Vidéo et identité
352 pages
Français

Vidéo et identité , livre ebook

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352 pages
Français

Description

A l'heure de la révolte mobile et du média citoyen, cet essai a pour ambition de revenir sur quatre décennies de pratiques vidéographiques au Brésil, en France et en Turquie, pays choisis pour la particularité de leurs rapports respectifs à l'identité collective : la jeune identité turque née des cendres de l'empire ottoman, entre Occident et Orient, l'identité postcoloniale brésilienne fondée sur l'hybridité, l'identité française à l'épreuve de l'immigration.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2014
Nombre de lectures 46
EAN13 9782336337159
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

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Extrait

Melis TEZKAN
VIDÉO ET IDENTITÉ PRATIQUES D’ARTISTES AU BRÉSIL, EN FRANCE ET EN TURQUIE
Essai
Préface de Françoise Parfait
Série Arts Vivants
OUVERTUREPHILOSOPHIQUE
Vidéo et identité Pratiques d’artistes au Brésil, en France et en Turquie
Collection « Ouverture philosophique » SérieArts vivantsDirigée par Jean-Marc Lachaud, Professeur à l’Université de Strasbourg et par Martine Maleval, Maître de conférences à l’Université Paul Verlaine – Metz La sérieArts vivantsa pour objectif de publier des ouvrages individuels ou collectifs, affirmant des parti pris esthétiques se confrontant aux enjeux des théories et des pratiques scéniques e qui s’exprimèrent au cœur de la modernité du XX siècle et qui, plus particulièrement, se déclinent depuis quelques années dans les domaines de la performance, du théâtre, du théâtre de rue, du théâtre gestuel, du théâtre de marionnettes, de la danse, du cirque… Quelques champs seront en ce sens privilégiés, concernant : - le développement de pratiques transversales bousculant les repères établis et les normes à partir desquelles étaient jusqu’alors appréciée et évaluée la création scénique, et qui effacent les frontières reconnues tant entre les arts qu’entre ceux-ci et d’innombrablespetiteset qui facilitent le formes déploiement d’un art scéniquehors limites, - la représentation et la mise en scène de corps indisciplinaires, qui s’insurgent contre les conventions dominantes et fomentent d’intempestifs débordements salvateurs, en bricolant sans modèles pré-établis et en dérobade constante, de troublantes et de provocatrices figures en tension, - les rapports complexes entre esthétique et politique, les nouvelles formes d’engagement et l’analyse de démarches, d’œuvres et de spectaclesradicauxqui, refusant la logique de la domination et la soumission aux aliénations contemporaines, participent à l’émergence d’uneesthétique de l’émancipation.Dernières parutions Simon HAGEMANN,Penser les médias au théâtre. Des avant-gardes historiques aux scènes contemporaines, 2013. Eléonore WILLOT,Light-shows psychédéliques de San Francisco. LSD, art et rock’n roll, 2013. Dominique BERTHET,Pour une critique d’art engagée, 2013.
Melis TEZKANVidéo et identité Pratiques d’artistes au Brésil, en France et en Turquie ESSAIPréface de Françoise Parfait L’HARMATTAN
© L’HARMATTAN, 2014 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Pariswww.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-02594-0 EAN : 9782343025940
À la mémoire de ma grand-mère Gülten Baltacıoğlu
La perte politique Pour beaucoup de gens la véritable perte du sens politique c’est de rejoindre une formation de parti, subir sa règle, sa loi. Pour beaucoup de gens aussi quand ils parlent d’apolitisme, ils parlent avant tout d’une perte ou d’un manque idéologique. Je ne sais pas pour vous ce que vous en pensez. Pour moi la perte politique cést avant tout la perte de soi, la perte de sa colère autant que celle de sa douceur, la perte de sa haine, de sa faculté de haine autant que celle de sa faculté dáimer, la perte de son imprudence autant que celle de sa modération, la perte d’ un excès autant que la perte d’une mesure, la perte de sa folie, de sa naïveté, la perte de son courage comme celle de sa lâcheté, que celle de son épouvante devant toute chose autant que celle de sa confiance, la perte de ses pleurs comme celle de sa joie. C’est ce que je pense moi.Marguerite Duras 1 Juin 1980
Les yeux verts, éd. Cahiers du Cinéma, nouvelle édition 1987, pp. 15-16.
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