L Apocalyspe selon Patricia Couchot ou de L ignorance, de l errance à la prise de conscience
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L'Apocalyspe selon Patricia Couchot ou de L'ignorance, de l'errance à la prise de conscience

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Description

Comme le précédent ce texte, le plus noir et le plus abyssal que j'ai pu créer, a sa place d'origine entre : "Flipnocchio, la pédale" et " Pour mon Papa chéri".
Et c'est pour la même raison que j'ai choisi de le déplacer.
J'ai voulu aussi le singulariser car c'est une deuxième réécriture.
Entre le premier et celui-là, il y a pas moins de 11 ans d'écoulés.
J'ai tout même essayé de garder la lourdeur, la noirceur et le propos lancinant du texte original.
J'espère y avoir réussi.
J'attends patiemment vos réactions.
Et n'allez surtout pas m'affirmer qu'il n'en suscite aucunes.
Je ne vous croirais pas.

Informations

Publié par
Publié le 19 novembre 2012
Nombre de lectures 50
Langue Français

Extrait

P a g e | 1



L'APOCALYPSE SELON PATRICIA COUCHOT
Ou
DE L'IGNORANCE, DE L'ERRANCE A LA PRISE DE CONSCIENCE



Qui dois-je aimer ?
Qui dois-je haïr ?



Mes Ancêtres qui ont indéniablement contribué à ma naissance.
Mon Père qui a tant brillé par sa claire et surtout obscure absence.
Ma Mère qui de par son étrange façon de m'aimer est accaparante, étouffante.
Mère possessive, envahissante, me prodiguant un amour si angoissant, si insécurisant, si déstabilisant.
Ma Fille charmante majeure, presqu'adulte, mais encore si fragile de part son innocence.
Mon Fils cet adorable bambin, si jeune mais déjà si sûr, si dur dans ses exigences.
Mes Amours passées, mais surtout ces deux inaccessibles de mon présent dont dépend,
Mon avenir à jamais bouleversé, que ce soit pour le meilleur, que ce soit pour le pire.
Enfin toutes ces Personnes qui m'ont côtoyée dans ma chienne de vie soit disant pour mon bien,
Qu'elles soient amies ou ennemies ! Qu'elles me soient chères ou indifférentes !
Incessant va et vient ! Et de me demander à chaque fois : qui est qui ?


Je ne sais combien de temps il me reste à vivre : peu m'importe !
Je ne sais quel cheminement je dois suivre, ni vers quels horizons je dois me rendre.
Je ne sais quel est le but que je dois atteindre, accomplir : à quoi cela me servirait-il ?
Pourrais-je enfin un jour répondre à ces sempiternelles questions qui inlassablement,
Tournent et trottent jours et nuits et nuits et jours, dans ma tête depuis pas mal de temps :
Que suis-je venue faire ici ? Pour quelles raisons obscures, moi je vis encor' ?
Et bien d'autres qui ne cessent de me tarauder mon esprit, de me perforer ma conscience.
Entraînant comme conséquence la perte de mon essence substantielle et vitale.
A force de me chercher dans les méandres du labyrinthe de mon psychisme
Et de me retrouver à chaque introspection devant l'Unique Réalité de mon Âme,
J'en arrive à ne plus vouloir me séparer de ce Moi Originel, Idéal qui m'attire irrésistiblement hors des limites du Temps et de l'Espace,
Ce qui est inacceptable pour mon entourage, proche ou non, parent ou enfant, intime ou professionnel
Et qui ne se gène pas de me rappeler à l'ordre avec brutalité, avec de l'indélicatesse dans ses propos,
A fin de me ramener à chaque fois sur terre, avec perte et fracas. Pas pour eux : pour moi,
Sans se demander avec sincérité et en toute honnêteté la raison qui me pousse a avoir le comportement que j'affiche
Et qui lui déplait franchement, l'agace au plus haut point, et l'exaspère lui tapant sur le système.


Mais voilà : toujours est-il que dans le monde actuel il m'est bien difficile d'y vivre.
Monde implacable fait d'échecs, de hargne, de désillusions et de chagrins.
Monde aveugle où par fierté les torts réciproques sont toujours impossibles à accepter, à admettre.
Monde où la raison oblige l'Amour à lui céder sans aucune résistance sa première place, P a g e | 2

Le projetant sans espoir de retour aux confins illimités de l'infini et de l'oubli.
Monde où le dialogue ne devient que trop souvent, celui des sourds-muets.
Monde cynique où règnent en maîtres incontestés, inattaquables, intouchables,
Le crime, l'hypocrisie, la trahison, l'injustice, le racisme, l'intolérance et toutes les inégalités possibles et imaginables.
Monde ignoble, d'indifférence se vautrant dans la luxure, l'orgueil, la vanité,
Monde vénal, idolâtrant, vénérant à outrance, le soi-disant indestructible dieu argent.
Monde de jungles impénétrables, inviolables où seule la loi qui sévit est celle du plus fort.
Monde intolérable, incompétent, sénile qui glorifie excessivement, à tout bout de champ l'inacceptable.
Monde tyrannique se complaisant, se fortifiant qu'au contact de la méchanceté, de la cruauté.
Monde vicieux, sournois hilare devant chaque cri de douleur, de détresse entendue.
Monde impur se putréfiant et qui dégage constamment une odeur nauséabonde.
Monde envahit inexorablement par tant et tant de démons dansant et se réjouissant aux sons de lamentations,
En une gigantesque et victorieuse sarabande que plus personne n'est capable d'arrêter, de stopper, d'immobiliser.
Ce monde n'est-il fait que d'insouciance aux services des désirs et plaisirs charnels ?


Pourriture de Monde ! Tu me dégoûtes ! Sur toi j'ai envie de dégueuler.
Qu'as-tu fait à nos parents, à nos enfants et à nous-mêmes ?
Qu'as-tu fait de nos parents, de nos enfants et de nous même ?
Des corps tétanisés, des volontés avilies, et des esprits hypnotisés sous ton entière dépendance.
Pourquoi et pour quels motifs sommes-nous tous enchaînés à ta décadence, à ta déchéance ?
Entraînés dans un tourbillon incommutable, sans fin, perpétuelle ronde des, du temps, éternel recommencement.
Quel est le début de la fin ? Quel est le début et la fin ? Passé, présent, futur se confondent et ne font plus qu'un !
Où suis-je ? Ici ou ailleurs ? Qui suis-je ? Prisonnière d'Ouroboros ou intemporelle ? Que fais-je ? Marche ou fuite effrénée en avant ?


Où sont donc passées ces Merveilleuses et Précieuses Richesses d'Antan ?
Richesses Intérieures que l'on nommait jadis si judicieusement : Vertus et Qualités.
Foi, Amour, Espérance, pourquoi nous avez-vous définitivement quittés ?
Je ne sais vraiment plus, ni à qui, ni à quoi, me fier, me vouer !
Qu'est ce donc l'Amitié, la Fraternité ? Qu'est-ce donc la Liberté, L'égalité ?
Que des mots galvaudés à tort et à travers par des gens qui se croient élus à vie parce qu'ils sont soit disant nés coiffés ?
Que des mots, des lettres mortes qui pour notre génération, celles à venir sont vides de sens ?
Des mots n'ayant plus aucune raison valable d'être, d'exister ?
Des mots n'ayant plus aucune once de valeur Sacrée ?
A quoi servent les Parents ? A quoi servent les Enfants ? A quoi servent les Gens ?
Qu'à n'inculquer que l'irrespect et que l'intolérance ?
Qu'à n'enfanter que haine et que vengeance ?
Qu'à n'engendrer que la guerre et la violence ?
Qu'à renier en bloc toute la Sagesse que nos Anciens ont mis des siècles et des siècles
A connaître, à apprendre, à comprendre, à nous transmettre, la mettant en toute confiance sous notre protection,
Croyant que nous la ferions évoluer, s'amplifier, s'enraciner profondément en nous au fil du temps ?
Qu'avons-nous fait de leur Savoir et leur Connaissance ?
Que de lourdes lois poussiéreuses que l'on s'est empressé à tout bout de champ de transgresser,
Au nom de je ne sais quelle idéologie incongrue, aberrante, irréalisable parce qu’utopique et fantasque,
Au combien beaucoup plus attirante enivrante, excitante, envoutante,
Mais le plus souvent incompréhensible pour l'entendement du plus commun des mortels.
P a g e | 3


Beaucoup trop d'êtres humains sont spoliés, grugés, malmenés par le discours enjoliveur
D'un groupe de dirigeants mondiaux imbus de leur personne, se pensant invulnérables,
Qui une fois à la tête d'une nation se croit tout permis, intouchables car immunisés
Et bien à l'abri derrière leurs charges gouvernementales, parlementaires, directoriales,
Cela au dépends de peuples prisonniers et terrorisés par leur incompétence avérée,
Ou alors inversement attaquant un pays déjà exsangue par la misère, la pauvreté,
Haranguant et exhortant la foule par des propos fallacieux et mensongers.
Démocratie et démocraties, pauvres que vous êtes :
Vous êtes roulées dans la farine comme des moins que rien.


Dictateurs mégalomanes, tortionnaires impassibles, actifs ou passifs,
Insensibles devant les cris de douleur de vos innocentes victimes,
Gourous perfides et despotes jouant avec perfection de votre charme,
Utilisant votre charisme et votre érudition pour mieux tromper les faibles gens, désemparés et désœuvrés,
Pour satisfaire vos quatre volontés afin d'inhiber les leurs, les torturants avec délectation
Sans qu'ils puissent sans rendre compte, par un subtil lavement de cerveau, par un endoctrinement sectaire et caduc.
Vous, oui, vous qui n'êtes ni dirigeants, ni influents, vous qui n'êtes que des inconnus,
Parties intégrantes et indissociables de la masse phé

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