Conjoncture régionale au quatrième trimestre 2004 - La croissance s est confirmée au second semestre
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Le second semestre confirme la croissance économique bas-normande amorcée au printemps. L'activité industrielle, un peu moins dynamique que pendant la première moitié de l'année, affiche une progression nette par rapport à l'année 2003, notamment pour l'industrie automobile et l'agroalimentaire. Fin septembre, les effectifs permanents avaient progressé de 0,9% sur un an, grâce au tertiaire et au bâtiment (+ 3% sur un an). La baisse de l'emploi industriel se poursuit en 2004 aussi (- 2%). La hausse de l'activité industrielle a induit une plus forte utilisation des capacités et sollicité davantage le travail temporaire, surtout au 4e trimestre. Le taux du chômage en région est resté stable, 9,4%, tout au long du second semestre. Les créations d'entreprises diminuent de 6% au second semestre par rapport au premier, se rapprochant ainsi du niveau de long terme après un bond très fort au premier semestre 2004.

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Langue Français

Extrait

n° 143 - avril 2005
Conjoncture régionale au quatrième trimestre 2004
La croissance s’est confirmée
au second semestre
% Le second semestre confirmeprès la reprise industrielle tirée PIB aux deux premiers trimestres, de
la croissance économique bas-nor-par l’automobile au printemps 0,8 % puis de 0,7 %, a connu une panne
mande amorcée au printemps.Adernier et une embellie de l’em- au troisième trimestre (0 %). Plusieurs
L’activité industrielle, un peu moins
ploi tertiaire au deuxième trimestre, la facteurs ont concouru à cet arrêt de la
dynamique que pendant la pre-
rentrée a donné les signes d’une baisse croissance française. Le déficit com-
mière moitié de l’année, affiche une
de régime en Basse-Normandie. Grâce à mercial s’est aggravé à partir de l’été, progression nette par rapport à
eun rebond au 4 trimestre, le bilan écono- avec l'appréciation de l'euro par rap- l’année 2003, notamment pour l’in-
mique de la région demeure cependant port au dollar américain. A ceci s’est dustrie automobile et l’agroalimen-
profitable sur l’ensemble de l’année ajouté un fléchissement de la demande taire.
2004, notamment pour l’automobile, le intérieure et, sur fond d’inquiétudes
bâtiment et l’agroalimentaire. face au prix du pétrole, un ajournement % Fin septembre, les effectifs
des décisions d’investissement des en-
permanents avaient progressé de
eL’évolution économique de la région treprises. Le rebond du 4 trimestre 0,9 % sur un an, grâce au tertiaire et
au second semestre 2004 a suivi globa- (+ 0,9 %), en large partie dû au redé- au bâtiment (+ 3 % sur un an).
lement la conjoncture nationale, marrage des dépenses de consomma-
marquée par un retournement de ten- tion des ménages et à l’investissement, % La baisse de l’emploi industrieldance à partir d’août. La croissance du a permis à l’économie française d’en-
se poursuit en 2004 aussi (- 2 %).registrer 2,3 % de
La hausse de l’activité industrielle acroissance (données
induit une plus forte utilisation des
CVS-CJO) sur l’en-
capacités et sollicité davantage le
semble de l’année etravail temporaire, surtout au 4 tri-
2004, après deux an- mestre.
nées décevantes.
Cette reprise s’est % Le taux du chômage en régionrévélée en France
est resté stable, 9,4 %, tout au longcomme en région,
du second semestre.bénéfique pour les
finances des entre-
prises mais pas ou % Les créations d’entreprises
peu créatrice d’em- diminuent de 6 % au second semestre
plois. par rapport au premier, se rappro-
chant ainsi du niveau de long termeFin septembre,
après un bond très fort au premierl’emploi bas-nor-
semestre 2004.mand s'était accru de
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 143. . . . . . . . . . .0,9 % sur un an, soit davantage qu'au l’année précédente.
niveau national. Le tertiaire, avec une Ce taux reste infé-
forte croissance des services d’environ rieur à la moyenne
3 %, a continué de remplacer l’emploi nationale (9,9 %).
industriel (- 2 % sur un an), la crois-
sance n’ayant pas été suffisamment Très bonne
forte pour justifier des embauches sta- année pour
bles. C’est en augmentant le taux d’uti- l’automobile
lisation des capacités productives dans
Après un premier
un premier temps et en faisant appel au
semestre 2004 très
travail temporaire dans un deuxième
porteur, au-delà
temps que les industriels ont pu ré-
