Le bilan économique 2001 : Une bonne année malgré le ralentissement mondial
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La conjoncture de l'année 2001 a été particulièrement dynamique, contrastant avec le ralentissement observé au niveau mondial. L'augmentation de la masse salariale, ainsi qu'un effet de dé-thésaurisation face au changement de monnaie ont dopé la consommation. Les premiers effets de la loi d'orientation pour l'Outre-mer ont favorisé la création de nombreuses entreprises. Le fléchissement du tourisme semble avoir été compensé par le dynamisme de la consommation locale. L'emploi a bénéficié de cette conjoncture favorable, sans pour autant atteindre les niveaux de progression de l'an passé.

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Langue Français

Extrait

éco nomie
Le bi lan éco no mique 2001
Une bonne année mal gré
La conjonc ture de l’année 2001 a été par ti cu liè re ment dyna mique,
con tras tant avec le ralen tis se ment obser vé au niveau mon dial.Bouclage macro-économique et
L’aug men ta tion de la masse sala riale, ainsi qu’un effet demultiplicateur keynésien
dé-thé sau ri sa tion face au chan ge ment de monnaie ont dopé la
Nous tentons ci-après de décrire le
consom ma tion. Les pre miers effets de la loi d’orien ta tion pourbouclage macro-économique mis en
exergue dans notre bilan. l’Outre-mer ont favo ri sé la créa tion de nom breu ses entre pri ses.
Le flé chis se ment du tou risme semble avoir été com pen sé par leLa hausse initiale des revenus des
ménages crée une hausse de la dyna misme de la consom ma tion locale. L’emploi a béné fi cié de
consommation et de l’investissement en cette conjonc ture favo rable, sans pour autant atteindre les
logement. Ceux-ci génèrent une hausse
niveaux de pro gres sion de l’an pas sé.de la demande intérieure. En régime de
prix stabilisé et de change fixe, les
échanges étant principalement réalisés
avec la métropole, les importations et la
’acti vi té éco no mique de La Réu - sent moins sen si ble ment (6,1 %), mais àproduction locale augmentent alors en
nion est prin ci pa le ment ali mentéevolume. un rythme très proche de celui de l’année Lpar les reve nus des ména ges. Une passée.
part de ces reve nus est épargnée, uneCette poussée de la production locale
engendre une demande supplémentaire Les ména ges consa crent la part la plusautre dépensée sous forme de biens et
de travail et de capital. Le supplément de impor tante de leurs reve nus à la consom -ser vi ces. Cette demande s’adresse aux
demande de capital se traduit par une ma tion. Celle-ci joue un rôle éco no mique pro duc teurs et impor ta teurs locaux. Pour
hausse de l’investissement productif. Le majeur. Elle repré sente entre 60 et 65 %y faire face, ceux-ci peu vent pui ser danssupplément de demande de travail se
- du Pro duit Inté rieur Brut et forme laleurs stocks ou aug men ter leur pro duc traduit par l’embauche de personnel
tion en employant plus de per son nes ou majeure partie de la demande inté rieure.dans un marché du travail dominé par le
-chômage et où les salaires sont en aug men tant leur rythme de pro duc La TVA et l’octroi de mer col lec tés en
largement dictés par l’extérieur. tion, grâce aux inves tis se ments. Une 2001 reflè tent une très forte pro gres sion
hausse de l’inves tis se ment a pour effet de la consom ma tion. Les mon tants col -Le revenu de l’ensemble des ménages d’abon der la demande inté rieure, et donc lec tés au titre de la TVA aug men tentaugmente en conséquence et relance le d’accé lé rer le pro ces sus décrit. De même,
processus. Ce phénomène peut se ain si de près de 6 %, mais on peut
une hausse de l’emploi a pour effetréitérer à chaque période et donner cepen dant esti mer à 8 % la hausse ded’accroître la masse sala riale versée etnaissance à ce que les économistes l’assiette de TVA (il s’agit de la valeur
d’abon der la demande en biens et ser vi -appellent le multiplicateur keynésien. ajoutée sou mise à la TVA), suite à la
ces. C’est à par tir de la des crip tion très baisse d’un point du taux nor mal auCette description est très simplifiée. Des sim plifiée de ce « cercle ver tueux » que mois d’avril 2000. Par ail leurs, les mon -phénomènes tels que le taux d’utilisation nous cons trui sons le bilan éco no mique
des capacités de production, la fiscalité, tants col lec tés au titre de l’octroi de merde l’année 2001.
