Dictionnaire provençal-français ou Dictionnaire de la langue d oc, ancienne et moderne, suivi d un vocabulaire française provençal
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Description

DWttfcVftT
D'UN DICTIONNAIRE PROVENÇAL-FRANÇAIS
ou
DICTIONNAIRE DE LA LANGUE D'OC ANCIENNE ET MODE HE
II.
.
,
SC1T1 D'un VOCABCLAinE français-provençal
,
contenant
:
1"
Tous les mots des différents dialectes de cette langue que l'auteur a pu connaître; leur prononciation figurée, leurs
synonymes
,
leurs équivalents italiens, esetc.,
pagnols, portugais, allemands,
le
quand
ils
ont
même radical ;
leurs définitions et leurs étymologics;
les
2" Les radicaux avec l'indication des langues qui
ont fournis
et la liste
des mots qu'ils
ont concouru
à former
;
3" Les prépositions
et les
désinences
,
avec l'explication
du
sens qu'elles ajoutent
aux radicaux;
,
Ì" L'énuméralion des parties qui entrent dans la composition de chaque outil
chine,
instrument
etc.
,
meuble
,
ma-
arme, habillement
,
5° Les provençal) smes et gasconismes corrigés ; 6" Les origines des principales coutumes et institutions;
7° Les dates des découvertes
et
des inventions
les
plus
remarquables
8" Les
,
avec
le
nom
,
de leurs auteurs;
et
noms provençaux
,
français
scientifiques des
différents êtres dont se composent
la
et
les trois
,
régnes de
nature
avec l'indication des genres
ils
des
ordres
des classes auxquels
appartiennent.
Procédé
D'une Grammaire qui contiendra un traité sur l'origine etla ...

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Publié le 10 janvier 2011
Nombre de lectures 139
Langue Français
Poids de l'ouvrage 93 Mo

