
Emploi salarié : stabilisation des emplois
Emploi salarié, indice base 100 décembre 2008
102
101
100
99
98
97
France
96
95
94
Lorraine
93
92
2008 2009 20112010 2012
Champ : ensemble des secteurs marchands (intérim compris) hors ménages employeurs
Source : Insee, estimations d'emploi
VConjoncture nationale et internationale :
la zone euro sous tension
Dans un contexte européen atone, la croissance de l’économie fran-
çaise stagne avec 0,0% au premier trimestre 2012. La consommationAllemagne
des ménages progresse faiblement. Si les dépenses énergétiques
sont en hausse en lien avec la vague de froid, le recul des achatsAu premier trimestre 2012, le
PIB allemand progresse de d’automobiles pèse sur ce secteur. L’investissement se replie nette-
0,5% par rapport au trimestre
ment, tant celui des sociétés non financières que celui des ménages.précédent. Cette hausse fait
suite à un recul de 0,2% au qua- Les importations reprennent et les exportations freinent. Le com-
trième trimestre 2011. Ce re-
merce extérieur a une contribution négative à la croissance. L’emploibond de l’activité est dû au
redressement de la consomma- dans les secteurs marchands augmente légèrement de 0,1%. Dans le
tion des ménages et des expor-
tations à destination des pays tertiaire, il augmente de 0,2%. Le taux de chômage augmente de 0,3
émergents. L’économie alle- point et se situe désormais à 9,6% de la population active. Avec la
mande fait figure d’exception
dans une zone euro dont la faible croissance prévue en 2012, le taux de chômage continuerait
croissance trimestrielle est nulle.
d’augmenter.
En mars 2012, le chômage
touche 7,2% de la population
u premier trimestre 2012, dans l’en- proche de celui du trimestre précédent enactive, soit une augmentation de Asemble des économies avancées, Italie (-0,8%) et en Espagne (-0,3%).0,6 point en trois mois. Les
l’activité accélère légèrement : +0,3%Länder limitrophes de la Lor-
raine ne sont pas épargnés : le après +0,2% au quatrième trimestre Faible progression
taux de chômage atteint 6,6% 2011. L’activité repart au Japon (+1,2%)et de la consommationen Sarre (+0,3 point par rapport celle de l’économie américaine reste ro- des ménages en Franceà décembre 2011) et 5,5% en
buste (+0,5% après +0,7%). Dans la zone
Rhénanie-Palatinat (+0,5 point).
euro, l’activité se stabilise. Le recul de la En France, l’activité est stable avec 0,0%Le nombre de chômeurs alle-
consommation des ménages s’interrompt (+0,1% au quatrième trimestre 2011). Les dé-mands reste toutefois moins éle-
et l’investissement privé se replie de nou- penses de consommation des ménagesvé qu’il y a un an : 182 000
chômeurs de moins qu’en mars veau. La divergence des trajectoires dans augmentent à nouveau (+0,2%). Si la
2011 (-5,7%). la zone euro s’accentue : l’activité rebon- consommation de produits agro-alimentai-
L’emploi continue de progresser dit en Allemagne (+0,5%) mais elle res progresse de 1,0%, celle des biens d’é-
pour atteindre 41,5 millions de continue de se replier sur un rythme quipement recule au contraire de 1,8%. Les
postes, soit une augmentation
trimestrielle de 0,5% et une aug-
mentation annuelle de 1,5%.
La faiblesse de la consommation entraîne la stagnation du PIB
%
Sources internationales : 1,0
0,5- Note de conjoncture de
l’Insee
0,0
- Banque Nationale de Bel-
gique
-0,5
- STATEC : Institut natio-
-1,0nal de la Statistique et des Dépenses de consommation (en point)
FBCF (en point)Études Économiques du
Commerce extérieur (en point)
Grand-Duché du Luxem- -1,5
PIB (en %)
bourg
-2,0- Destatis : Statistisches 20122009 2010 2011
Bundesamt Deutschland
Source : Insee - comptes nationaux trimestriels
2achats de véhicules reculent fortement Faible progression
(-6,8%). Ce coup de frein pèse maintenant de l’emploi Belgiquefortement sur l’activité et l’emploi du sec-
L’emploi dans les secteurs marchands aug-teur. La consommation des administrations
mente légèrement (+0,1%) au premier tri-publiques accélère (+0,5%). La demande in- Au cours du premier trimestre
mestre 2012, après deux trimestres de 2012, le PIB de la Belgiquetérieure finale contribue pour 0,1% au PIB
repart avec une hausse derepli : cela représente environ 18 300 pos-au premier trimestre 2012, au même ni-
0,3% par rapport au trimestretes. Sur un an, les secteurs principalementveau que la variation des stocks.
précédent.marchands ont un solde de 31 300 postes,
Fin mars 2012, le taux de chô-soit une hausse de 0,2%. Dans l’industrie,Net repli de l’investissement
mage s’établit à 7,3% de la po-les pertes d’emploi se poursuivent : -6 200
pulation active, soit uneL’investissement total recule de 0,7%, en- postes, soit -0,2%. L’emploi dans la cons-
augmentation de 0,1 point partraîné par le recul de 1,3% de l’investisse- truction est en hausse de 0,4% (soit +5 800 rapport à la fin de l’année 2011.
ment des entreprises non financières. postes) après trois trimestres de recul. Les En un an, 6 000 personnes sup-
Avec la faiblesse des perspectives d’acti- effectifs dans l’intérim se stabilisent, après plémentaires sont à la recherche
vité et le resserrement des conditions deux trimestres de repli. Le secteur tertiaire d’un emploi (+1,1%).
d’octroi du crédit en début d’année, l’envi- hors intérim a un solde d’emploi équivalent Avec 2 000 postes de plus qu'au
ronnement reste peu propice à l’investis- à celui du trimestre précédent : +19 500 trimestre précédent, l’emploi sa-
sement. Ce dernier est en outre pénalisé larié en Belgique se stabiliseaprès +19 400. Dans le tertiaire, l’emploi
par la vague de froid de février qui a limité (+0,04%). En un an, il augmenteaugmente de 0,2%.
par contre de 0,7%.l’activité dans les travaux publics. D’autre
En moyenne sur le premier trimestre 2012,
part, les achats d’automobile subissent le
le taux de chômage au sens du BIT s’établit
contrecoup du fort dynamisme de la fin
à 9,6% de la population active. Il augmente
d’année 2011, les entreprises ayant anti- Luxembourgde 0,3 point. Le chômage touche 2,7 mil-
cipé leurs achats avant la fin 2011.
lions de personnes en métropole.
Le PIB du Luxembourg chute
Ralentissement Reprise de la baisse de 1,5% au premier trimestre
des exportations 2012. Cette diminution estde l’emploi au deuxième
grandement liée à la baissetrimestre 2012Les importations ont repris au premier tri- de la valeur ajoutée dans les
Après une nouvelle stabilité du PIB aumestre 2012 avec +0,8%. Elles sont ti- services financiers (-7,6%).
deuxième trimestre 2012, la croissancerées par les importations de produits de Le taux de chômage a atteint
française repartirait légèrement au se-cokéfaction et de raffinage (+16,8%), de le niveau record de 6% en
cond semestre (+0,1% au troisième tri-biens d’équipement (+1,8%) et d’autres mars 2012. Le nombre de
mestre, puis +0,2% au quatrième). Lesproduits industriels (+1,6%). En revanche chômeurs résidents s’est ac-
crude2,5%entrois mois etexportations accéléreraient quelque peu.les importations de produits agricoles re-
de 11% en un an.La demande intérieure repartirait égale-culent de 2,5%. Le

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