les variations de stocks ou encore la pro gres sent aus si de 8 %. Ces deux indi -
dépense publique viennent atténuer ou ca teurs per met tent d’avan cer une hausse
exacerber l’effet multiplicateur. Salai res et consom ma tion pro bable de la consom ma tion de l’ordre
de 8 %. en forte aug men ta tion
La pro gres sion des salai res ver sés aux Evo lu tion annuelle des mas ses
sala ria les ver séesména ges s’est accé lérée en 2001, tirée
prin ci pa le ment par le sec teur pri vé. La
masse sala riale versée par les entre pri ses
affi liées aux ASSEDIC (sec teur pri vé) a
aug men té de plus de 9 %, contre plus de
7 % en 2000 et près de 5 % en 1999. Si
l’accrois se ment du nombre d’emplois y
con tribue (+ 5,2 %), il ne l’explique pas
-entiè re ment. En l’absence de hausse par
ti cu lière du salaire mini mum, l’aug men -
ta tion de la masse sala riale tra duit une
hausse géné rale des salai res offerts dans
le sec teur pri vé, de l’ordre de 4 % pour
Les sa lai res ver sés par le sec teurl’ensemble des entre pri ses. Les dépen ses pri vé ont for te ment aug men té en
-en frais de per son nel de l’Etat pro gres 2001.
4économie
le ra len tis se ment mon dial
qua trième tri mestre 2001 alors que la
Dé fi cit ac cru de la ba lance com mer ciale crois sance en début d’année appro chait
les 20 %. Enfin, les ven tes de véhi cu les
Avec une hausse de 4,8 %, l’année 2001 Les impor ta tions de pro duits d’habil le- uti li tai res et indus triels ont même dimi -
voit le mon tant des impor ta tions croître ment-cuir et d’édi tion régres sent, après nué de 1,2 % en 2001, mal gré la tenue
de façon moins impor tante que l’an pas une année 2000 par ti cu liè re ment- du salon de l’auto.
-sé (+ 12,6 %). Il faut cepen dant rela ti vi eupho rique.
ser ce cons tat : l’année 2000 avait été
Le défi cit de la balance com mer cialeexcep tion nelle en ce qui concerne le Le chiffre d’affai res
s’est encore accru et s’élève à 17,2mon tant des impor ta tions, tiré par les des entre pri ses aug men temil liards d’euros (+ 5,2 %), mais moins com bus ti bles et car bu rants dans un
que l’an pas sé (+ 12,2 %). Il est dû à la contexte de très forte hausse du prix du
fai blesse des expor ta tions qui n’ont Con som ma tion et inves tis se ment for -pétrole. Cepen dant, hors car bu rants, la
pas pro gres sé (+ 0,8 %) alors que ment la demande inté rieure adressée àpro gres sion des impor ta tions reste plus
l’année 2000 s’était ter minée sur unefaible en 2001 (+ 4,7 % contre 9 %). l’éco nomie réu nion naise. Celle-ci est
forte hausse (+ 17,7 %). On observe-Tous les pos tes connais sent une pro satis faite par la pro duc tion locale et lesmême un tas se ment des expor ta tionsgres sion moindre. En par ti cu lier, mal gré impor ta tions. Avec des impor ta tionsdes pro duits agri co les et des indus tries le salon de l’auto, le poste auto mo bile et
- moins dyna mi ques, les entre pri ses réu -agroa li men tai res (- 0,7 %) car la cam maté riel de trans ports stagne en 2001.
pagne sucrière de 2000, exportée en nion nai ses ont su cap ter la majeure
2001, a été moins favo rable que celle partie de ce sup plé ment de demande et
Mon tant et struc ture des importations de 1999. Au final, le taux de cou ver ture le parc d’entre pri ses s’est accru de façon
des impor tations par les expor ta tions spec ta cu laire (voir enca dré page 3). Le
rejoint le niveau des années 1998 et
chiffre d’affai res sou mis à TVA des1999 (8 %), après une année 2000
entre pri ses réu nion nai ses affiche uneexcep tion nelle. Si l’on se res treint aux
seuls pro duits agri co les et des indus - pro gres sion de l’ordre de 8 %. Avec une
tries agroa li men tai res, le taux de cou - infla tion (hors tabac) de 1,2 %, on peut
ver ture (32,5 %) reste au-des sus esti mer que le volume de l’acti vi té sou -
des années 1998 et 1999, même s’il mis à TVA, seul indi ca teur dis po nible à
diminue par rap port à l’année ce jour pour mesu rer l’acti vi té glo bale
passée (34,4 %). du sys tème pro duc tif, s’est accru d’envi -
ron 7 %. Cet indi ca teur, enta ché d’un
La va leur to tale des im por ta tions cer tain nombre d’impré ci sions, tra duit
a moins aug men té en 2001 qu’en cepen dant une pro gres sion très vive de
2000. l ’acti vi té éco no mique de l’île pour l’année
2001.
La consom ma tion des ména ges a été des cré dit

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