Entreprises de Bourgogne génération 1998 : plus d une sur deux a passé le cap des cinq ans
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En 2003, plus de la moitié des entreprises entièrement nouvelles créées au 1er semestre 1998 en Bourgogne sont encore actives. Leurs effectifs ont progressé principalement au cours des trois premières années tout comme leurs investissements et leur chiffre d'affaires. Un savoir-faire préalable, et un capital suffisant améliorent la longévité de ces entreprises. La génération 1998 de créateurs a mieux réussi que celle de 1994.

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INSEE N°122-Juin2005-2,20eurosBOURGOGNE
Entreprises de Bourgogne génération 1998 :
plus d’une sur deux a passé le cap des cinq ans
En 2003, plus de la moitié des entreprises entièrement nouvelles créées
er
au 1 semestre 1998 en Bourgogne sont encore actives.
Leurs effectifs ont progressé principalement au cours des trois premières années
tout comme leurs investissements et leur chiffre d’affaires. Un savoir-faire préalable,
et un capital suffisant améliorent la longévité de ces entreprises.
La génération 1998 de créateurs a mieux réussi que celle de 1994.
n 2003, plus de la moitié (54 %) du La hausse de l’emploi est plus forte d’entreprises ayant créé cinq emploisE millier d’entreprises entièrement dans l’industrie et dans les services, no- ou plus.
nouvelles créées (cf. encadré-définitions) tamment les services aux entreprises. Par ailleurs, 55 % des entreprises
erau 1 semestre 1998 en Bourgogne ont Elle touche l’emploi salarié qui aug- pérennes ont un effectif identique à ce-
fêté leur cinquième anniversaire. Avec mente de 330 à 750 personnes alors lui de 1998 et 11 % perdent au moins un
530 entreprises encore actives sur les que le nombre de non-salariés reste emploi.
982 qui s’étaient lancées dans l’aven- stable (un peu plus de 500). Elle est Ainsi, les jeunes entreprises tou-
ture, la Bourgogne affiche un taux de concentrée dans un peu plus d’un tiers jours actives restent des unités de très
pérennité à cinq ans de ces créations de ces entreprises. De plus, 54 % des petite taille : 30 % d’entre elles ont seu-
pures d’entreprises (hors filiales) supé- emplois créés l’ont été dans les 4 % lement un ou deux salariés.
rieur au taux national (54 % contre
Un taux de disparition plus fort les premières années
48 %).
Taux de pérennité des entreprises entièrement nouvelles
erLa première année d’existence a été créées au 1 semestre 1998
déterminante : 16 % des entreprises en-
%
100 100tièrement nouvelles ont cessé leur acti-
vité avant d’avoir soufflé leur première
90
bougie d’anniversaire. Les années sui-
84
vantes connaissent de moins en moins
80
de cessations : 11 % au cours de la se-
73
70conde année d’existence et seulement
655 % la cinquième année.
60 59
54
50L’emploi a progressé
surtout au début
40
Départ 1 an 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans
Bourgogne France Province
Les entreprises créées en
Source : Insee - enquêtes Sine génération 1998, interrogations de 1998, 2001 et 2003.
er
Bourgogne au 1 semestre 1998 et tou- Note de lecture : Un an après leur création en 1998, 84 % des entreprises étudiées sont
jours actives en septembre 2003 ont encore actives. Cinq ans après, ce taux de pérennité est de 54 %.
créé de l’emploi pendant leurs cinq Définitions
premières années d’existence. Au
Création pure d’entreprise ou création ex-nihilo : la création pure d’entreprise correspond à la
30 septembre 2003, près de 1 300 per-
création de nouveaux moyens de production jusqu’alors inexistants. Il ne s’agit pas de la poursuite
sonnes ont un emploi dans ces jeunes d’une activité de même type exercée antérieurement au même endroit par une autre entreprise. Il
entreprises contre 880 cinq ans aupara- existe d’autres formes de création d’entreprise (reprise et réactivation) qui ne sont pas prises en
vant, soit 420 emplois supplémentaires. compte dans cette étude. Ici, on ne retient que les créations pures d’entreprises hors filiales
correspondant aux entreprises entièrement nouvelles.L’emploi a surtout progressé lors
Taux de pérennité à cinq ans d’une génération d’entreprise : part des entreprises de cettedes trois premières années:+38%
génération encore vivantes après cinq années. Sont considérées comme non pérennes lesentre 1998 et 2001 et seulement+7%
entreprises qui ont soit définitivement fermé leurs portes, soit fait l’objet d’une reprise.entre 2001 et 2003.INSEE N°122-Juin2005-2,20eurosBOURGOGNE
L'emploi salarié des nouvelles entreprises pérennesToujours en développe-
a plus que doublé en cinq ansment, mais à un rythme
1 400
1 297moindre
1 200
Les entreprises qui fêtent leur cin- 1 000
876quième anniversaire sont toujours en
800
phase de développement à en juger par
l’opinion de leur chef sur l’évolution du 600
chiffre d’affaires et des investissements
400
de leur entreprise, même si le rythme de
croissance ralentit. 200
En 2003, 45 % des chefs d’entre-
0
30/09/1998 30/09/2001 30/09/2003prise déclarent avoir augmenté leur
Emploi salarié Emploi non salarié
chiffre d’affaires au cours des deux an-
Source : Insee - enquêtes Sine génération 1998, interrogations de 1998, 2001 et 2003.
