La lecture à portée de main
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Description
Une addiction
Le film X
La rechute
Informations
Publié par | 12-21 Editions |
Date de parution | 31 octobre 2012 |
Nombre de lectures | 80 |
EAN13 | 9782823800661 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Une addiction
J’avais aimé Alex à la folie. Malgré tout. En vrac : mensonges, humiliations, perversité, manipulation. Ça n’était pas que physique. Mais sa peau… Il pouvait me faire jouir avec… rien. C’est simple : il me touchait, je jouissais. Une fois, deux fois, trois fois… Jusqu’à onze ! Je ne rigole pas ! J’ai compté. Le seul fait de voir sa queue. Je lui disais : « Arrête ! Juste, ne bouge plus. » Et je le prenais en photo avec mon téléphone.
Je n’avais jamais fait ce genre de truc. Prendre en photo la bite de son mec ! Ça n’était pas vraiment mon genre. Mais j’ai tellement fait de choses avec lui que je n’avais jamais faites avant. Il me disait : « Un truc qui m’exciterait vraiment, c’est jouir entre tes seins. J’adore tes seins. Ils sont tellement bandants ! J’en suis dingue ! » Et vous remplacez « Jouir entre tes seins » par « Te caresser devant moi en me montrant ton cul », « Nous foutre en 69, ta raie sur moi pendant que tu suces ma queue », « Me pisser dessus. Je te jure ! Sentir sur mon ventre tes jets brûlants… » Et on finissait par le faire à chaque fois. Je disais oui. Oui à tout. Pas pour lui faire plaisir. Pas du tout par soumission. Mais parce que ça me faisait jouir.
Je l’ai quitté. Il m’a quittée. Je suis revenue. Il est revenu. Combien de fois ? Parfois c’était moi. Il suffisait d’un texto : « Ta queue me manque. » Et on passait la nuit ensemble. Parfois lui. « On peut se parler ? » Je trouvais un endroit safe. Un Starbucks avec des chiottes d’où on se serait vite fait déloger par les envies de pipi d’un Kevin ou d’un Jordan. Mais il lui suffisait de me toucher l’avant-bras pour que je fonde sur ma chaise. D’ailleurs c’était pas des chaises mais des fauteuils bas, des banquettes aphrodisiaques où les sex addicts comme nous pouvaient se faire jouir en cachant leurs mains sous leurs manteaux.
Et puis il y a eu un moment où j’ai réussi à couper. Je crois que nous avions tellement, tellement, tellement baisé qu’une infime lassitude s’est insinuée entre nous. On avait tout fait. Partout. Dans tous les sens. L’exploration touchait à sa fin. J’ai saisi l’occasion, tout effacé, retrouvé quelqu’un. Ça n’a pas été facile, mais enfin, j’y suis arrivée. Un mec top. Vraiment.
Et puis Alex m’a retrouvée. Il a frappé à ma porte le plus simplement du monde. Je m’y étais préparée. Mon psy et moi avions répété. L’addiction était vraiment retombée. À cause de mon nouveau mec. Et puis parce que, encore une fois, Alex et moi, on avait vraiment tout fait.
Sauf qu’il n’était pas venu seul. Il y avait quelqu’un avec lui. Un homme. Qu’est-ce que vous auriez fait à ma place ? Quand le type qui vous rend chamallow retient la porte avec son bras en vous demandant s’il peut entrer. Crier au viol ? Faire le 18 ? J’ai dit « OK, entrez » et c’était plié.
Alex n’a pas eu un sourire de victoire. Il n’était pas venu là pour remporter une bataille, mais pour me faire jouir. Dans l’absolu, c’était généreux. Ils se sont assis. On a bu la bouteille qu’ils avaient rapportée. Je ne sais pas si vous aimez les types en costard. Mais un mec qui retire sa veste, découvre ses avant-bras en relevant les manches de sa chemise, moi je m’en lasse pas.
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