ent valeurs a les lMeasneangseémnsionstesnoerilpiurq
oland axelaire ondateur et directeur général de esponsibilit anagement esponsable de séminaires à EC, ajeure lternative anagement
ratiquer unmanagementc’est se poser la question de la raison d’être de nos actions tant aupar les valeurs niveau de l’organisation globale - la société - que du département auquel on appartient ou encore de soi-même Le « pourquoi » d’une action est le sens de celle-ci le « comment » en décrit les valeurs qu’elle porte et le « quoi » donne la responsabilité qu’on veut porter à travers cette action
Le seul moen d’être duralement en équilire dans un monde mouant est d’aller rechercher une orme d’ancrage, qui est la raison d’être de l’ensemle de nos actes Pour les entreprises, cette approche induit une remise en question complète, qui a de leur mission à la relation qu’elles entretiennent aec l’ensemle de leurs parties prenantes Cette démarche conduira à l’émergence de noueaubusiness models
Le monde qui nous entoure connaît de proondes mutations, qu’elles soient économiques course erénée à la croissance, sociétales flamée démographique et poussées migratoires ou technologiques interconneion du monde entier et eplosion de la masse d’inormations disponiles Ce changement est structurel l est, en eet, ien question ici de la « crise » du grec krisis décision qui a métamorphosé notre uniers en quelques décennies à peine et impose de trouer une autre oie, et non de ces épisodiques souresauts éranlant surtout les marchés financiers et, par ricochet, l’économie réelle
Ces mutations radicales, empêchant tout retour en arrière, ont modifié nos rapports au monde, au temps, à l’espace et au autres, ainsi que le décrit admiralement ichel Serres danse Temps des crises ntre 5 et auourd’hui, dans les pas occidentau, le monde agricole est passé de 5 à de la population, ce qui induit une terrile rupture aec la erre Le pasage humain s’est modifié, de même que les structures sociales et politiques Notre rapport au corps et à la sourance n’est plus celui du temps où les emmes « enantaient dans la douleur » Notre rapport à la ie n’est plus le même non plus depuis l’inention de la ome atomique
algré la perte de nos repères ondamentau, la société dans son ensemle, l’entreprise, les personnes qui nous entourent continuent à eiger de nous d’être perormants, fleiles, innoants re, uniques ais comment deenir ou rester eficace dans un monde en totale rupture aec son passé
egritatorkcom tens,sSelreerchie Temps des crises, Le Pommier, Collection aniestes, pages,
Les Cahiers de riedland n° - ersemestre
Le seul moen d’être duralement en équilire dans un monde mouant est de se construire un ancrage ort Comment n s’interrogeant sur le SNS de l’ensemle de nos actes l importe non seulement de questionner le sens de notre rôle sociétal, de notre rôle dans l’entreprise, de notre rôle personnel, mais aussi d’aorder le sens sous ses diérentes acettes n eet, le sens, c’est tout à la ois une direction dans quelle direction ais-e , un ondement ma ie, mon traail, mon uniers reposent-ils sur un socle Le eu oen d’être durabeent endie,sloalrsetnrpiaosdedoonsacemeemidenuspnoisnequhicellueq éuiibre dan un onde ouvanttes et de e contruire un ancrae ortleelse-tecqeuelaissemonitniuitnoumteeudgdeineernimonsiensriso
Revenir à sa raison d’être le « pourquoi » des choses
n gestion des entreprises, se poser la question du « pourquoi », c’est reenir à la raison d’être de l’entreprise, c’est-à-dire à sa mission nsuite seulement, émergeront la question du « comment » aleurs et celle du « quoi » responsailité is-à-is des parties prenantes
Pour certains, une entreprise qui tente de changer le regard que le monde etérieur porte sur elle ne ait que répondre au sirènes dugreenwashingou éco-lanchiment ien n’est plus au n eet, seul celui qui touche à la mission de son entreprise n’est plus dans le paraître, mais dans l’être il n’est plus dans la réactiité, mais dans la pro-actiité l eamine sa raison d’être aec des eu diérents, non pas en termes nomrilistes mais aec le regard de chaque partie prenante collaorateurs ou collègues, clients internes ou eternes, ournisseurs ou partenaires n agissant de la sorte, la raison d’être de l’entreprise acquiert du sens pour elle-même, mais aussi pour l’ensemle de son éco-sstème Grâce à cette smiose, les parties prenantes de l’entreprise deiendront des alliés dans la réalisation de sa mission
ne telle ision des choses n’est pas encore la tendance dominante dans le monde économique occidental Danone en rance, Philips au Pas-as et micore en elgique sont des eemples très éocateurs d’entreprises qui ont eu De u en u d’oraniationle courage et l’audace de repenser leur coencent à ’interroer ur e enraison d’être À leur suite, de plus en plus roond de eur activitéasitaginocmmnosd’ortnresi’tnàneeclersurogeueleddnoorpsésitictars r sen Lorsque la P se met en scène au traers de métiers spécifiques, comme celui de poseur de oies, accompagné du slogan «on métier, c’est aire en sorte ue km de voies soient opérationnelles uand vous vous levez à h», on peut oir une simple campagnenitegkramou, plus proondément, le ruit d’une réfleion sur sa mission J’ai la ailesse – ou l’espoir – de croire que la P s’inscrit dans ce second schéma et entre ainsi de plain-pied dans le èmesiècle