nées précédentes, contre 67 % en
Note de lecture : De 1998 à 2003, le nombre d’emplois des entreprises entièrement2001. Presqu’autant (43 %) déclarent
nouvelles créées en 1998 et toujours actives en 2003 a augmenté de 876 à 1 297.
que celui-ci est resté à peu près stable. Les effectifs salariés ne comprennent ni les stagiaires et ni les apprentis.
L’investissement est toujours très
présent : entre la troisième et la cin- de pérennité à cinq ans est élevéAprès cinq ans d’existence, la moitié
quième année d’existence, 70 % ont des patrons veulent maintenir l’équilibre (63 %). Les trois-quarts montent une
réalisé des investissements contre atteint par leur entreprise et un tiers dé- entreprise artisanale, une forme d’en-
76 % entre la première et la troisième clare vouloir la développer encore. treprise qui obtient des résultats satis-
année. Mais il est difficile d’estimer la faisants avec un taux de pérennité de
part liée à la vie de l’entreprise et celle 59 % contre 51 % pour les autres. L’ac-Bon taux de réussite des
de la conjoncture générale de la période tivité qu’ils développent est souvent
anciens ouvriers1998-2003. Le retournement défavo- proche de celle exercée avant la créa-
rable de conjoncture en 2001 peut expli- tion, ce qui augmente les chances de
quer en partie ces évolutions. Cinq ans après être devenu patron, réussite.
Plus de la moitié des entreprises 65 % des anciens ouvriers sont tou- Ils sont pour plus de la moitié d’entre
encore en activité ont pourtant connu au jours à la tête de leur entreprise. Cette eux titulaires d’un CAP ou d’un BEP.
cours de leurs cinq ans d’existence des catégorie professionnelle affiche le Ces diplômes techniques sont des
difficultés d’ordre financier ou commer- meilleur taux de pérennité des nouvel- atouts : le taux de pérennité atteint est
cial. Durant les deux dernières années, les entreprises. Ces ex-ouvriers, qui de 60 % pour les créateurs ayant ce ni-
un tiers des entreprises ont rencontré des représentent un nouvel entrepreneur veau de formation.
problèmes de trésorerie dus principale- sur cinq, cumulent plusieurs atouts. De plus, ils obtiennent plus souvent
ment à un défaut ou un délai trop impor- Six sur dix créent leur entreprise des emprunts bancaires ou des aides
tant de paiement de la part des clients. dans la construction, secteur où le taux publiques (qui vont souvent de pair), et
accèdent plus facilement à des forma-
tions, le plus souvent obligatoires pourEn 2003, le chiffre d’affaires est stable
obtenir les aides fournies. Enfin, 44 %pour quatre entreprises pérennes sur dix
d’entre eux ont entre 30 et 40 ans,
%
tranche d’âge plutôt favorable à la lon-50
gévité de l’entreprise.45
40
35 Le capital et l’expérience
30 paient aussi
25
20 Avoir déjà été chef d’entreprise aug-
15 mente aussi les chances de réussir. Le
12
taux de pérennité à cinq ans des entre-10
7
prises créées par d’anciens arti-5
sans-commerçants, chefs d’entreprise
0
Forte diminution Quasi-stabilité Faible augmentation Forte augmentation ou cadres (30 % des nouvelles entrepri-
Opinion en 2001 Opinion en 2003 ses) est de 57 %.
Source : Insee - enquêtes Sine génération 1998, interrogations de 1998, 2001 et 2003. Pour 52 % de ces créateurs, ce

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