Lyon-horticole

Description

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ANNÉE
1900
LYON-HORTICOL
REVUE BIMENSUELLE D'HORTICULTURE
PUBLIÉE AVEC
I,A
COLLABORATION DE
L'ASSOCIATION HORTICOLE LYONNAISE
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rRIN'CIPAUX COLLABORATEURS, MM.
Ch ALBERT,
A. BERNAIX, CHARRETTON, J CHRÉTIEN, B, COMTE COUSANÇAT, DAVID, L.-C. GAILLARD, C. JACQUIER, D. LAMBERT, Cl. LAVENIR, LIABAUD, L. LILLE, J. MÉTRAL, Ch MOLIN, A. MOREL, Fque MOREL, MUSSET, J. NICOLAS. PELLETIER, PERRAUD, J. PONTHUS, B. KENAUD, RIVOIRE, ROCHET ROZAIN-BOUCHARLAT, THIBAUT fils. TILLIER. A.
BENEY,
B.
VERNE, L VORAZ,
etc.
dessins de
M™e
Louise Gangneron
ïj, et
de
M
J.
Deloime.
•Tiédactcitr
m
chef
:
VIVIAN D-MOREL,
LYON IMPRIMERIE DU SALUT PUBLIC
71,
Rue Molière,
1900
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LYON-HORTIOOLE
CHRONIQUE HORTICOLE
Sommaire de la CHRONigi'R Théorie Mûrier blauc.
:
et
pratique. — Bouture — Uoveuué Goubault. —
et
Ijouture.
— Défoi^nialinn
l'Oseille.
des feuilles du
Vertus de
Théorie
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qu'il
et
pratique.
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Bouture
et
Parfaitement! répondirent-ils en chœur.
Alors, rappelez-vous les fagots, les
fagots, ceux dont on dit qu'il
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—
« J'ai
demandé à un savaut ce
pensait do la théorie,
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fameux y a fagot et
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Informations

• Publié par: entoe
• Publié le: 11 janvier 2011
• Nombre de lectures: 168
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 82 Mo

