Mae Woei Clo, un village karen
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Description

Découvrez le projet de l'association Terres Karens pour les tisserandes karens du village de Mae Woei Clo.

Informations

Publié par
Publié le 06 novembre 2011
Nombre de lectures 348
Langue Français
Poids de l'ouvrage 27 Mo

Extrait

Qui sont les KARENS ?
Le peuple karen vit dans la zone montagnarde qui sépare la Thaïlande et la Birmanie, au Nord-Ouest de l’ancien Royaume de Siam, dont on a reproduit une carte à gauche.
300 000 karens habitent côté Thaïlande, disséminés dans un peu moins de 1000 villages enfouis dans une jungle épaisse et difficile d’accès. Certains, comme Poblaki, ne sont joignables qu’au terme de 12 heures de marche à pieds pendant la saison des pluies.
Les karens sont restés longtemps à l’écart des processus du développement, et souhaitent aujourd’hui l’initier, sans renoncer à leur identité ou à leurs traditions.
On y accède par la route de la frontière à partir de MaeSot, deuxième ville de la province de Tak.
Un village karen isolé dans les montagnes qui forment la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie.
Mae Woei Clo est un village thaïlandais, à 13km à vol d’oiseau de la frontière birmane.
On prend ...
l’AUTOCAR de nuit (8h de route)
Pour y aller ...
à partir de la gare de MOCHIT, à Bangkok
à MAESOT, le SANKTEO
par la route de la frontière (4h de route)
à MAETOWO,
la PISTE pour 13 km (1h30 de route)
C’est là qu’est née la coopérative des tisserandes, un projet qui leur permet de valoriser une activité traditionnelle de tissage et d’assurer par là-même le développement de leur village tout en préservant un savoir-faire millénaire.
Bienvenue à MAE WOEI CLO !
Tout d’un coup des maisons, tout au bout de la piste, après 13km de cahots.
On aperçoit des habitations à travers la végétation luxuriante. Elles s’étalent à flancs de coteaux et surgissent du paysage dans lequel elles s’intègrent parfaitement, parce qu’elles sont construites avec le bois et le feuillage des arbres environnants.
Il n’y a pas d’électricité, pas d’internet, et le téléphone ne capte qu’à plus de six heures de marche.
Les toits sont en feuilles de palmier ...
Un ingénieux dispositif à palmes actionnées par le courant permet d’écosser les grains de riz récoltés à la rizière, à près de deux heures de marche du village. Les rizières se sont éloignées des maisons avec le temps, parce que la terre s’épuise au fil des ans.
Le piment, le riz et les fruits de la jungle forment la base de l’alimentation. Dans chaque maison, des sacs de riz sont empilés dans un coin.
Le seul bâtiment en dur est l’église, fier vaisseau qui se dresse au milieu de la colline. C’est d’ailleurs le premier bâtiment que l’on voit en arrivant. Quelle surprise.
 côté, l’école en bois de tek. Elle accueille 120 élèves, qui viennent pour certains des villages environnants (deux heures de marche). Ils sont pensionnaires.
Seul un pont en béton, construit par l’administration thaïlandaise en 2011, résiste aux assauts de la rivière aux premiers jours de juin.
Les maisons bordent la rivière de Moei. Des passerelles éphémères, emportées dés l’arrivée des pluies, permettent d’aller d’une rive à l’autre.
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