Les Aventures de Gâteau le chat et de Pitou le chien

Gilles Roux

Description

Jeannot et Sandrine découvrent un chaton visiblement orphelin. Les deux enfants décident alors de recueillir la pauvre bête, tout aussi apeurée qu’affamée. Prénommé Gâteau en raison de son appétit inné pour les pâtisseries, le chaton est aussi espiègle que curieux. Le récit suit ainsi les pérégrinations de ses jeunes maîtres, jusqu'à leur rencontre avec Michèle, jeune propriétaire d’un chiot nommé Pitou. Une grande amitié se dessine alors entre ces enfants rapprochés par leur amour démesuré des animaux. Histoire tendre et délicate, "Les Aventures de Gâteau le chat et de Pitou le chien" est un ouvrage qui touche en raison de la grande amitié qu'il met en scène. Sensibilisant à l’abandon ainsi qu’à la cause animale, le récit distille aussi bien une authentique émotion qu’un message formateur destiné aux enfants. Délicat et éducatif, ces aventures animalières raviront les plus jeunes.

Sujets

• Jeunesse
• Animaux

Informations

• Publié par: publibook
• Date de parution: 01 juin 2009
• Nombre de lectures: 113
• EAN13: 9782748352818
• Langue: Français

Extrait

Les Aventures de Gâteau le chat et de Pitou le chien

Du même auteur

Le Guide du Mauvais Manager, 2007

Un poulailler sur le toit des HLM, 2008

De grand-père inconnu, 2009

Petite sœur, 2010

Gilles Roux Les Aventures de Gâteau le chat et de Pitou le chien

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Je dédie cet ouvrage, à mes enfants.

1 Un nouveau compagnon Jeannot vivait dans un immeuble très haut, c’était une tour de douze étages. Il y vivait avec ses parents au dixième. Or un soir alors qu’il rentrait de l’école, il enten- dit un grand bruit, en passant devant une impasse près de chez lui. Il persuada la jeune fille qui le raccompagnait chaque soir d’aller voir ce qu’il se passait. Au bout de la rue, il y avait plusieurs poubelles, la plupart étaient tom- bées sur le côté, trois chiens se tenaient devant les poubelles, et ils aboyaient : « Ouah, ouah, ouah ». Ces chiens qui étaient maigres comme des chiens errants, mon- traient leurs crocs. Que voulaient-ils ? Jeannot et Sandrine (c’était le nom de la jeune fille) n’osaient pas approcher tant les chiens semblaient menaçants. Soudain, Jeannot cru entendre un autre cri. Mais oui, il ne se trompait pas « Miaou, miaou. » C’étaient les miaulements craintifs d’un chat, qui devait être très petit car il ne miaulait pas bien fort. Sandrine aussi avait entendu. Elle regarda Jean- not. Ni l’un ni l’autre ne savaient quoi faire. Jeannot tournait la tête de tous les côtés, cherchant un moyen de venir en aide au petit chat qu’il apercevait maintenant ca- ché au fond d’une des poubelles. C’était un petit chat noir, qui avait le menton, le bout des pattes et des oreilles blancs. C’est alors qu’il aperçut à l’entrée de la rue, la boulangerie où ils avaient l’habitude d’aller chercher des pains au chocolat ; il se souvint que dans cette boutique il y avait une chienne qui attendait la moindre occasion pour sortir. Avec un peu de chance, si les trois chiens étaient des mâles cela pourrait créer une diversion, sinon on avi-

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serait à ce moment-là. De toute façon, Jeannot ne trouvait pas d’autre idée. Sandrine fut d’accord pour aller avec lui. — Attention, ne laissez pas sortir… La patronne n’eut pas le temps d’achever sa phrase. — Oh ! Pardon madame, répondit Jeannot. Mais ma- dame était déjà dehors, lancée à la poursuite de Mirza, qui prit la direction du fond de l’impasse. Les trois chiens cessèrent d’aboyer, et levèrent le mu- seau. Ils tournèrent autour de Mirza qui s’était arrêtée. Soudain, elle sembla prendre peur, peut-être parce que trois chiens c’était beaucoup pour une seule chienne. Elle se mit à courir pour sortir de l’impasse. Oh ! Mais elle ne courait quand même pas trop vite, il fallait que les trois chiens puissent la rattraper s’ils en avaient envie. C’est ce qu’ils firent. C’était donc bien des mâles. La patronne ar- rivait à leur rencontre, mais ne réussit pas à attraper sa chienne, elle put seulement envoyer un ou deux coups de pieds aux chiens qui s’enfuirent à la suite de Mirza. Jeannot n’avait pas tergiversé et il avait couru pour re- cueillir le chaton dans ses bras. Sandrine avait pris le temps d’acheter un pain au chocolat au boulanger alerté par tout ce remue-ménage. Nos deux, pardon, nos trois amis se retrouvèrent dans la rue. Ils aperçurent la femme du boulanger qui revenait en tirant Mirza par la peau du cou, les trois chiens avaient disparu. — Il faut lui donner un nom, commença Jeannot. — Tu sais, je ne crois pas que tes parents voudront le garder, il ne faut pas trop t’y attacher. — Il doit avoir faim, il devait chercher à manger, dans la poubelle. — Tiens donne-lui ce pain au chocolat !

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