Extrait

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«^V-c^.
E ANNÉEV INGT~DEUXIÈM
1900
LYON-HORTICOL
REVUE BIMENSUELLE D'HORTICULTURE
PUBLIÉE AVEC I,A COLLABORATION DE
LYONNAISEL'ASSOCIATION HORTICOLE
—-'~.'^>?aC^V<••wi
rRIN'CIPAUX COLLABORATEURS, MM.
ALBERT, CHARRETTON, J CHRÉTIEN, B,Ch A. BENEY, A. BERNAIX, COMTE
B. COUSANÇAT, DAVID, L.-C. GAILLARD,
C. JACQUIER, D. LAMBERT, Cl. LAVENIR, LIABAUD, L. LILLE,
J. MÉTRAL, Ch MOLIN, A. MOREL, Fque MOREL,
MUSSET, J. NICOLAS. PELLETIER, PERRAUD, J. PONTHUS, B. KENAUD,
RIVOIRE, ROCHET ROZAIN-BOUCHARLAT, THIBAUT fils. TILLIER.
VERNE, L VORAZ, etc.
M™edessins de Louise Gangneron ïj, et de M J. Deloime.
•Tiédactcitr m chef : VIVIAN D-MOREL,
LYON
PUBLICIMPRIMERIE DU SALUT
Molière, 7 171, Rue
1900N'' LYON-HORTIOOLE11900—
CHRONIQUE HORTICOLE
et pratique. — Bouture et Ijouture. — Défoi^nialinnSommaire de la CHRONigi'R : Théorie des feuilles du
—blauc. — Uoveuué Goubault. Vertus de l'Oseille.Mûrier
— Bouture et Parfaitement! répondirent-ilsThéorie et pratique. en chœur.
— savaut ce Alors, rappelez-vous les fagots,botiture. « J'ai demandé à un les fameux
théorie, mon jardinier fagots, ceux dont on dit qu'il a fagotqu'il pensait do la ety
fois avec cette phrase fagot...me clouant chaque
—observation : « Mon- Je saisis votre raisonnement, dit lequand je lui fais une
raison, mais, ce n'estpas savant, qui avait l'esprit subtil. Voussieur a peut-être
tliéorie il a lu cela sur voulez dire qu'il a tliéorie et tliéorie.sûr : C'est de la ; y
Mon maître d'apprentissage ne Vous êtes, et qu'il a pratique et jjra-un livre. y y
pas ainsi ». tique ajouta l'amateur.procédait
« ne puis rien répondre à ce genre Nous sommes d'accord.Je
d'argumentation. Un jour, cependant, j'ai Voyez-vous, la théorie est quelquefois
essayé de lui dire : Mais, Jean, si ton inventée de toute pièce par des jardiniers
maître s'était trompé, et s'il t'avait incul- en chambre, qui la prennent sous leur
bonqué des notions horticoles erronées, que net et la présentent avec tant de « chien et
répondrais-tu ? tant d'aplomb », qu'elle a toutes les allures
— vérifiée,« Mon maître, Monsieur, était célèbre d'une chose vécue, arrivée. Mais,
dans le fond, souvent, va-t-en-voir s'ilsà dix lieues à la ronde on en parlait dans;
venait viennent Jean. D'autres fois, de vrais jardi-le pays et on chez lui prendre des
taille, niers, de vrais praticiens, qui veulent avoirleçons de par conséquent il a plusy
qu'il ait raison l'air savant, glissent, en écrivant, desidéesde chance, contre vous que
vous n'en avez d'avoir raison contre lui. qu'ils prennent dans les livres et font de ce
Pratique, voyez-vous, n'y a que qu'ils savent vraiment avec ce qu'ils n'en-Le ça !
« Il me démonte mon jardinier tendent point, ou qu'ils n'entendent qu'à
« Alors le savant m'arépondu : moitié, une de ces bonnes petites Macé-La
théoromainerie ornais, c'est simple comme bonjour, doine où la laitue rougit des
lala tliéorie c'est lapratique expliquée, attouchements de betterave.
« Savant ! je n'en crois rien... encore autre chose, dans les théo-Il ay
—« Pourquoi cela horticoles, dans les vraies, dans les? ries
Parce que si c'était de la celles qui ont été pratiquées,pratique expli- pures dans;
ne seraispas si corrigées et augmentées etquée, je souvent en contra- vues, revues, ;
diction avec mon jardinier arriver à cette autre chose, àqui en résumé, c'est pour
estunbon praticien. Il aquelque détail, que cette longue homéliey chose qui ce petit
craque dans votre définition, Monsieur. » la premièrepage de cette Revue.s'étale en
— Passant, parla, ilsdemandèrent particuliers, non prévus oumon II a les casy
avis. Tendancieusement, d'un air inspiré, expliqués, qui changent les résultatsnon
-•'^ leur demandais s'ils avaient lu Molière. théories les plus sérieuses.desLYON-HORTICOLE
adiiiirahlcnioiitCette espèce se bouture siamois, ne peuvent pas se faire une idée
trèscUsais-je un jour à un niultiiili<-aleur bien nette de la production des monstres
dans —renoniiné. le règne animé animal ou
végéJe n'ai jamais pu en faire reprendre une tal. Il semble qu'il— ait encore dans ley
seule bouture, m'a t-il répondu comment monde autant de caractères; anormauxque
faites-vous donc, vous ? de caractères fixes et que nous sommes
Je bouture du l"-au 15 juillet, dehors, toujours à l'état permanent d'équilil)re
au nord, sous cloches. instable: Que j'en ai vu des
becs-de-lièMoi, jeboutureen fè\rior-mars,en serre. vre, des Général Tom-Pouce, des femmes
Résultat : zéro. à grains de beauté, des hommes à grains
laids, etc. , sans compter les pieds-plats,
— Un cas spécial se quelquefois les polichinelles lesprésente et singes à six doigts.
dans le bouturage des Rosiers indiens Beaucoup de végétaux sont dans le(1),
notamment dans celui coinui sous même cas et se comportentle nom comme la
paude Soure)ur de la Malmaiwa ce cas, vre humanité. Ils se déforment; le sans trop
voici : On doit, pour réussir u coup sfir le savoir pourquoi, ni parce que. Tenez, pour
ue pas disserterbouturage, prendre des rameaux propices. à perte vue sur
laproduction des monstres,Je souligne à coup sûr, parce qu'on je préfère vous en
préréussit senter un que je dois à l'obligeancequelquefois saus prendre tant de de
précautions. M. Grenier, horticulteur à Romans, chez
Or, veuillez coup qui il s'est montré, et qu'il a eu soinjeter un d'oMl sur les de
deuxrameaux grefïer pouren assurer ht fixation. Jetez undo Rosiersci-contres figurés.
Ils se ressemblent beaucoup. coup d'ieil sur l'image qui le repré-Cependant, (p. 0)
amisl'un (A) a des bourgeons à la sente, et avouez, lecteurs, que sansbase des
feuilles, qui ont commencés à se déve- la légende qui l'accompagne, vous seriez
fort empêché de donnerlopper, tandis que ceux de l'autre (B) un nom à ce
« ;\Ii"irier blanc (Morusdorment »; ils sont en état d'indifférence alba) excentrique.
végétative. — Du reste le Mvu-ierEh bien! le rameau présente souvent desA,
donne déformations d'un autregénéralement de mauvais résultats ordre. On l'a vu
quand ou le bouture; jouant sa partie dans les fasciations,tandis que le rameau les
reprend racine enroulements, la phyllomaiiie, laiî presque à coup sûr polycla-(2).
die et que sais-je quoi encore jusqu'à; son
Déformation des nom qui représente même une antithèsefeuilles du Marier
—blanc. Ceux qui n'ont pas et une ànerie, Morus signifie noir et a/busvu dans les
foires le mouton à cinq pattes, le blanc, ce qui prouve qu'on peut être noirveau à
deux tètes, et blanc tout à hi fois....la fennne homard et les frères
Si le Mûrier fixé par .M. Grenier est
On appellf Rosiers iiullens(1) les vaiiùti's
aiiparsutlisament vigoureux ce sera une variété
tenant aux gi'oupes suivants : Ile-Bourhuii, Tlir,
Benj^alf, Noisette, etc. ornementale curieuse à planter dans les
11 snllit pour faire prendre(2j des racine.s à ce
parcs.
rameau de le couper à son point d'insertion on
éclatant lég-èi-ement et en all'rancldssant la euui)e avec
ungrelloir; on enlève la première feuille et on laisse —Doyenné Goubaulf. Cette Poire est
seulement deux paires de folioles à chaque feuille;
on plante bouturela sous cloche, dans le sable; proposée;! la radiation d'un futuron Congrès
l'enterre peu, 2 à ^i centimètres et on ar.'-ose. En oijc- pomologiquc. Paul de Mortillet la classerant en septembre, les boutures s'enracinent en
octobre. dans les Poires d'lii\er /nains mcrilantes