Mieux connaître le sol de son jardin
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Description

Mieux connaître le sol de son jardin Chaque terre possède sa spécificité. Des particularités en termes de qualité nutritive, de présence de roches, de type de sol (argileux ou calcaire, par exemple)... Et évidemment, pas question de planter un légume gourmand sur un terrain pauvre. L'évaluation du sol s'avère donc une étape décisive et incontournable avant toute mise en culture. Types de terre Avant la mise en place de tests, un minimum de connaissances s'impose. Première indication importante Quatre catégories peuvent être distinguées : les sols argileux, sablonneux, calcaires et les terres humifères. Une terre idéale contient un peu de chaque élément : environ 65% de sable, 20% d'argile, 10% de calcaire et 5% d'humus. Un plus grand pourcentage de l'une de ces catégories permet donc de décider de la case où se place tel ou tel sol. Comment les reconnaître ? - Les terres argileuses sont de couleur rougeâtre, très dures, compactes et imperméables. Il ne s'agit évidemment pas d'un terrain très accueillant pour la majorité des plantations. Un apport en sable ou en fumier s'avère nécessaire pour rendre l'ensemble plus perméable. - Les terres sableuses se montrent, elles, capricieuses dans un autre sens, puisqu'elles ne retiennent pas l'eau et s'avèrent généralement pauvres en éléments nutritifs. Là encore, du fumier, notamment, leur donne de la consistance. - Les terres calcaires ?

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Publié le 02 août 2011
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Langue Français

Extrait

Mieux connaître le sol de son jardin

Chaque terre possède sa spécificité. Des particularités en termes de qualité nutritive, de présence de roches, de type de sol (argileux ou calcaire, par exemple)... Et évidemment, pas question de planter un légume gourmand sur un terrain pauvre. L'évaluation du sol s'avère donc une étape décisive et incontournable avant toute mise en culture.

Types de terre

Avant la mise en place de tests, un minimum de connaissances s'impose. Première indication importante Quatre catégories peuvent être distinguées : les sols argileux, sablonneux, calcaires et les terres humifères. Une terre idéale contient un peu de chaque élément : environ 65% de sable, 20% d'argile, 10% de calcaire et 5% d'humus. Un plus grand pourcentage de l'une de ces catégories permet donc de décider de la case où se place tel ou tel sol. Comment les reconnaître ? - Les terres argileuses sont de couleur rougeâtre, très dures, compactes et imperméables. Il ne s'agit évidemment pas d'un terrain très accueillant pour la majorité des plantations. Un apport en sable ou en fumier s'avère nécessaire pour rendre l'ensemble plus perméable.

- Les terres sableuses se montrent, elles, capricieuses dans un autre sens, puisqu'elles ne retiennent pas l'eau et s'avèrent généralement pauvres en éléments nutritifs. Là encore, du fumier, notamment, leur donne de la consistance.

- Les terres calcaires ? D'apparence, elles se montrent légèrement blanchâtres, renvoyant beaucoup de chaleur en été, et très friables. Côté défauts, elles se craquellent facilement et sont souvent très rocailleuses, sans retenir l'eau efficacement. De nouveau, du fumier peut apporter des éléments nutritifs, tout comme la tourbe.

- Les terres humifères affichent un fort taux de matières organiques décomposées (humus). Visuellement, elles apparaissent noircies. Évidemment riches en éléments nutritifs, elles condensent d'importantes doses d'azote. Ces terres s'avèrent accueillantes pour des plantes telles que la rhubarbe, les salades, les poireaux, les céleris, les choux...

Cycle et écosystème

Afin de bien identifier son sol, il faut connaître quelques principes de base. Comme l'écosystème que constitue la terre : les feuilles de végétaux captent ainsi l'énergie du soleil pour fabriquer des hydrates de carbone, à partir du dioxyde de carbone contenu dans l'air. Les plantes récupèrent aussi la matière carbonique et les nutriments présents dans le sol. Elles fabriquent à partir de là les protéines nécessaires à leur croissance. Quand les feuilles et autres déchets végétaux tombent sur le sol, à l'automne, ils pourrissent et nourrissent ainsi les micro-organismes qui vivent dans la terre. Ces résidus deviennent par ce biais des minéraux... ensuite utiles aux plantes la saison suivante. Ce cercle vertueux demande donc de la patience avant de disposer d'un sol riche. Une terre laissée à l'abandon plusieurs années, sans réelle végétation, s'avère évidemment peu propice à la grande récolte dès la première année !

Le taux d'acidité

La majorité des plantes La majorité des plantes aime la neutralité. Donc un PH (potentiel hydrogène) neutre. C'est la mesure de ce dernier qui permet de connaître le degré d'acidité. Un sol est acide si le pH est inférieur à 7 et basique s'il est supérieur à 7. Comment connaître le pH ? Il existe des kits de test très précis, disponibles en jardinerie.

Analyse précise

Comment bénéficier d'une analyse précise de votre sol ? Le moyen le plus fiable serait de passer par un laboratoire spécialisé en leur apportant des échantillons. Des indices peuvent néanmoins vous permettre de vous abstenir de cette analyse «officielle» : la couleur de la terre, sa texture molle ou compacte... Effectuez aussi des tests simples, comme celui qui consiste à malaxer une poignée de terre avant de la laisser tomber au sol. Le fait qu'elle reste intacte trahit une forte présence d'argile ; si elle se désagrège, cela traduit l'importante proportion de sable. En revanche, une motte de terre qui se casse sans s'effriter en petits grains traduit des pourcentages proches de la terre idéale.

Un échantillon test

Autre test simple : prélevez un important échantillon de terre. Examinez ensuite la couleur. Foncée avec des restes de débris végétaux ? Un sol riche en humus. Blanchâtre ?

Sol calcaire. Des tons rouge-orangé ? Sol argileux. Poursuivez en sondant le nombre de verres de terre présents dans l'échantillon. En retirant par exemple un carré de 30 cm de côté pour 15 cm de profondeur, vous disposez d'un échantillon suffisant. Seulement 1 ou 2 vers, voire 0 ? Clairement, votre sol manque de matériaux organiques. Le compost ou le fumier, entre autres, s'imposent. Entre 5 et 10 vers, le bilan est honorable mais accepterait un petit coup de pouce. À plus de 10 vers : pas de souci, votre sol est bel et bien riche ! Enfin, un simple clin d'oeil peut parfois suffire à déterminer la nature d'un sol. En repérant les herbes qui y poussent. La bruyère et les rhododendrons témoignent par exemple d'un degré d'acidité proche de la neutralité (lire encadré «Le taux d'acidité»), alors que les sols calcaires sont en général basiques, ceux sableux et les terres humifères plus acides.

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