Miroir de la petite enfance, un pédiatre réfléchit - Seconde partie
240 pages
Français

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Miroir de la petite enfance, un pédiatre réfléchit - Seconde partie , livre ebook

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Description

Refus de manger, vomissements, coliques, défauts d’élocution, bégaiement, obésité, difficultés d’apprentissage… Quel sens donner à ces symptômes qui touchent l’enfant? Peut-on s’essayer à une analyse et une approche psychologiques? Et si, dans cette perspective, la relation mère-enfant générait ces troubles? Et si tout commençait par une difficulté des petits et plus petits à s’autonomiser et à se distinguer du corps maternel? Et si le propre passé des parents influait sur l’apparition de ces symptômes? De ses longues années exercées en tant que pédiatre, jalonnées de rencontres étonnantes, de cas intrigants, de contacts avec des familles en crise, Jean-Claude Risse retire à présent un essai psychologique où les déductions et les réponses à ces interrogations allient sagesse et finesse. Privilégiant la relation et l’explication de cas qui ont nécessité son aide ou qui l’ont interpellé – sans pour autant négliger une démarche théorique nécessaire –, Jean-Claude Risse fait de ce deuxième tome de son Miroir de la petite enfance un traité de psychologie familiale vivant et absolument démocratique. Loin des tonalités doctes de certains, sachant dédramatiser les situations et angoisses qui pourraient assaillir certains parents trop inquiets, ce professionnel perspicace aux méthodes de travail innovantes, démêle avec brio et bon sens les racines de ces maux, bénins ou handicapants, qui peuvent naître chez l’enfant qui n’arrive pas à s’individuer totalement.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 25
EAN13 9782748351644
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0094€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Miroir de la petite enfance, un pédiatre réfléchit
Du même auteur
Le Pédiatre et les petits poucets, 1982 L’Enfant et le langage, 2006 Le Handicap une industrie nouvelle, 2008 Miroir de la petite enfance, un pédiatre réfléchit Première partie, L’enfant et son environnement, 2008
Jean-Claude Risse Miroir de la petite enfance, un pédiatre réfléchit Seconde partie L’enfant et ses symptômes Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0114292.000.R.P.2009.030.40000 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2010
Avant-propos
Conçu comme un album photographique, cet ouvrage est composé d’images instantanées, de scènes pétrifiées en un moment donné ; elles témoignent de l’expression d’une émotion, de l’ébauche d’une relation ou d’un muet repro-che. Reste à savoir si, au terme de photographie improprement utilisé puisque concernant des récits et non des images, il ne conviendrait pas préférer celui de « pho-toscopie », le propos évoquant des scènes, se gardant bien de les reproduire. L’ambition de cet ouvrage est de fixer des séquences de discours, dans le respect des impératifs qu’exige toute prise de vue : prêter attention à l’éclairage pour favoriser l’expression, soigner le cadrage pour mettre en valeur ce qui doit être vu et ne pas négliger l’arrière-plan, pour re-créer une atmosphère. Une fois placée dans son contexte, l’image figée permet d’évoquer une trajectoire. Reste au scénographe à sélectionner les sujets en fonction des thè-mes choisis et d’y associer les commentaires. Les séquences proposées tentent d’illustrer quelques-unes des étapes de l’aventure que représente le grandir pour le petit enfant, avant qu’il n’accède à ce qu’il est convenu d’appeler l’âge de raison. Il suffit pour ce faire de suivre la démarche de nombre de précurseurs avertis, en tentant d’en changer l’éclairage, dans le respect de ce qui est considéré comme étant les principales étapes du déve-loppement du petit enfant : la naissance, puis les principaux symptômes concernant le nourrisson coliques, troubles du sommeil et de l’alimentation, avant que ne soient acquises motricité et propreté, autant de têtes
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de chapitres illustrées par des faits dépassant largement les âges évoqués, leur point commun se résume à la relation avec l’autre, dans un système d’échanges qui peut être archaïque. Il y a moi, puis moi-toi, moi et toi et enfin l’autre, selon une progression dépassant souvent les sché-mas classiques. L’interdépendance entre la mère et l’enfant est initialement portée par la fonction du manger et du dormir, créant ainsi un type de relation qui risque souvent de se prolonger après ce qu’il est convenu d’appeler le "sevrage", étape passant pour clôturer ce type de"corps à corps". Notre histoire du grandir s’appuie sur le témoignage de personnes accessibles au langage parlé, mais n’oublie pas que les intéressés, aussi jeunes soient-ils, et dès leurs pre-miers jours de vie, possèdent de nombreux moyens de communication, trop souvent ignorés par ceux qui, adul-tes, se cantonnent au langage parlé, considéré par eux comme unique, puisque le seul qu’ils pensent maîtriser. Le petit enfant envoie des signaux qui, dès lors qu’ils obtien-nent réponse, donnent à celui qui envoie le message le statut de sujet, un statut autrement valeureux qu’un « ça », qui crie ou qui réclame. Les anciens petits acteurs que nous fûmes sont suscep-tibles d’apporter leur contribution aux mystères de la petite enfance pour peu que l’on prête attention à certains de nos comportements, reliques d’un langage archaïque, exprimant des ressentis non élaborés que l’on voit ressur-gir chez les sujets plus âgés qui semblent oublier l’usage du langage parlé. C’est ce que suggèrent certaines photos qui montrent des personnes adultes suçant leur pouce, à leur bureau ou en attendant leur tour à la caisse d’une 1 grande surface . Une fois en mesure de parler, le petit enfant devrait pouvoir troquer le symptôme, langage du corps, et accéder à l’expression verbale. Charge à nous de les « écouter », 1 Supplément de Libération du 30 07 2005
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