Les différentes formes de la croissance urbaine
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En 1999, sept aquitains sur dix résident dans l'espace urbain. Variation de la population des différents espaces en Aquitaine entre 1990 et 1999 (aires urbaines, pôles urbains, couronnes périurbaines). Variation de la population des aires urbaines (délimitation 1999). L'extension teritoriale compense parfois un léger déclin démographique. Variation annuelle de la population des différentes composantes des aires urbaines d'Aquitaine entre 1990 et 1999. Plus d'emplois que d'actifs dans les pôles, l'inverse dans les couronnes. Tableaux, graphiques, méthodologie, pour en savoir plus, définitions.

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Langue Français

Extrait

LE QUATRE PAGES
INSEE AQUITAINE
LESDIFFÉRENTES FORMES
DE LACROISSANCE URBAINE
En 1999, sept Aquitains sur dix
vivent en milieu urbain, soit en ville,
soit dans un territoire directement
Comme en 1990, l’Aquitaine compte aujourd’hui
sous son influence.
17 aires urbaines. Trois aires ont gardé leur structure
Depuis 1990, l’espace à dominante urbaine territoriale de 1990, les quatorze autres ont étendu peu
ou prou leur périmètre. L’ensemble de ces 14 airesde l’Aquitaine s’est accru de 269 000
s’est accru de 213 communes provenant danshabitants, à la fois par son extension
presque neuf cas sur dix de l’espace à dominante
territoriale et par sa densification.
rurale, le reste correspond à d’anciennes commu-
Amorcée dans la période intercensitaire nes multipolarisées de 1990.
précédente, la progression
Cet ajout important de communes, associé à l’appari-
de l’urbanisation reste plus rapide
tion de 29 nouvelles communes multipolarisées,
à l’ouest qu’à l’est de la région. n’est pas sans conséquences sur le paysage urbain.
Dans la plupart des aires se produit Trois nouveaux espaces urbains multipolaires viennent
s’ajouter à celui déjà existant de Bayonne-Hendaye :un phénomène d’étalement urbain ;
Bordeaux-Arcachon-Libourne-Langon, Agen-Ville-les ménages quittent le cœur des villes
neuve-sur-Lot et Pau-Oloron-Ste-Marie. A eux quatre
pour s’installer en périphérie.
ils regroupent 1 695 000 habitants, soit les cinq
En termes d’emplois, les pôles urbains sixièmes de la population vivant dans l’espace à
sont les plus attractifs : en moyenne, dominante urbaine. L’espace urbain multipolaire
de Pau-Oloron s’étend au-delà des limites des Py-90% des emplois de l’aire y sont localisés.
rénées-Atlantiques. Prenant le nom de Pau-Tarbes
de par sa contigüité avec les aires urbaines de
Lourdes et de Tarbes, il représente une zoneA la suite du recensement de la population de
urbaine interrégionale de 384 000 habitants.1999, le zonage en aires urbaines a été actualisé.
Ce zonage prend en compte les déplacements Sept Aquitains sur dix résident
domicile-travail entre la ville et sa périphérie d’une dans l’espace urbain
part, et d’autre part, ceux d’une fraction importante
Désormais 2 033 000 Aquitains, soit 70%, résident
de la population travaillant en ville et vivant dans de
dans l‘espace à dominante urbaine composé de
petites communes à caractère rural. La proportion
786 communes. Dans ces conditions, l’Aquitaine
élevée de cette population active permet alors aux
demeure moins urbanisée que l’ensemble de la
communes concernées d’intégrer l’espace à domi-
France où cette proportion atteint 82%. Le poids de
nante urbaine (cf. méthodologie).
l’espace urbain du «Grand bassin parisien», qui
Ainsi depuis une quarantaine d’années la France compte 16 millions d’habitants, explique en partie
s’est fortement urbanisée, mais pas seulement dans cet écart avec l’Aquitaine. Sans cet espace, la part de
la population qui réside dans l’espace à dominanteles régions traditionnellement denses. L’Aquitaine
fait partie de ces régions qui, d’un caractère rural urbaine du reste de la France s’élève quand même à
assez prononcé il y a encore cinquante ans, a suivi 75%. L’existence d’autres grands espaces urbains in-
à son rythme l’évolution métropolitaine. terrégionaux tels que ceux de l’«Est» (4,9 millions),INSEE
AQUITAINE
INSTITUT NATIONAL
DE LA STATISTIQUE
ET DES ÉTUDES
ÉCONOMIQUES
o
N 94
AVRIL 2001Variation de la population des différents espaces en Aquitaine entre 1990 et 1999
Délimitation 1990 Solde " extension-réduction" 1999 Délimitation 1999
Catégorie d'espaces Communes PSDC PSDC Var. Communes PSDC PSDC Var. Communes PSDC PSDC Var.
(Effectif) 1990 1999 annuelle (Effectif) 1990 1999 annuelle (Effectif) 1990 1999 annuelle
(%) (%) (%)
Aires urbaines 490 1 725 993 1 819 450 0,59 213 133 749 139 541 0,47 703 1 859 742 1 958 991 0,58
dont
