PETIT DICTIONNAIRE FRANÇAIS-BAMBARA ET BAMBARA-FRANÇAIS PETIT DiaiOMAIRE FRANCAIS-BAMBARA ET BAMBARA-FRANCAIS PAE MOUSSA TRAVÉLÉ Interprète titulaire de P classe de Haut-Sénégal-Niger la colonie du PARIS LIBRAIRIE PAUL 13, GEUTHNER 13 Rue Jacob» PL PRÉFACE J^avais le plaisir, il y a trois aus, de présenter au public le Petit manuel français-hambara de l'interprète Moussa Travélé. Depuis, ce dernier a complété son œuvre et, grâce encore à l'appui de M. le gouverneur Clozel, il nous donne un dictionnaire de sa langue maternelle. Je suis persuadé que le dictionnaire aura autant de succès qu'en a eu le manuel et que Tauteur par récompensé de son travail et de ses efforts que rendra son livre. Ainsi qu'il le fait observer dans son introduction, ce dictionnaire ne sera pas apprécié seulement des Européens désireux d'apprendre à parler le bambara il le se trouvera les services : sera aussi des et en Bambara curieux d'apprendre le français particulier de nos interprètes du Soudan, qui pourront y trouver le mot propre que, trop souvent encore, ils ignorent. Et ce ne sera pas l'un des moindres mérites de Moussa Travélé que d'avoir ainsi contribué à répandre notre langue dans son pays, tout en nous facilitant l'étude de l'idiome le plus important de nos possessions soudanaises. A vrai dire, des ouvrages nombreux ont été publiés déjà sur les divers dialectes de la ...
PETIT DICTIONNAIRE
FRANÇAIS-BAMBARA
ET
BAMBARA-FRANÇAIS
PETIT DiaiOMAIRE
FRANCAIS-BAMBARA
ET
BAMBARA-FRANCAIS
PAE
MOUSSA TRAVÉLÉ
Interprète titulaire de
P classe de Haut-Sénégal-Niger
la colonie
du
PARIS LIBRAIRIE PAUL
13,
GEUTHNER
13
Rue Jacob»
PL
PRÉFACE
J^avais le plaisir,
il
y a
trois aus,
de présenter au
public le Petit manuel français-hambara de l'interprète
Moussa Travélé. Depuis, ce dernier a complété son œuvre et, grâce encore à l'appui de M. le gouverneur Clozel, il nous donne un dictionnaire de sa langue
maternelle. Je suis persuadé que le dictionnaire aura
autant de succès qu'en a eu le manuel et que Tauteur
par
récompensé de son travail et de ses efforts que rendra son livre. Ainsi qu'il le fait observer dans son introduction, ce dictionnaire ne sera pas apprécié seulement des Européens désireux d'apprendre à parler le bambara il le
se trouvera
les services
:
sera aussi des
et en
Bambara curieux d'apprendre
le
français
particulier de nos interprètes du Soudan, qui
pourront y trouver le mot propre que, trop souvent encore, ils ignorent. Et ce ne sera pas l'un des
moindres mérites de Moussa Travélé que d'avoir ainsi
contribué à répandre notre langue dans son pays, tout
en nous facilitant l'étude de l'idiome le plus important de nos possessions soudanaises. A vrai dire, des ouvrages nombreux ont été publiés
déjà sur les divers dialectes de la langue dite
mandé Q%
.
IV
PEEFACE
en particulier sur
le dialecte
bambara. Mais, outre que
Moussa Travélé est le premier indigène qui ait rédigé une étude et un dictionnaire de sa propre langue ce qui déjà suffirait à donner à son travail un intérêt
—
tout particulier
—
,
il
est
le
premier à nous avoir
donné un dictionnaire d'un format commode quoique copieux par le nombre de mots qu'il renferme et le premier aussi à nous avoir dotés d'un dictionnaire français-hamhara en même temps que hambar a- français en effet, le seul bon dictionnaire que nous possédions jusqu'ici/ celui de Mgr Bazin, n'est que
:
bambar a-français
Aussi
})ortent
le
présent livre trouvera-t-il certainement bon
accueil auprès de tous, et
même
auprès de ceux qui
scientifique.
aux langues africaines tm intérêt
Afin de permettre à ces derniers de tirer de ce diction-
naire tout le profit qu'il comporte, je crois utile de
préciser
ici la
valeur exacte qu'il convient de donner
transcription
au
système de
adopté par l'auteur.
difficulté
Celui-ci a tenu surtout à être lu sans
ni
répugnance par ceux que pourrait effrayer un alphabet aux allures savantes il a eu, pour cela, d'excellentes raisons que lui a suggérées son esprit pratique et qui
;
s'accordent avec le but principal qu'il a voulu atteindre
répaiadre le plus possible la coï^naissance du
:
bambara
parmi
les Français qui vivent au Soudan et la connaissance du français parmi les Bambara. Mais, bien que les linguistes ne Soient qu'une minorité, il ne serait pas juste.de ne pas penser aussi h eux^
et c'est
à leur intention que
j'ai
rédigé les quelques
observations qui suivent.