Lapanne six semaines a madagascar
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Extrait

C.R. Lapanne Sxis meiaen s àaMgadaarsc   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
CHAPITRE PREMIER Mon arrivée à Majunga. – Ce que je viens faire dans l’île de Madagascar. – Aperçu historique sur ce pays. – Choix d’un porteur de bagages. – Désagréable découverte. – Un nouveau porteur. – Le guet-apens.  Je débarquai à Majung l’un des principaux ports Madagascar, un matin de s tembre, après vingt-trois jo de traversée. Chargé d’une mission une société industrielle, je vais visiter certaines régi du centre de l’île, et com ces régions se trouvaient d le voisinage de la route créée et suivie par l’armée française, c voyage à travers la terre malgache ne présentait pas grands ris ques. Je pourrais donc étudier les mœurs, la culture, et le règne végétal du pays, en toute sécurité. Ma suffisante, quoique mode sctoen,naissance de la langue devait me faciliter cette entreprise. Je connaissais déjà de l’île ce que chacun a pu en appren-dre en feuilletant les géographies ; comme son étendue, qu’on prétend supérieure à celle d eF rlance, ses nombreuses tribus, à peu près toutes maintenant  slao udsomination des Hovas, ses industries diverses. Je savais que cette nation,n tcroe laquelle nous luttions, était et la plus guerrière et la plus civilisée du pays, qu’elle avai
 
à sa tête depuis trois règnes, des souveraines et des souverain rélégués au second plan par un premier ministre tout puissant… Découverte par un Portugais, il y a près de quatre siècles, Madagascar vit, sous le card iRniaclhelieu, une compagnie fran-çaise se fonder sur son territ oiCret. essai allait tomber, quand le ministre de Louis XIV, Colbert, vint à la rescousse. Vers cette époque des Franfçuarise nt assiégés et égorgés à Fort-Dauphin, que nous avions fondé sur la côte sud-est. L’île fut dès lors rattachée à la France. Sous le roi Louis XV, on fit vainement des essais de coloni-sation. Pendant le règne suivant, un grand seigneur hongrois, Bengowski, débarqua à Madagascar et fut choisi comme grand chef par les indigènes. Ven ul ad Ferance, il fut son allié. Enfin, durant tout ce siècle, les Anglais ont travaillé à éten-dre leur influence sur l’île par des dons de munitions et d’armes, des envois de ministres protestants et des leçons de civilisation. Et si, notre armée combattait en ce moment les Hovas, c’est que ceux-ci, au mépris des traités qui nous reconnaissent des droits sur Madagascar, nous avaient provoqués par leur atti-tude insolente vis-à-vis de nos représentants. Mais j’en reviens à mon voyage et à ses préparatifs. Mon premier soin fut de me procurer un porteur pour mes vivres et autres bagages. À peine avais-je fait savoir ce que je cherchais que trois in-digènes se présentèrent devant moi. Deux d’entre eux étaient des Hovas. Je refusai leurs servi-ces, étant peu soucieux de icero nmfa vie à des membres de la nation avec laquelle nous étions actuellement en lutte. Je m’entendis avec le troisième, un Betsiléo à l’air doux, à lœil intelligent. Il fut entendu ilq une me quitterait quà mon retour à Majunga. Mais il en devait être autrement. Le lendemain, je me mis en marche dans la direction de Marovoay. – 5 –
Je n’étais pas à trois jours de marche de mon point de dé-part, qu’une effrayante diminution de nos provisions attira mon attention. La physionomie de mon porteur, devenue sournoise, me donna l’éveil. Quand, midi sonné, il fut temps de s’arrêter pour la pre-mière étape, laissant comme de coutume à mon homme, le soin de préparer le repas, je menafio nsçous bois, après lui avoir an-noncé mon retour pour une heure. Dix minutes plus tard, un léger sifflement se fit entendre, puis un bruit de pas, de branches écartées, et le murmure de plusieurs voix. Je revins sur mes pas. Quand j’arrivai sur le bord de la clairière où était mon petit campement, je vis mon Bets,i leénotouré de quelques compa-triotes, à en juger par la ressleanmcbe de leurs traits avec les siens, et mangeant avec eux mes pauvres vivres. Si je m’étais montré, ils m’eussent fait un mauvais parti. Je restai donc immobile, accroupi sur la mousse. Un peu avant l’heure supposée de mon retour, les compè-res, qui avaient déjà dû se nourrir à mes dépens les jours précé-dents, quittèrent leur hôte avec les plus grands témoignages d satisfaction. Leur complice remit tout en ordre. Après quoi, j’arrivai. Je dus ne rien dire, pour n’être pas abandonné avec mes bagages. Mais, quand nous atteignîmes la ville de Mevarano, je fis comprendre à lindigène quen jéet ais pas sa dupe, que javais tout vu, et lenvoyai au diabmlea,l gré les marques dun repentir qui me parut douteux. On m’en procura un second. Celui-ci s’appelait Amahara. Il devait me rendre plus dunr viscee signalé au cours de mon voyage et notamment près der ovMoaay, où jentrai huit jours après mon départ de Majunga. – 6 –
 
Un soir, nous avions planntéo tre tente au pied dun bao-bab gigantesque, et après notre repas, composé de riz et d viande conservée, nous nous étions roulés dans nos couvertures. Rendu défiant par la trahison de mon premier porteur, je dormais mal. Il faisait noir comme dans un four. Vers onze heures, je vois tào ucto up, à un millier de mètres de nous, une lumière, puis deux, briller à travers les branches. Ceux qui les tenaient semblaient marcher en zigzags, com-me des gens qui battent le itne rràa la recherche de quelque chose. Immédiatement je réveille Amahara et lui montre les lu-mières dont le nombre croît de minutes en minutes. Du premier coup, je vois clairement que l’indigène n’est aucunement le complice des neoauvx arrivants et que ses an-xiétés sont les mêmes que les miennes. Avec une hâte et une habileté incroyables, il déplante et roule la tente, et aidé par m ohi ilsase dans le feuillage dun ar-bre voisin. Il fait de même pour les bagages qu’il attache le long du tronc à une certaine hauteur. Puis, après avoir d’un coup de pied, étalé la cendre de notre feu dans la mousse, il me fait signe d’armer mon revolver et de le suivre. Nous pénétrons dans un bouquet de fougères hautes, où nous nous mettons à plat ventre. Les porteurs de lanternes varèrient, cinq minutes à peine après nous, sous notre baobab. Par un bonheur providentiel, ils ne regardent pas dans ses branches, même après avoir découvert les traces non douteuse de notre campement. À la vue de la place où je amis ééttendu pour dormir, et où les herbes demeuraient encore couchées et tièdes, les signe dune joie farouche paraissseunrt leurs visages aux pommettes saillantes. – 7 –
   
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