Une égyptienne musulmane convertie au christianisme
199 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Une égyptienne musulmane convertie au christianisme , livre ebook

-

199 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description

L'auteur, ancienne directrice adjointe d'une école secondaire de filles au Caire, retrace son itinéraire, de sa naissance jusqu'à aujourd'hui où elle mène une vie de réfugiée en Hollande. Musulmane fanatique, elle fait l'émouvante rencontre du Christ Vivant qui bouleverse sa vie. Elle embrasse la foi chrétienne malgré les dangers qui accompagnent cette option.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2008
Nombre de lectures 339
EAN13 9782336262451
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’Harmattan, 2008
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296064034
EAN : 9782296064034
Une égyptienne musulmane convertie au christianisme

Nahed Mahmoud Metwally
Théologie et vie politique de la terre
Collection dirigée par Dominique KOUNKOU

Dans les années soixante, la vie de la terre rassemblait les théologiens, les politologues, les acteurs politiques, les sociologues des religions, les philosophes. Tout, tout était tenté pour réconcilier l’homme d’avec son Dieu, l’homme d’avec l’homme, l’homme d’avec l’Homme, l’homme d’avec sa responsabilité de continuer à faire vivre en harmonie la création. Tant et si bien qu’on est arrivé à projeter la construction de la civilisation de l’universel Puis il y a eu cette sorte d’émancipation de la politique vite supplantée par le commerce dans un monde en globalisation.
Et l’homme ?... Et son Dieu ? ... Et sa pensée ? ...
Tout ce qui est essentiel paraît de plus en plus dérisoire face à la toute-puissance du commerce.
Comment réintroduire l’homme au cœur de cette avancée évolutionnaire du monde afin que sa théologie et sa volonté politique influent sur la vie de la terre ?
Tel est le questionnement que poursuit, de livre en livre, cette collection.
Déjà parus
ZAKI Magdi Sami, Dhimmitude ou l’oppression des chrétiens d’Égypte , 2008.
KOUNKOU Dominique, Pour une renaissance de la tontine , 2008.
DELECRAZ Guy, Etincelles de foi, flammes de joie , 2008.
SŒUR MYRIAM, Sable et or. Poèmes, 2007.
LE BERRE Patrick, Le fil de la vie , 2006.
ANTHONY Dick – INTROVIGNE Massimo, Le lavage de cerveau : mythe ou réalité ?, 2006.
LE BERRE Patrick, L’eau, matrice de la vie, miroir de la conscience , 2006.
KOUNKOU Dominique, Possible foi au cœur de la laïcité. Edition augmentée, 2005.
MUTOMBO-MUKENDI Félix, Du mirage nationalise à l’utopie-en-action du messie collectif. Le cas du Congo-Kinshasa, 2005.
GONI Philippe, Les Témoins de Jéhovah : pratique cultuelle et loi du 9 décembre 1905, 2004.
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Théologie et vie politique de la terre Présentation Préface Une heureuse enfance Mes années d’université Mon mariage selon le rituel musulman Ma rencontre avec le Christ Ma vie en Hollande Appel
Présentation
À mon pays bien-aimé, l’Égypte. À mes enfants que j’ai aimés et que j’aimerai toujours. À toute personne qui m’a aidée et encouragée à finir ce travail. À ceux qui traversent la route des ténèbres à la lumière et que j’attends avec larmes et prières.
Au monde entier, je présente mon cas.
Préface
Je présente mon cas à toute personne à la conscience vive, à toute personne qui se conduit avec justice. Je présente mon cas au monde entier posant la question : « Quel est le crime que j’ai commis et qui m’oblige à fuir mon pays bien-aimé, l’Egypte, et à vivre dans un autre pays, aux coutumes et au climat si différents ? ».
Je dois proclamer que je suis reconnaissante à la Hollande qui m’a ouvert ses portes et qui est plus aimable pour moi que ma mère qui m’a élevée. Le gouvernement hollandais m’a acceptée et m’a octroyé une belle résidence et des revenus raisonnables avec de merveilleux soins de santé. Je serai toujours reconnaissante à toi, Hollande.
Ma question est maintenant adressée à mon pays d’origine, l’Egypte. « Pourquoi m’as-tu traitée si durement au point de m’obliger à fuir loin de toi? ». J’ai fait un rêve qui, je l’espère, se réalisera : le jour viendra où le soleil brillera et les nuages disparaîtront du ciel de mon Egypte bien-aimée qui était un pays de compassion et de paix.
N’oublions pas que la terre d’Egypte a été sanctifiée par la visite de la Sainte Famille, quand Joseph, la bienheureuse Vierge Marie et l’Enfant Jésus s’y réfugièrent. Toute l’Egypte en est bénie. Certaines fois, l’Egypte a été le panier à pain pour ses voisins. Que t’est-il donc arrivé, mon Egypte bien-aimée ? Quand donc recouvreras-tu ta beauté et ta splendeur ?
A mon cher lecteur, permettez-moi de présenter mon cas, sachant qu’il est aussi celui de beaucoup d’autres gens. Permettez-moi de vous relater mon histoire du commencement à ce jour. Pardonnez cette longue introduction. En connaissant les détails, vous serez à même de porter un juste jugement. Dieu m’en est témoin : je vous dis la vérité et toute la vérité. Que votre jugement, après cela, soit en accord avec votre conscience.
Une heureuse enfance

