Villes invisibles de la Méditerranée
479 pages
Français

Villes invisibles de la Méditerranée , livre ebook

-

479 pages
Français

Description

La représentation littéraire de trois villes de la Méditerranée -Naples, Alexandrie et Tanger - est l'objet ici d'une étude comparative dont la méthode est fondée sur les textes d'Italo Calvino (Les Villes invisibles) et de Jean Cohen (Structure du langage poétique). Le corpus analysé comprend des oeuvres romanesques parues de la deuxième après-guerre jusqu'à présent, écrites ou racontées par des auteurs autochtones faisant preuve d'un rapport ininterrompu et/ou profond avec l'espace urbain décrit.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2010
Nombre de lectures 112
EAN13 9782296249974
Langue Français
Poids de l'ouvrage 26 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1800€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ÀPasqualeCoppola,
inlassable éducateur méditerranéen
età tous les voyageurs
qui sillonnent encore laMéditerranéeRemerciements
Nous pourrions essayer de dresser une liste de tous ceux qui nous ont offert de
l’aide et un soutien économique, technique ou psychologique dans la réalisation
de ce livre. Mais nous en oublierions certainement plus d’un. C’est pourquoi
nous avons choisi de ne citer ici que quelques noms «inoubliables » ou ceux
dont l’omission serait synonyme d’ingratitude.
Nos remerciements s’adressent in primis à Lise Morio : son travail de révision
du manuscrita été précieux.
Les remarques de François Moureau, professeur à l’Université de Paris IV –
Sorbonne, ont été fondamentales. Le travail de révision scientifique, fait par
FrancescaBellino, de l’Université Orientale deNaples, s’est révélé
irremplaçable, comme la lecture ponctuelle d’ElenaChiti et ses conseils sur la
translittération des termesarabes.
Ce livre n’aurait jamais vu le jour sans l’aide logistique d’AnnaNatalucci,
d’Emilio Dodi et de Maria Teresa Alleva qui nous ont offert les espaces où
travailler en pleine sérénité.
Merci à Olivier Guignard pour son hospitalité àAlexandrie et ses photos de la
ville ; à Sandro Manzoni qui nous a ouvert sa « bibliothèque alexandrine » de
Genève, pleine d’ouvrages et d’images de la ville égyptienne (www.aaha.ch).
Mohamed Shoair a été notre inestimable «correspondant » au Caire, toujours
prêt à nous mettre au courant des dernières nouvelles concernant les écrivains
égyptiens.
Un très grand merci à Raffaella Cafarella pour son travail important sur les
photos et la cartographie. Pour cette dernière, nos remerciements s’adressent
aussi à Cécile Shaalan du CEAlex (www.cealex.org) ainsi qu’à l’ORPI s.r.l. /
AziendaAutonoma diSoggiorno,Cura eTurismo diNapoli (www.inaples.it),à
ZairaMagliozzi etàHachetteLivre –GuidesBleus.
De plus, nous remercions vivement Mostafa Azouga et Abdellatif Brini de
l’Agence Urbaine de Tanger (www.aut.gov.ma)qui nous ont aidée dans la
recherche d’images de la ville,ainsi que dans la localisation de certains endroits
comme l’ont faitaussiAbdellazizBaetar,FatmaZohra etMostafaBouslim.
C’est avec une profonde émotion – celle provoquée par notre retour à
Alexandrie par la mer – que nous remercions iciHans Isler et la compagnie de
navigationGrimaldi deNaples (www.grimaldi-freightercruises.com).
Précieux, enfin, l’aide et le soutien du géographePierreSignoles, dont les idées
enrichissent la préface de ce livre.Instructionsaux navigants
En plus des textes écrits directement en français, toutes les citations
proposées sonttirées des traductions en français (quand elles existent)
d’ouvrages écrits en italien, arabe ou anglais. Dans le cas de textes non accessibles
ou non traduits en français, la traductiona été faite par l’auteure de ce livre.
En ce qui concerne la translittération des nomsarabes dans l’alphabet latin,
ona généralement gardé ici celle utilisée dans chaque texteanalysé (même si
parfoisle nom du même endroit apparaît sous des orthographes diverses en
passant d’un texte à l’autre, par exemple : le canal Mahmudiyya /
ElMahmoudieh, le quartier Al-Ibrahimiyya / al Ibrahimiya). Le même critère
est appliqué aux noms des auteurs (par exemple : Mohammed Mrabet /
MohamedChoukri).
Pour lestitres des livres écrits en arabe, on utilise un système de
translittération scientifique et uniformisé.
Dans le casde textes lus dans deux langues différentes, on utilise la
translittération du texte français, en l’absence d’autres indications. En certains
cas, on a délibérément choisi une solution pouvant convenir à des lecteurs
francophones.
Dans le cas des toponymes italiens concernant Naples, on propose la
traduction française là où elle existe (par exemple : le littoral du Pausilippe),
mais on a généralement gardé les noms italiens des rues/places (par
exemple : rue Roma/Toledo). Certains titres et citations mis à part, on a
préféré traduire les mots via(rue) et piazza(place) pour faciliter la lecture, et
aussi pour garder une homogénéité avec Alexandrie, car les termes arabes
correspondant à ces mots sont généralement traduits dans les romans de
notre corpus.Dans le cas deTanger, certains toponymes d’origine espagnole
sont gardés aussi dans les textes en français, par exemple call e (rue) et
avenida(avenue) : on les propose ainsi (avec la traduction française à côté,
si nécessaire).
On a uniformisé (hors citations) l’usage des majuscules dans certains
toponymes (par exemple, on écrit toujours Petit Socco même si, dans quelques
textes, on le trouveavec les initiales minuscules).
Dans le cas d’ouvrages collectifs dirigés par un ou plusieurs responsables,
on utilise l’expression«sous la direction de » pour les textes en français et
«a cura di » pour les textes en italien. Cette expression italienne indique
aussi le(s) responsable(s) de la structure finale d’un texte quelconque.
11Pour les textes littéraires analysés et d’autres textes fondamentaux est
indiquée, en plus de la date de l’édition consultée, la date de la première
parution (ou parfois la date de la première rédaction du texte) entre crochets.
Entre crochets se trouvent également les quelques ajouts que nous avons
faitsà l’intérieur des citations.
La représentation de la ville en littérature est définie ici sous l’expression de
« ville littérair e»: pour des raisons de concision, maisaussi en référenceau
concept développé dans le texte Paris et le phénomène des capitales
littéraires...(voir Bibliographie). Sans être des capitales aujourd’hui, nos
trois villessont néanmoins des lieux-clés ou des sujets privilégiés de la
production littéraire.
Les sites webauxquels on renvoie – dans les notes en bas de page et dans la
Bibliographie – étaient consultables jusqu’au début de l’année 2009.Dans le
cas de sites disparus et cependant importants, on les indique en tant que
«Sources ».
Pour les images photographiques en couleur des villes, voir le site www.
janula.it/naptangale, ainsi que l’Index des lieux et des éléments urbains (les
mots soulignés dans l’Index se rapportentaux images du site web).Tous les
droits de reproduction du contenu de ce site, texteset images, sont réservés,
comme pour les photos, le dessin et les cartes/plans de ce volume (copyright
C.Dodi, sauf indication différente). Pour les documents dont on n’a pas pu
retrouver les auteurs, ceux qui en détiendraient les droits pourront écrire à :
naptangale@gmail.com.
12Préface
Ce livre est l’aboutissement d’un projet d’autant plus ambitieux que le
corpusanalysé est composé d’ouvrages de forme romanesque, dont plusieurs
à finalité (explicite ou implicite) autobiographique, pour lesquels la ville
constitue bien plus un cadre, parfois lointain, qu’un objet précis de
description.
Bien que je ne sois enaucune manière spécialiste de littérature, j’ai lu ce
livre avec plaisir : la démonstration n’est jamais pesante, jamais
excessivement didactique. La démarche a été précisément pensée ; toute référence à
ItaloCalvino, bien qu’elle ne constitue pas une surpriseabsolue, n’en est pas
moins subtile. L’auteure a le sens de la formule qui fait mouche. Les
interprétations croisées des villes arrivent à bon escient,et elles ne sontjamais
forcées, ce qui laisse de la fluiditéà la lecture.
Le choix des villes à analyser et la définition progressive du corpus sont
systématiquement explicités.J’apprécie surtout l’identification
des«caractères » des personnages des romans – reprise d’Alain Pessin et Henry-Skoff
Torgue – et l’usage qui en est fait par rapportaux villes concernées.
En tant que géographe, c’est ma tâche de rappeler qu’il y a aussi des
«villes invisibles» dans la discipline à laquelle je me consacre. Toute une
école de la géographie contemporaine fonde sesanalyses de la ville d’un
côté sur les représentations, les icônes et les discours produits par les acteurs,
tant institutionnels qu’ordina

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