Les graveurs de portraits en France; catalogue raisonné de la collection des portraits de l école française appartenant à Ambroise Firmin-Didot. Précédé d une introd.; ouvrage posthume
384 pages
Français

Les graveurs de portraits en France; catalogue raisonné de la collection des portraits de l'école française appartenant à Ambroise Firmin-Didot. Précédé d'une introd.; ouvrage posthume

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Description

LES
GRAVEURS DE PORTRAITS
EN FRANCE
Tiré à 750 exemplaires
:
tiOO
exemplaires sur papier ordinaire
150 exemplaires sur papier vergé
Paris.
— Typographie
Firinin-Didot et
C'"',
rue Jacub, 5G.
LES
GRAVEURS DE PORTRAITS
EN FRAiNGE
CATALOGUE RAISONNÉ
DE LA
COLLECTION DES PORTRAITS DE L'ÉCOLE FRANÇAISE
APPARTENANT
A
AMBROISE FIRMIN-DIDOT
de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
PRÉCÉDÉ D'UNE INTRODUCTION
OUVRAGE POSTHUME
TOME PREMIER
PARIS
LIBRAIRIE FIRMIX-DIDOT ET
56, RUE JACOB,
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I
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:
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joue dans
les
traits
la vie sociale.
Qui ne
sait le rôle
que
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de ceux que l'on aime, de ceux que l'on a
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aimés? Quand
sent-ils
refermée sur eux, ne jouis-
pas d'une seconde existence auprès des vivants?
la vie publique,
Dans
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la curiosité
inhérente à sa nature, toujours en éveil, toujours inquiète de remonter de l'effet à la cause, et
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chant à deviner les secrets de l'avenir,
s'est
de tout
temps montré avide de pouvoir contempler,
sionomie
l'art ...

Informations

Publié par
Publié le 11 janvier 2011
Nombre de lectures 44
Langue Français
Poids de l'ouvrage 21 Mo

Extrait

LES
GRAVEURS DE PORTRAITS
EN FRANCETiré à 750 exemplaires :
tiOO exemplaires sur papier ordinaire
sur papier vergé150
Paris.— Typographie Firinin-Didot et C'"', rue Jacub, 5G.LES
PORTRAITSDEGRAVEURS
EN FRAiNGE
CATALOGUE RAISONNÉ
DE LA
COLLECTION DES PORTRAITS DE L'ÉCOLE FRANÇAISE
APPARTENANT A
FIRMIN-DIDOTAMBROISE
de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
PRÉCÉDÉ D'UNE INTRODUCTION
OUVRAGE POSTHUME
TOME PREMIER
PARIS
LIBRAIRIE FIRMIX-DIDOT ET G'^
RUE JACOB, 5656,
18 75-187719^^
6ZSEP
or"^'"^''."Ty -"^'fINTRODUCTION
I
Portrait I image toujours présente des personnes qui
quinous sont chères, de celles nous intéressent : nulle
autre manifestation de l'art ne tient peut-être une aussi
sociale.grande place dans la vie Qui ne sait le rôle que
joue dans les relations intimes une image qui reproduit
les traits de ceux que l'on aime, de ceux que l'on a
aimés? Quand la terre s'est refermée sur eux, ne
jouissent-ils pas existenced'une seconde auprès des vivants?
Dans la vie publique, l'homme, poussé par la curiosité
inhérente à sa nature, toujours en éveil, toujours
inquiète de remonter de l'effet à la cause, etmême
cherchant à deviner les secrets de l'avenir, s'est de tout
temps montré avide de pouvoir contempler, soit la
physionomie réelle, soit la personnification empruntée à
l'art, de ceux qui ont eu le bonheur ou le malheur
d'attirer l'attention universelle. Un grand homme ou un
grand criminel surgit on veut le voir,
; pour surprendre
dans ses traits les rapports du physique au moral, et,
INTRODUCTION.
constater formes extérieures il a plu à lado quelles
nature de le revêtir. Et ce n'est pas à tort, car, comme
il vrai le plus souvent la physionomie est leest "que
reflet fidèle de l'homme intérieur, on se plaît à interroger
les portraits ceux qui quelque titre soitde , à que ce
ont joui ou jouissent de la célébrité.
Ces tendances ont toujours été invariables, et dès
la plus haute antiquité on se préoccupa de
personnifier les images des puissants. Les païens durent
commencer par les divinités auxquelles ils donnèrent
une forme imaginaire comme on fit plus tard pour
,
Jésus-Christ, la Yierge et les saints, tant l'idéal même
a besoin d'être plastique. Plus tard, on consacrait ainsi
le mérite et les actions éclatantes des grands hommes,
et, lorsque le modèle faisait défaut, on suppléait pary
l'imagination.
La première idée pour la reproduction des figures
humaines fut celle d'imiter la nature : c'est ainsi que
fut inventée la sculpture, et c'est par cet art que les
peuples de l'antiquité reproduisirent, soit en marbre,
soit en métaux, tels que or, argent ou bronze, les traits
des hommes illustres, pour transmettre leur gloire à la
postérité.
Grèce et Rome regorgeaient de statues et de bustes :
les temples, les édifices et les places publiques en étaient
remplis. De ces chefs-d'œuvre, qui étaient bien
certainement de véritables portraits, les sommets de l'art
ayant été atteints à cette époque , bien peu
malheureusement sont parvenus jusqu'à nous.
Moins heureux encore furent les peintres de l'auti-

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