Extrait

DWttfcVftTD'UN DICTIONNAIRE PROVENÇAL-FRANÇAIS
ou DE LA LANGUE D'OC
,
ANCIENNEET MODEII.HE
.
SC1T1 D'un VOCABCLAinE français-provençal ,
contenant :
1" Tous les mots des dialectes de cette languedifférents
que l'auteur apu connaître; leur prononciation
figuéquivalents italiens, es-rée, leurs synonymes , leurs
pagnols, portugais, allemands, etc., quand ils ont
le mêmeradical ; leurs définitionset leurs étymologics;
2" l'indication des langues qui lesLes radicaux avec
ont et la liste des mots qu'ils ont concourufournis
à former ;
3" Les prépositions et les désinences , avec l'explication
du qu'elles radicaux;sens ajoutent aux
Ì" L'énuméralion des parties qui entrent dans la
composition de chaque outil , instrument , meuble ,
machine, arme, habillement , etc.
5° provençal) gasconismes corrigésLes smes et ;
6" Les origines des principales coutumes et institutions;
7° Les dates des découvertes et des inventions les plus
leurs auteurs;remarquables , avec le nom de
8" Les noms provençaux et scientifiques des
, français
différents êtres dont se composent les trois régnes de
la nature , avec l'indication des genres , des ordres
et des classes appartiennent.auxquels ils
Procédé
l'origineD'une Grammairequi contiendra un traité sur
etla langue; un traitésur l'orthogra-formationde la
phe, et un traité sur la prononciation
avecuntno,
tice bibliographique sur les ouvrages imprimés dans
cette langue.
Soumis aux Académies des provinces méri-différentes
dionales de la France.
PAR S. J. HONNORAT, O. MED.— 3
APRÈS trente années de recherches, jccrols étroparrenuau terme
pourrai mettre la dernière main à un Dictionnaire do la langueùà Je
provençale dont l'utilité ne serait pas contestée, si la savante société
,
à laquelle je viens en soumettre le plan veut bien s'occuperjun Ins-,
6estant de son examen , m'éclairer de ses lumières et me diriger par
eonscils. Vous le savez tous. Messieurs , un auteur a ordinairement
pour ses ouvrages la même faiblesse qu'un père éprouvo pour ses
enfants; il en le mérilo ileialte , en rehausse les qualités, mais leurs
défauts et leurs vices échappent facilement à ses regards. Nul n'est
bonjugedqntsapropre causo, est detoutesnos sentences proverbiales
celle dont on peut faire une plus fréquente et plus juste application.
les auteurs les plus renommés, les plus instruits les plusSI et
érudits ont besoin de conseils, ce secours ne seralt-t-il pas d'une
Indispensable nécessité à celui qui n'a peut-être d'autre mérite que
son amour pour le travail et un désir ardent de bien faire.
C'est donc Messieurs, que viens m'adresscr, commetà vous je
quelques difficultésdes juges compétents, pour obtenir la solution de
qui m'embarrassent , établir certains principes dont l'observation ne
pourra devenir obligatoire que lorsqu'ils auront reçu votre sanction
ouvrage qui necl pour vous demander, enfin , un jugement sur un
verra le jour qu'autant que vous l'en aurez jugé digne.
Faire le dictionnaire d'une langue Gxéc, est déji une œuvre
difficile, à cause de la variété de connaissances qu'il faut posséder poui
pouvoir parler de tout pertinemment pour adopter ou
; rejetei
à propos, les mots dont un néologisme effrayant cherche a en grossir
!• vocabulaire, el pour donner aux définitions cette clarté souvent
incompatible avec le laconisme qui doit régner dans ces ouvrage*
Mais, si un dictionnaire dans ajourerlequel il n'j a qu'à ou
relraneber quelques mots, corriger ou éclaircir quelques définitions, est
difficile à faire, s'il exige des connaissances profondes et variées, que
ne (llra-l-on la qui avan-pas de témérité de l'auteur , privé de ces
tages , ose proposer celui d'une langue qui n'a encore ni
syntaxe ni orthographe ni mots fixés irrévocablement; celui en un
, ,
mol qu'il faut créer, car le dire en passant et sans appli-on peut .
ii pu "ut i !élé publiés jusqu'à c jouibien servit pour quelque chose à l'établissement il'un catalogue de
m ils niais il> sont lout-à-fail inutiles et Impuissants pour en Oxer
,
l'urlhr graphe et en faire ressortir le génie.
besoin donc, pour justifierMon premier est mon audacieuse
entreprise, de vous faire connaître comment j'ai été amené à m'occuper
vousdu travail que j'ai l'honneur de soumettre aujourd'hui, et de
vous dire qu'il ne fut entrepris, cl long-temps continué, que pour mon
usage particulier.
Né dans :a partie la plus reculée du département des Basses-Alpes,
peine de six ans, lorsque la révolution de 1789, en obligeantet à âgé
chercherles ecclésiastiques à aller chez des voisins , cette liberté de
conscience que la patrie cessait de leur garantir, vint me priver, avec
tous mes concitoyens , des seuls moyens d'instruction qui étalent a
portée leur éloignemcnl fut cause quenotre disposition et à notre ;
livré à mol même dans un âge où je. ne connaissais d'antre langue
malgré j'avaisque le dialecte du pays, je me vis forcé, lejvif désir que
m'instruire, d'interrompre des études a peine commencées. Ayantde
qu'il eiistait un dictionnaire provençal-françaisappris plus tard , ,
jeme hâtai d'en demander un exemplaire, croyant y trouver le moyen
rendre mes idées en français, ainsi que les noms des choses quede
savais en provençal mais vain espoir. Le Vocabulaire en 3 >ol. inje ,
procura, satisfaire mon attentei. de 1785, qu'on me fui loin de ,
necar outre que ce dictionnaire contient qu'une partie des
expressions d'Aix et de Marseille, et presqu'aucunc de celles de la haute
Provence il laisse tout à désirer sous le rapport de l'exécution.
N'es,
pérant pas rependant pouvoir en trouver un plus complet, je for-de
mai un volume papier blanc, auquelje donnai la même pagination,de
et je commençai a y inscrire mes observations, mes corrections et
mes additions; voile la première idée el l'origine de l'ouvrage que j'ai
l'avantage de soumettre aujourd'hui à votre jugement.
Pendant plus de six années que passai à Grenoble ouje à Paris ,
pour étudier médecinela et l'histoire naturelle, je ne perdis isjflmi
la langue provençale,de vue quoique je ne l'eusse considérée jusque
la que comme un moyen ou une espèce d'é:hellc pour
, arriver a la
langue française. Je me procurai tous les queouvrages je pus
rencontrer sur les divers Romandialectes du ; j'étudiai l'Espagnol, 1 Italien
Cl le Portugais qui en font partie . el je me convainquis avec loul leu :s , ainsi que leui s ididm - ,
provienque lesnent toutes d'une mère commune; radicaux de l'une sont , en
que -général, les mûmes ceux des auln grand nombre
dts mois qui les composent ne diflcrcutquc par leurs désinences; que
la langue est souche 'l'un elles sont toutes loriies :latine la que
l'Italien , l'Espagnol , le Porlu is et le Catalan ayant de bonne heure
adopté des règles fixes pour leur orthographe et leur syntaxe, borné
leur vocabulaire, oui parmi les tandis que lepris rang langues,
et ses divers dialectes, livrés peutProvençal à l'arbitraire, et l'on
même dire à l'Ignorance de leurs écrivains, n'ont été qualifiés que
d'idiomes quoiqu'ils offrent plus de régularité plus d'ensemble et plus
, ,
-.philosophie qu'aucune des autres langues modem-de
i u luier pas fjit, et celte conviction acrjuL-e, le calios
i
orthograquiphique m'avait frappé dans les différents auteurs qui ont écrit en
provençal, me parut d'autant plus choquant, que j'entrevoyais, dés
ce moment même, le faire cesser. dérivéemoyen de le One langue
d'une autre, ou de plusieurs autres, medisai:-jo, doitavoirunc
orthographe certaine: car il a qu'à chercher quelles ont été lesn'y
régies lesqui ont présidé à sa formation, voir quelles sont
soustraclettrestions, les additions, les transpositions el les changements de
qu'on a fait subir aux mois empruntés pour reconnaître quelle doit
,
être la manié;véritable
vocabulaiieJe ne m'étais occupé jusqu'alors , qu'à grossir le que
j'étaisj'avais sous les yeux, et en quelque sorlc fier de l'avo

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