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En 1995, l'activité du commerce de détail a progressé de 1,7 %. La croissance des hypermarchés s'est ralentie, leur chiffre d'affaires augmentant de 3,8 % en volume. Le commerce non alimentaire spécialisé (hors pharmacie) est reparti à la hausse (+ 1,0 %) après trois années de repli. La croissance du commerce de gros a été plus vive que celle de l'année précédente (+ 2,9 % contre + 1,5 %). Les emplois du commerce dans son ensemble ont légèrement augmenté pour la deuxième année consécutive.

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Langue Français

Extrait

N° 443 AVRIL 1996
PRIX : 14 F
LE COMMERCE EN 1995
N. Cloarec, M. Lemaire, E. Nauze Fichet, C. Nivet-Rolen
Division Commerce, Insee
L’ensemble du secteur commerce et répara n 1995, l’activité du commerce de
tion a progressé à nouveau, mais à un rythme
détail a progressé de 1,7 %. La nettement moindre qu’en 1994 : + 1,8 % aprèsE croissance des hypermarchés s’est + 8,0 % (tableau 1). La perspective de la
disparition, à la fin juin, de la "prime" de sou-ralentie, leur chiffre d’affaires augmen-
tien au secteur de l’automobile a renforcé
tant de 3,8 % en volume. Le commerce l’activité de la fin du deuxième trimestre.
non alimentaire spécialisé (hors phar- Les ventes ont fortement reculé ensuite mais
ont retrouvé au dernier trimestre un niveaumacie) est reparti à la hausse (+ 1,0 %)
voisin de celui du début de l’année.
après trois années de rli. Lep a crossani ce
du commerce de gros a été plus vive que Grandes surfaces alimentaires :
peu d’ouvertures de magasinscelle de l’année précédente (+ 2,9 %
de plus de 1 000 m2contre + 1,5 %). Les emplois du com-
merce dans son ensemble ont légère- Les hypermarchés et supermarchés ont réa
lisé environ 41 % du chiffre d’affaires dument augmenté pour la deuxième
commerce de détail. L’activité de leurs ma
année consécutive. gasins est restée très soutenue ( + 3,8 % pour
les hypermarchés et + 3,5 % pour les super
Le ralentissement progressif de la crois- marchés (tableau 2) ). Cependant, le rythme
sance économique en 1995 s’est accompa de croissance des hypermarchés s’est atté-
gné, à l’automne, d’une baisse de la nué en raison d’une moindre progres
confiance des ménages sur l’évolution de sion de leur parc depuis 2 ans. Celui-ci
leur pouvoir d’achat. L’activité du commerces’est étendu surtout par l’ouverture d’hyper
de détail, plutôt étale en début d’année, marchés de grande taille. Ainsi, la surface
s’est nettement raffermie durant les mois dede vente a progressé de 3,5 % tandis que
mai, juin et juillet. La perspective de l’augmen le nombre de magasin n’a crû que de 2,2 %.
tation du taux normal de TVA au 1er août Au 1er janvier 1996, on dénombrait 1 071
semble avoir provoqué des achats anticipéshypermarchés d’une surface moyenne de
sur certains produits non alimentaires. 5 700 m2 (dont 484 de plus de 5 000 m2).
L’activité s’est repliée ensuite mais a connu Le parc des supermarchés s’est développé,
un bon mois de novembre. En volume, le au contraire, par l’ouverture de magasins de
chiffre d’affaires a crû en moyenne annuellemoins de 1 000 m2, non assujettis aux de
de 1,7 %, soit légèrement plus qu’en 1994 mandes d’autorisation d’ouverture. En 1995,
où la croissance avait été de 1,2 %. les maxidiscomptes ont encore assuré
Les achats d’automobiles ont été stimulés parl’essentiel de la progression : avec 234 nou
de nouvelles mesures gouvernementales. veaux magasins, ils représentaient 75 % des
Les ouvertures d’hypermarchés et de supermarchés entre 1986 et 1995
Réglementation de 1973 de la création des grandes surfaces La l : oi
Royer de 1973 (loi d’orientation du commerce et de l’artisanat) soumet
à autorisation de la Commission départementale d’équipement commer-
2cial (CDEC) les créations de magasins de plus de 1000 m dans les
2communes de moins de 40 000 habitants et supérieurs à 1 500 m
dans les autres communes. Les extensions de surfaces de plus de
2200 m sont également soumises à autorisation si elles introduisent le
magasin dans le champ de la loi ou si le magasin a déjà dépassé le
seuil.
Source : Insee, Comptes du commerce
?
INSEE PREMIEREouvertures de supermarchés. Le parc croissance de + 3,0 % succédant à l’habillement et la chaussure consti-
de ces petits supermarchés (674 m2 + 1,0 % en 1994. Au sein de ce secteur, tuent environ 40 % des ventes, ont
en moyenne) atteignait 19 % du nom l’activité du commerce d’articles de également connu une année en repli ;
bre des supermarchés et 13 % de leursport, peu concurrencé par les autres elles ont pâti des grèves des transports
surface de vente, alors qu’il était encoreformes de ventes, a été à nouveau enet des services postaux en fin d’année.
très réduit en 1988. forte expansion (+ 8,8 % après + 9,0 %
Les ouvertures des grandes surfaces en 1994). L’activité des autres sec L’activité des pharmacies
alimentaires de plus de 1 000 m2 se teurs (librairie, papeterie, optique a repris un rythme soutenu
sont réduites depuis 1990. Ce fléchis photographie) s’est stabilisée ou est
sement s’explique par une moins légèrement repartie après deux années La pharmacie, après un net ralentisse
bonne conjoncture économique et par médiocres ; toutefois, la croissance dement de sa croissance en 1994
le ralentissement, depuis 1993, de la la parfumerie s’est ralentie. (+ 2,5 %), a retrouvé, avec une pro
délivrance des autorisations d’ouver Le commerce spécialisé de l’équipe gression de 4,9 %, un rythme voisin de
ture dans l’attente de nouvelles procé ment de la personne a régressé pour celui des années antérieures. La crois
dures. En surface, les ouvertures de la quatrième année consécutive ( 1,5 % sance en volume de la consommation
magasins de 400 à 1 000 m2 consti après 2,2 % en 1994) : les condi de produits pharmaceutiques s’est de
tuent, depuis 3 ans, la majorité des tions climatiques clémentes n’ont pas nouveau accrue avec + 7,7 % contre
nouveaux magasins ( graphique 1). favorisé les dépenses au dernier tri + 1,5 % en 1994. Le maintien des ha
Hypermarchés et supermarchés ont mestre. La vente par correspondance bitudes de prescriptions des médecins
continué d’accroître leurs parts de mar et l’activité des grands magasins, dont a favorisé cette accélération.
ché. Ils ont vendu 60,4 % des produits
alimentaires consommés par les mé L’activité dans le commerce et la réparation automobile
nages (tableau 3). L’activité des petites
Evolution du chiffre d’affaires TTC Valeur
surfaces a reculé à nouveau d’environ
en volume en % 1995 en
– 2 % à – 3 %. Ainsi l’alimentation milliards
1991 1992 1993 1994 1995générale et le commerce alimentaire de F. TTC
spécialisé détenaient respectivement Commerce d’accessoires
9,3 % et 15,8 % du marché des pro et d’équipements automobiles 3,4 - 9,1 2,7 6,3 4,7 12,0
duits alimentaires. Commerce de carburants - 0,4 - 0,8 - 2,8 - 1,2 - 0,6 19,5
Commerce et réparation automobile - 0,5 - 0,1 - 9,1 9,1 2,2 466,9
Réparation automobile 1,7 - 4,9 - 2,0 4,2 - 0,8 53,0Les spécialistes du sport, de
Ensemble du commerce l’électroménager et du bricolage
et réparation automobile - 0,2 - 1,5 - 7,9 8,0 1,8 551,4
ont fortement progressé Source : Insee, Comptes du commerce
La bonne progression du revenu des
ménages jusqu’à l’automne a soutenu L’activité dans le commerce de détail
les achats de produits non alimentai
Évolution du chiffre d’affaires TTC en volume en % Valeurres au premier semestre selon les
1995 en
tendances observées en 1994. L’en
milliards1991 1992 1993 1994 1995
semble du commerce non alimentaire de F. TTC
spécialisé (hors pharmacie) a crû ainsi
Hypermarchés (2500 m2 et plus) 6,1 5,1 5,2 4,9 3,8 466,2
de + 1,0 % après trois années de repliSupermarchés (400 à 2500 m2) 2,7 3,3 3,7 3,1 3,5 299,3
et malgré le recul persistant du com Magasins populaires - 6,8 - 1,3 - 4,1 - 1,6 - 0,9 22,2
merce spécialisé de l’équipement de Petites surfaces d’alimentation générale - 7,2 - 1,4 - 3,2 - 3,0 - 3,4 81,1
la personne (graphique 2). Alimentation spécialisée - 2,5 0,1 - 2,5 - 3,9 - 2,1 130,3
L’activité du secteur de l’équipement du Ensemble du détail à prédominance
foyer a progressé pour la deuxième année alimentaire 1,9 2,9 2,6 2,3 2,2 999,1
consécutive (+ 2,0 % après + 0,8 %). En
Commerce non alimentaire non
effet le commerce de l’électroménager spécialisé 0,4 0,0 - 0,8 - 0,6 - 2,2 68,1
(produits bruns et blancs) a été très actifPharmacies 4,4 5,2 5,3 2,5 4,9 135,9
(+ 5,7 % après + 3,0 % en 1994 et Commerce non alime

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