Agen - Tome IV (1982-2000)

Bertrand Solès

Description

Ce nouveau livre sur Agen est le quatrième volet d’une aventure en images commencée en 2001. Bertrand Solès reste le meilleur guide pour cette balade nostalgique au cœur des deux dernières décennies du XXe siècle. L’installation d’antennes universitaires, d’un régiment et d’une école d’administration, l’exceptionnelle richesse de la vie culturelle, avec la création du Florida, la modernisation du musée, deux titres de champion de France de rugby : Agen a beaucoup de choses à nous raconter?! Enfin, pour fêter le nouveau millénaire, Agen s’offre la plus grande fête de son histoire, un banquet inoubliable sur une table de plus de 1,4 kilomètre le long du boulevard de la République?! Des visages disparaissent, de nouveaux apparaissent et la vie continue avec ses rites, ses rires et ses larmes… sous la protection de la Garonne qui coule depuis toujours et qui coulera encore longtemps.

Sujets

• Histoire de France
• Histoire

Informations

• Publié par: Editions Sutton
• Date de parution: 01 février 2014
• Nombre de lectures: 13
• EAN13: 9782813815408
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

La vie municipale

Lors de la visite du secrétaire d’Etat Santini, en 1986, Georges Ricci, maire depuis 1981, lui fait signer le livre d’or de sa ville. A ses côtés, Paul Chollet, alors député et adjoint au maire qui va lui succéder en 1989.

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A l’hôtel de ville, si les maires se succèdent, le bureau du premier magistrat change peu avec ses boiseries, ses tableaux d’artistes locaux et le brevet des armoiries de la cité. Si Georges Ricci conserve le mobilier de style Louis XVI, son successeur, quant à lui, choisira un mobilier contemporain.

L’ancienne disposition de la place de la Mairie, qui privilégiait le stationnement au détriment de l’espace et de la perspective, va être redessinée.

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Un immense terre-plein va servir pour le parvis, qui sera dallé et bordé d’arbres, dégageant ainsi e totalement la vue sur les façades du XVII siècle du musée de l’Hôtel de Ville.

Une dalle de bronze est scellée en son centre, rappelant le souvenir du docteur Esquirol (maire de 1971 à 1981). La place de la Mairie, qui a connu une dizaine d’appellations dans l’Histoire, va porter son nom définitif : place Esquirol.

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Georges Ricci est maire depuis la disparition du docteur Esquirol en 1981. Il est réélu en 1983. Né en 1912 à Sauvagnas, après une carrière dans l’administration préfectorale et des fonctions dans le cabinet de Félix Gaillard, il entre au conseil municipal d’Agen en 1977.

Les élections législatives de 1986, instillant une dose de proportionnelle, amènent dans son conseil municipal une grande originalité, unique d’ailleurs dans le pays : les trois députés du département, messieurs Chollet, Gonnelle et Laurissergues, y siègent. Sur le cliché, ils sont avec les deux autres parlementaires de Lot-et-Garonne, les sénateurs Jean François-Poncet (de dos) et Soucaret.

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En 1989, le docteur Chollet est élu maire et succède à Georges Ricci, qui ne s’est pas représenté Né en 1928, ce pédiatre, qui a soigné plusieurs générations de petits Agenais, entre en politique en devenant, en 1981, conseiller général d’Agen. Il est élu député en 1986. Elu maire en 1989, il conserve son mandat de conseiller général jusqu’à cette date et est réélu député en 1988 et 1995.

Né en 1942, pharmacien mais aussi juriste, Philippe Lacaze entre en politique en 1981, lors d’une municipale partielle. Tout d’abord adjoint aux Finances, il devient premier adjoint de Georges Ricci en 1983, puis de Paul Chollet en 1989 jusqu’en 1995. Elu également conseiller général d’Agen en 1992, il devient en 1998 premier vice-président de l’assemblée départementale.

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Né en 1940, Gérard Angotti, directeur de clinique, devient adjoint dans les municipalités Ricci et Chollet. Il est également président du district, devenu Communauté d’agglomération d’Agen. Il est très actif dans le syndicat professionnel GPI.

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Marie-Thérèse François-Poncet assure, aux côtés de Paul Chollet, deux mandats (1989-1995 et 1995-2001), à la délégation de la Culture. Elle va profondément bouleverser la vie culturelle et y insuffler un grand élan de modernisme.

Né en 1953, Jean Pinasseau, fils de l’ancien secrétaire général de la mairie, technicien de laboratoire, entre au conseil municipal en 1983. En 1990, il devient adjoint aux Sports, et est réélu en 1995.

Aux côtés de Michèle Alliot-Marie, Laurence Maïoroff et Philippe Lacaze. Laurence Maïoroff, élue e en 31 position en 1989, est en 1995 première adjointe du maire Paul Chollet.

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Né en 1956, centralien, Jean Dionis du Séjour revient à Agen en 1989, après un passage dans l’industrie. Tout d’abord directeur général des services municipaux auprès du docteur Chollet, il devient en 1995 adjoint au Développement économique, à l’Emploi et aux Nouvelles Technologies.

Le premier adjoint de Georges Ricci, Philippe Lacaze, participe en souriant à une joyeuse cavalcade qui, en cet été 1986, anime la rue Camille Desmoulins. On reconnaît également, à l’arrière-plan, Pierre Lavigne.

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L’opposition municipale en 1983 : aux côtés de Christian Laurissergues, Roger Benaïm, André Galy, Philippe Jaffard, Cathy Pitous, Yves Laupies, Alain Planes, Jean Andrieu, Alain Fourgeaud, Robert Isaac.

Quelques années plus tard, les mêmes auxquels s’est joint Jean Antonini (entre Robert Isaac et Yves Laupies).

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C’est un nouveau visage qui va surgir sur la scène politique, celui d’Alain Veyret, chirurgien, membre du Parti socialiste. En 1994, il est élu conseiller général de Laplume, en battant Jean François-Poncet et, en 1997, il défait Paul Chollet lors des élections législatives, devenant également député de la première circonscription du Lot-et-Garonne. Entré au conseil municipal en 1995, il devient ainsi le challenger pour l’élection municipale de 2001.

Alain Veyret aux côtés de Jean-Pierre Dourneau, nouveau chef de file de l’opposition en 1995.

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