Game Over

Gray Jane

Description

Cette nuit je carbure à la nicotine
Mais à vrai dire pas qu'a ça
Paris s'est enveloppé de son drap noir scintillant
Et la lune me parait bien plus grosse que d'habitude

A moitié nue, dansait la gamine
Je chantonnais sur ce son de reggae qui passa
Les voisins devaient nous trouver trop bruyants
Et moi, sur ce coup, je les trouvais plutôt rudes

Qu'importe, je laissais les morts enterrer leurs morts
Les moines discuter de qui de la feuille ou du vent s'agitait
La demoiselle dansait toujours, bien que plus de musique
Ou eusse été moi qui fus finalement assourdi ?

Je me droguais et j'avais peut-être tort
Contemplant la fumée de mon joint qui dansait
Le moment, si reposant, en était presque tragique
Ma main fut finalement à la traine de mon corps alourdi

La demoiselle ne dansait plus mais éclatait en sanglot
Tandis que moi, rêveur, je demeurais immobile
A mi chemin entre le rêve et l'imagination
Je m'endormi en la regardant s'agiter dans sa subite transe

Je n’étais pas vraiment endormi et j'entendais peut-être des sabots ?
Puis mon corps s'élevant, un ovni ? Je trouvais l'idée puérile
Quelques minutes plus tard, subissant un peu moins de pressions
Je pus ouvrir mes yeux et voir mes ravisseurs, les urgences ...

Informations

• Publié par: JaneGray
• Publié le: 01 décembre 2011
• Nombre de lectures: 144
• Langue: Français

Extrait

Game Over

Cette nuit je carbure à la nicotine

Mais à vrai dire pas qu'a ça

Paris s'est enveloppé de son drap noir scintillant

Et la lune me parait bien plus grosse que d'habitude

A moitié nue, dansait la gamine

Je chantonnais sur ce son de reggae qui passa

Les voisins devaient nous trouver trop bruyants

Et moi, sur ce coup, je les trouvais plutôt rudes

Qu'importe, je laissais les morts enterrer leurs morts

Les moines discuter de qui de la feuille ou du vent s'agitait

La demoiselle dansait toujours, bien que plus de musique

Ou eusse été moi qui fus finalement assourdi ?

Je me droguais et j'avais peut-être tort

Contemplant la fumée de mon joint qui dansait

Le moment, si reposant, en était presque tragique

Ma main fut finalement à la traine de mon corps alourdi

La demoiselle ne dansait plus mais éclatait en sanglot

Tandis que moi, rêveur, je demeurais immobile

A mi chemin entre le rêve et l'imagination

Je m'endormi en la regardant s'agiter dans sa subite transe

Je n’étais pas vraiment endormi et j'entendais peut-être des sabots ?

Puis mon corps s'élevant, un ovni ? Je trouvais l'idée puérile

Quelques minutes plus tard, subissant un peu moins de pressions

Je pus ouvrir mes yeux et voir mes ravisseurs, les urgences ...