Ma famille
Je suis née le 15 juin 1942. Ma mère m’a avoué plus tard qu’elle désirait un garçon, mais quand elle m’a vue, contrairement à la coutume, elle m’a aimée beaucoup. Je suis née dans une famille musulmane. Mon père Metwally était officier de police, gradué en 1932 de l’Académie de Police. À cette époque, l’Égypte était gouvernée par le roi Farouk et il n’était pas possible à un père ordinaire d’envoyer son fils dans un collège important tel celui de la Police ou de l’Armée à moins d’avoir été gratifié du titre de Bey ou de Pacha, équivalents respectifs de Sir et de Lord .
Mon grand-père, Metwally Bey Bayoumy était un contracteur général et possédait plusieurs bâtiments résidentiels. Dans le quartier de Sayeda Zainab au Vieux Caire, il existe une rue qui porte son nom et où se trouve la plupart de ses immeubles. Il ne fut pas difficile à mon grand-père d’acheter au Palais royal le titre de Bey ou celui de Pacha , ce qui autorisa mon père d’entrer à l’Académie de Police, ou école de Police comme on l’appelait alors.
Ma mère était fière d’être la femme d’un officier de police, ce qui signifiait que son mari appartenait à une famille riche et bien établie. Ma mère, Fatma Mohamed Bey Ali, ainsi nommée dans mon certificat de naissance, ne se souvenait pas de son père, mais se souvenait bien de mon grand-père paternel. Il était de grande taille, maigre et avait l’habitude de porter une gelaba ou longue chemise avec un pardessus. Il avait l’habitude de tenir une canne où son nom était gravé en lettres d’or.
J’aimais mon grand-père car c’était un être chaleureux, riant toujours avec sa grosse voix qui ne m’effrayait pas car je savais qu’il m’aimait. Nous lui rendions visite pendant les vacances. La profession de mon père l’obligeait à changer souvent de résidence.
Mon certificat de naissance mentionnait que je suis née dans un village du nom d’Arab El-Atawla, près de la ville d’Abnoub en Haute Égypte. Mon père était le chef de police de ce village, et pour lui témoigner du respect, je fus enregistrée sous le nom de Lady Nahed Mahmoud Metwally.
À ma naissance, j’avais deux sœurs et un frère. Ma sœur aînée avait reçu le prénom de Kadria car née la veille de la fête musulmane nommée El Kadr . Ensuite vint mon frère Mohamed, puis ma sœur Siham . Après moi vint une autre fille prénommée Nadia .
Nous allions donc chez mon grand-père, au Caire, pendant les vacances et les jours de fête. En notre honneur, mon grand-père faisait tuer pour nous un agneau, et aussi des pigeons et préparer nombre de plats délicieux. Il était le premier à quitter la table car personne n’aurait osé le faire avant lui.
Il allait alors dans sa chambre et ouvrait son coffre-fort. Il y gardait de vieux fez remplis de pièces d’or et d’argent rangés sur des tablettes. Il appelait alors chaque enfant et lui donnait de l’argent. Je savais à l’avance ce qu’il allait me donner.
J’aimais beaucoup les fêtes musulmanes, tant la petite fête qui clôturait le mois de jeûne du Ramadan que la grande fête appelée la fête du Sacrifice. Avant la petite fête, ma grand-mère avait l’habitude de cuire une énorme quantité de gâteaux qu’elle distribuait aux parents et aux voisins qui vivaient dans la même rue que nous. Elle donnait aussi, à chacun de nous, un petit morceau de pâte auquel nous donnions la forme que nous désirions. La boulangerie était située dans la même rue où mon grand-père vivait et il en était le propriétaire. J’avais l’habitude d’accompagner les domestiques qui portaient la pâte pour observer la cuisson. À notre retour, ma grand-mère saupoudrait de sucre la pâtisserie avant de la distribuer aux parents et aux voisins.

Un malheureux incident
Pour la grande fête, celle du sacrifice , mon grand-père nous réveillait tôt pour voir les agneaux en train d’être égorgés et dépiautés. Ce spectacle m’effrayait et j’avais l’habitude de fermer les yeux ou de couvrir mon visage de mes mains. Au co

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents