Les Warriors 2

Pierrette Lavallée

Description

Slaughter est le massacreur et n’a aucune pitié envers ses ennemis. Considéré par les autres Warriors comme un véritable psychopathe, Slaughter n’éprouve aucun sentiment, si ce n’est de la haine envers les Survivors, et surtout envers lui-même.
Mais lorsqu’il se laisse volontairement emprisonner pour venir en aide à Tanya, la sœur du Destructeur, ses convictions vacillent et, petit à petit, le courage de la jeune femme force son admiration.

Mais peut-il se permettre d’aimer Tanya alors qu’il est le responsable du massacre de sa famille ? Pire, alors qu’il a lui-même tué sa petite sœur ?

Sujets

• Suspenso
• Époque contemporaine
• Combat
• Arènes
• Romance
• Suspense
• Gladiateur
• Sacrifice
• Drame
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Éditions Sharon Kena
• Date de parution: 07 octobre 2020
• Nombre de lectures: 73
• EAN13: 9782819100973
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

LES
WARRIORS

Tome 2 : Le Massacreur
Du même auteur aux Editions Sharon Kena


Au cœur de la volupté
Les cow-boys lovers
La malédiction tsigane tome 1 à 5
JAWD
Sous le masque des apparences
Défis entre amies l’intégrale
Un rôle sur mesure
Les Warriors tome 1
Pierrette Lavallée



LES
WARRIORS

Tome 2 : Le Massacreur
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


©2016 Les Editions Sharon Kena
www.leseditionssharonkena.com
Pour ce second opus, je renouvèle mes remerciements…
Tout d’abord, à Cyrielle, mon éditrice, sans qui ce roman n’aurait pas vu le jour, ainsi qu’à tout le staff Sharon Kena : comité de lecture, les correctrices qui font un travail formidable, sans oublier Feather Wenlock, notre magicienne qui nous offre de somptueuses couvertures.
Merci également à ma famille, pour leur soutien inconditionnel, leur patience, leur amour.
Un merci tout spécial à mon fils Nico qui s’est énormément investi dans l’élaboration de cette nouvelle série, m’aidant à choisir le nom des personnages, suivant leurs aventures chapitre par chapitre et n’hésitant pas à me houspiller lorsque mes héros n’en faisaient qu’à leur tête… ce fut un véritable bonheur !
Merci à mes adorables Bêtas lectrices : Tiya, Bibi, