Valeur ajoutée par secteur

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En 2005, les entreprises ayant dépassé au moins une fois le seuil de 150 000 euros de chiffre d’affaires (CA) depuis 1995 sont au nombre de 556. À elles seules, elles ont réalisé plus de 95 % du CA de l’ensemble des entreprises soumises à déclaration des bénéfices industriels et commerciaux et à l’impôt sur les sociétés, un CA en progression de 12,3 % par rapport à 2004.

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Extrait

8 ECONOMIE… 8.2 Valeur ajoutée par secteur
n 2005, les entreprises ayant dépassé DÉFINITIONS : Les grandes entreprises par secteur d’activité en 2005au moins une fois le seuil de 150 000 La Valeur Ajoutée (VA) est ce quiEeuros de chiffre d’affaires (CA) depuis reste à l’entreprise après paiement des
1995 sont au nombre de 556. À elles seules, coûts directement liés à la production.
elles ont réalisé plus de 95 % du CA de l’en- Elle est calculée en retranchant de la va-
semble des entreprises soumises à déclara- leur de la production la consommation
tion des bénéfices industriels et commerciaux intermédiaire, c’est-à-dire les biens et ser-
et à l’impôt sur les sociétés, un CA en progres- vices transformés ou entièrement
sion de 12,3 % par rapport à 2004. consommés au cours du processus de
La Valeur Ajoutée (VA) dégagée en production.
2005 par ces grandes entreprises s’élève à L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE)
227 millions d’euros, ce qui représente 26 % est obtenu en retranchant de la VA les
de leur production. La modestie de la crois- charges salariales et les impôts et en
sance de la VA (+ 7,3 % par rapport à 2004) ajoutant les subventions.
au regard de celle observée les années pré-
La Branche Unité Fictive (BUF) : dans
cédentes tire essentiellement son origine des
les comptes des sociétés financières, les Sources : Insee - Direction des Services Fiscaux - Unité : millions d'eurosdépenses croissantes en matières premières
paiements d’intérêts sont considérés
(renchérissement des produits pétroliers, de
comme une forme de revenu de la pro-
l’acier…).
priété. En comptabilité nationale, ils sont
Particulièrement touchés par ces sur- la rémunération d’un service et doivent Croissance de la VA et du CA depuis 2001
coûts, les secteurs de l’agriculture et de l’In- être enregistrés dans le compte de pro-
dustrie (y compris énergie) ont vu leur VA duction et contribuer positivement à la
baisser en 2005. Le commerce demeure le V a le ur a jo u té eVA. Dans le cas contraire, l’EBE et la VA % 15,1
plus gros contributeur à la croissance : sur les des banques seraient sous-évalués. Pour
15 Ch if f re d 'a f f a ire s7,3 points de croissance de l’ensemble des garder une cohérence globale, on
12,3 12,3secteurs, 3,1 points lui sont imputables, sous ajoute la BUF qui fait apparaître dans son 10,8
10,7les effets cumulés de la progression impor- 10,2compte de production la consommation 9,6 9,7
tante de sa VA (+ 12,0 %) et de son poids (le intermédiaire correspondant exacte- 10
commerce représente 26 % de la VA totale). ment aux services bancaires financés 7,37,1
Mais c’est le secteur des transports qui a été par les intérêts nets. étant donné que
le plus dynamique en 2005, avec une pro- cette consommation est le seul poste
gression de 23,1 % de sa VA. 5non nul des comptes de la BUF, la VA de
En 2005, les grandes entreprises maho- la branche est négative. panel panel panel panel panel
raises ont dégagé un excédent brut d’ex- 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2 0 04 /0 5
ploitation (EBE) de 95 millions d’euros, en
Pour en savoir plus : Sources : Insee - Direction des Services Fiscauxprogression de 10 % par rapport à l’année
précédente. Cependant, cette croissance  MAYOTTE RESULTATS n°6 « Activité des
est tirée par seulement quatre secteurs sur plus grandes entreprises mahoraises en
huit, la plus forte augmentation revenant au 2005 » - mars 2007.
secteur des transports (+ 52,4 %).  INSEE INFOS n°27 «Les grandes entre-
prises mahoraises en 2005 ».
TEM 2010 92 INSEE MAYOTTE INSEE MAYOTTE 93 TEM 2010