e greenwashingest un procédémarketingutilisé par une organisation dans le ut de donner, à l’opinion pulique, une image écologique responsale La plupart du temps, l’argent est daantage inesti en pulicité « erte » que pour de réelles actions en aeur de l’enironnement
L CNSCN D SNS L PNC
comment » et repenser le « quoi »Réfléchir au « ne ois résolue la question – itale – du « pourquoi », que aire très concrètement pour aller de l’aant Je oudrais suggérer ici quelques actions concrètes à mettre en œure dès demain afin de ous permettre, ainsi qu’à otre entreprise, de mieu gérer les tensions que ous suisse chaque our
Déeloppe des aleurs qui soient collecties, qui peuent être comprises et partagées par et aec les autres
Celles-ci deront être déclinées en attitudes et comportements is-à-is de chacune des parties prenantes et appliquées par ous en premier
nalse otre éco-sstème en décriant, pour chaque partie prenante, sa ision et ses attentes
Ceci ous permettra de construire, aec chacune d’elles, une stratégie appropriée en onction des influences que ous ae sur elle ou qu’elle a sur ous, par eemple des relations de collaoration, de on oisinage, d’innoation ou de négociation
SÉS ÉS
Degré d’impact de l’enironnement sur l’entreprise
NNN
N SNG
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NÉGCN
Degré d’impact de l’entreprise sur son enironnement
eisite os architectures structures et organisations pour permettre à celles-ci de mieu appréhender des méthodes de gestion plus participaties telles que l’intelligence collectie, le orum ouertet l’holacratie
suiant un collecti possède les ressources d’intelligence nécessairesLe principe de l’intelligence collectie repose sur le constat pour aire ace à une situation complee, à condition de créer les conditions pour que cette intelligence s’eprime Le orum ouert est une méthode de acilitation eficace permettant de traailler en groupe et d’eercer leleadershipde manière à susciter l’enthousiasme, la créatiité, la collaoration et l’engagement personnel L’holacratie™ ore une méthode de gouernance participatie qui permet au entreprises de déelopper leur agilité dans le changement et de maintenir un alignement de leur organisation sur leur raison d’être
Les Cahiers de riedland n° - ersemestre
n remettant l’humain au centre tout en conserant les notions de perormance et d’eficacité, ous permettre à otre organisation de sortir d’une intelligence strictement pramidale pour entrer dans une orme d’intelligence plus coopératie et plus gloale en réseau
aorise de nouelles compétences comme la fleiilité, qui permet de poser un regard neu sur les choses et de ous dégager de os certitudes
L’intégrité pour garder une cohérence entre l’être et le aire et ous donner cet ancrage, cette colonne ertérale qui rend raonnant l’interdépendance pour construire des relations de collaoration plutôt que de concurrence et pour co-créer aec otre enironnement ainsi que la transparence pour donner de la crédiilité à otre message et partager ouertement os intentions
Compléte os indicateurs classiques de perormance reposant sur les résultats du passé par des indicateurs de durailité et de résilience, orientés ers le utur
Dans la première catégorie figurent, par eemple, la satisaction des consommateurs clients, la satisaction des emploés, la fidélité et la solidité des ournisseurs, l’image de marque de l’entreprise Dans la seconde catégorie se rangent la cartographie des risques et leurs impacts sur le onctionnement de l’entreprise, l’eistence d’un organigramme de remplacement, d’un plan de continuité pour les diérentes actiités de la société, d’un plan de gestion de crise, d’un plan d’aaires préisionnel par scénarios pour les années à enir, toutes choses qui permettent de retrouer sa perormance au plus ite après une crise due à des acteurs eternes ou internes
ers de nouveau modèles d’entreprises
De plus en plus d’entreprises reisitent leur mode de onctionnement et se asent sur de noueau modèles, comme l’économie de la onctionnalité5, l’économie circulaire, aussi appeléecradletocradle, ou encore l’écologie industrielle Ces noueau tpes de production et de commercialisation ont un impact sociétal susceptile de modifier notre rapport à l’autre nous deenons des co-utilisateurs, à la responsailité collectie plutôt qu’indiiduelle, à la propriété du ien prié ers le Deeuruodeendeuodn’cteinotnrenerieentreevtiiteentien commun et, enfin, au temps de l’osolescence programmée à la qualité baent ur de nouveau odèedurale
5’Lcénomoeidealonctionnalitésnocetsiàeriaapuersenicrlu’euodu’asegenpnitqulutôeieleêm-iulnmeminoco’é L e circulaire consiste à optimiser les flu d’énergie et de matière à l’échelle d’un sstème la alorisation des déchets – dansL’écologie industrielle ise un usage optimal de l’ensemle des ressources – pas seulement le cadre conceptuel de l’écologie scientifique
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eadershipauthentique ision – ission – aleurs inspirantes Gestion pro-actie de son enironnement rchitectures ouertes et co-créaties 5 Compétences qui aorisent l’équilire dnamique ndicateurs de résilience et de durailité Démarche de progrès continu
L’approche gloale que e iens d’éoquer et qui est résumée dans la spirale ci-dessus permet de générer un équilire dnamique et pérenne qui conduitin fineà la perormance, tant indiiduelle que collectie, et au raonnement dans son propre éco-sstème De contraignantes, les tensions générées par notre enironnement deiennent alors stimulantes