Pôles urbains 155 1 425 841 1 492 915 0,51 61 88 894 94 875 0,73 216 1 514 735 1 587 790 0,52
Couronnes périurbaines 335 300 152 326 535 0,94 152 44 855 44 666 -0,05 487 345 007 371 201 0,82
Communes multipolarisées 54 38 424 40 679 0,63 29 29 114 33 522 1,58 83 67 538 74201 1,05
Espace urbain 544 1 764 417 1 860 129 0,59 242* 162 863 173 063 0,68 786 1 927 280 2 033 192 0,60
Espace rural 1 746 1 031 413 1 048 230 0,18 - 240 -162 863 -173 063 -0,68 1 506 868 550 875 167 0,08
Aquitaine 2 290 2 795 830 2 908 359 0,44 2 292 2 795 830 2 908 359 0,44
* y compris Bourdettes et Garris dissociées respectivement de Nay et St-Palais (Pyrénées-Atlantiques) à compter du 01/01/97.
PSDC : population sans doubles comptes
Source : Insee - Recensements de la population de 1990 et 1999
de «Rhône et Alpes» (4,8 millions), du Entre ces deux dates, près des deux tiers ces relatives de population par exten-
«Grand Delta méditerranéen» et du de l’accroissement démographique de sion et une nette stagnation de la densi-
«Nord-Pas-de-Calais» (3,8 millions l’espace urbain aquitain sont le fait de fication. Dans ces aires, comme dans
d’habitants chacun) justifie encore cette la seule extension de son territoire, le celle de Pau, l’intégration importante
proportion. reste relevant de sa densification. La de communes dans les pôles est à
seule aire de Bordeaux apporte 55% de l’origine de l’extension des couronnes
Pour autant la différence Aqui- l’accroissement total de population par périurbaines.
taine-France métropolitaine tend à se densification des aires urbaines et 31%
A l’opposé, l’accroissement de popu-réduire. Entre 1990 et 1999, la progres- par extension territoriale.
lation résultant de la densification sesion annuelle moyenne de la popula-
L’extension territoriale manifeste particulièrement dans lestion de l’espace à dominante urbaine
compense parfois un léger aires de l’ouest de la région. Arca-de l’Aquitaine s’élève à +0,60%. Son
déclin démographique chon, Hendaye, Bayonne, mais aussirythme a légèrement ralenti depuis la
Bordeaux, Langon et Dax enregistrentpériode 1982-1990 où elle atteignait Les extensions de certaines aires mas-
les plus fortes hausses de population àquent parfois une stagnation, voire un+0,93% par an. Néanmoins, elle reste
territoire constant.plus rapide que celle de l’espace à do- déficit, des mouvements naturel et mi-
minante urbaine de la France qui, entre gratoire. C’est le cas des aires de Berge-
Au total, à champ constant et dans la dé-
1990 et 1999, a atteint +0,43% par an rac, Villeneuve-sur-Lot et, dans une
limitation de 1990, les seuls mouve-
contre +0,66% pour la période inter- moindre mesure, de Sarlat-la-Canéda
ments naturel et migratoire de
qui enregistrent les plus fortes croissan-censitaire précédente.
population ont permis à l’espace urbain
de s’accroître de 95 700 habitants.
Variation de la population des aires urbaines entre 1990 et 1999
(délimitation 1999)
Les aires urbaines se structurent selon
Population sans doubles comptes Taux de variation annuel moyen (%)
trois composantes : le pôle urbain,Aires urbaines dû au solde du de la1990 1999 total
pôle couronnenaturel migratoire
Bordeaux 871 234 925 253 0,67 0,37 0,30 0,63 0,84 Les différentes structures d’aires urbaines
Pau 207 182 216 830 0,51 0,23 0,28 0,49 0,57
Les aires urbaines sont composées d’un pôle ur-Bayonne 198 563 213 969 0,83 -0,07 0,90 0,67 1,70
Agen 91 368 94 659 0,39 0,20 0,19 0,25 0,81 bain et d’une couronne de communes monopo-
Périgueux 89 664 91 585 0,24 0,00 0,24 0,04 0,70 larisées. Le pôle urbain est lui-même formé
Bergerac 72 212 72 891 0,10 -0,25 0,35 0,03 0,44 d’une ville-centre et d’une banlieue. En France,
Mont-de-Marsan 52 390 54 577 0,45 0,27 0,18 0,39 0,60
une centaine d’aires urbaines ne comportent
Arcachon 47 141 54 204 1,56 -0,18 1,74 1,56 ///
toutefois pas ces trois composantes. En Aqui-
Dax 46 755 49 219 0,57 -0,11 0,68 0,48 0,85
taine, elles sont trois (Sarlat-la-Canéda etVilleneuve-sur-Lot 44 927 44 841 -0,02 -0,13 0,11 -0,07 0,77
Hendaye : pas de banlieue, Arcachon : pas deLibourne 30 907 31 662 0,27 0,11 0,16 0,33 -0,19
couronne périurbaine). Parmi celles qui les pos-Marmande 30 282 29 930 -0,13 -0,06 -0,07 -0,16 -0,02
Oloron-Ste-Marie 22 031 21 994 -0,02 -0,24 0,22 -0,06 0,08 sèdent, le poids en population de chacune d’el-
Sarlat-la-Canéda 17 102 17 347 0,16 -0,07 0,23 -0,23 0,67 les est très variable d’une aire à l’autre. Certains
Hendaye-Irún (E) 12 272 13 427 1,00 0,00 1,00 0,94 2,02 pôles urbains sont formés d’une agglomération
Orthez 12 349 12 248 -0,09 -0,13 0,04 -0,04 -0,46 comportant plusieurs villes-centres. En Aqui-
Langon 10 673 11 423 0,76 0,17 0,5

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