même des prévi-
pondre à une demande accrue, notam-
sions, l’industrie
ment en fin d’année. L’emploi dans la
automobile
construction, qui a connu une très
bas-normande a
bonne année 2004 en Basse-Nor- qui bénéficie d’un créneau porteur pourconnu un tassement de production
mandie, avait augmenté fin septembre sa nouvelle 407, les principaux em-pendant la deuxième partie de
de près de 3 % sur un an. ployeurs de la région ont légèrement con-l’année, principalement en raison
tracté leurs effectifs permanents au coursd’une demande intérieure en repli. Le
Le nombre de demandeurs d’un emploi de l’année, alors que l’emploi dans l’auto-fléchissement s’est annoncé en sep-
à temps plein immédiatement disponi- mobile a progressé tout de même de plustembre, après un mois d’août déce-
bles (DEFM catégorie 1) s’est infléchi de 1 % au niveau national en 2004.vant pour l’industrie automobile
de 0,9 % à la fin de l’année, soit 500 nationale. Il s’est aussi traduit par Une activité industrielle
chômeurs en moins par rapport à 2003. une baisse de la demande adressée soutenue, mais sans emploi
La région était ainsi mieux placée par aux équipementiers de la région. De nombreux secteurs industriels ont parrapport à la France entière (- 0,1 % sur C’est dans ce contexte que le ailleurs connu une activité soutenue auun an). Ce bon résultat apparent ne doit sous-traitant Sodev à Vimoutiers a dû deuxième semestre, mais n’ont pas em-pourtant pas masquer une réalité moins cesser son activité cet automne. Ceci bauché. En dépit des aléas du secteur au-favorable. Le nombre total de chô- n’a pour autant pas entaché la bonne tomobile fin 2004, la métallurgie ameurs recensés dans les autres catégo- performance du secteur automobile bénéficié de carnets bien garnis, tandisries a augmenté de 1 900 personnes en en cette année 2004. En effet, la que les composants électriques et élec-Basse-Normandie à la fin décembre croissance du chiffre d’affaires des troniques ont clôturé l’année avec des ré-2004 par rapport à 2003, soit nettement équipementiers-carrossiers de la ré- sultats meilleurs qu’en 2003, tirant profitplus que la baisse des chômeurs de ca- gion s’élève à près de 8 % sur un an. d’un marché à la hausse. Ceci n’a pastégorie 1. Ceci s’explique parce que
empêché une diminution des effectifs,l’amélioration du marché de l’emploi
Cette réussite ne s’est pas concrétisée avec notamment la fermeture progres-en région, +11,9 % d’offres d’emploi
sur le plan de l’emploi, du moins en sive chez Philips de l’atelier détruit paren 2004 par rapport à l’année précé-
termes de contrats durables. Le sur- l’incendie de la fin 2003.dente, s’est surtout répercutée dans le
plus d’activité en-
travail temporaire, qui a augmenté en
registré en 2004 a
2004 de 1,3 % (équivalent temps plein)
induit en revanche
par rapport à 2003. De nombreux de-
un appel à l’inté-
mandeurs d’emploi ont donc eu l’occa-
rim supérieur
sion de travailler un peu, les faisant
d’environ 15 % au
passer de la catégorie 1 vers les autres
volume de l’année
catégories.
précédente, la
hausse dépassant
Le taux de chômage régional, du fait de même 25 % au se-
l’augmentation des demandeurs d’un cond semestre par
emploi à temps partiel (catégories 2 et 3), rapport au pre-
a augmenté à la fin de l’été et s’est mier. A l’excep-
maintenu à 9,4 % au cours du tion de PSA
deuxième semestre, comme à la fin de Peugeot Citroën,
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 143. . . . . . . . . . .La pharmacie a aussi connu une activi- En contraste avec les prix stagnants des forte progression en 2004, notamment
té soutenue en 2004, sur un marché na- produits laitiers, la bonne tenue des pendant la deuxième partie de l’année.
tional en forte expansion, sans pour prix de la viande s’est poursuivie au Quelques secteurs
autant embaucher. Tout comme le sec- deuxième semestre, ce qui a permis à industriels souffrent
teur de l’habillement-maroquinerie, l’industrie des viandes de connaître
A côté de ces secteurs qui ont plutôtqui a pourtant bénéficié de carnets de une évolution annuelle en valeur plus
consolidé leur activité, d’autres ontcommandes bien garnis dans le cré- favorable que celle des produits lai-
souffert au second semestre. Si l'activi-neau des produits de luxe (ateliers tiers. Elle semble encore meilleure
té s’est maintenue en moyenne pour laLouis Vuitton à Juilley). pour les industrie

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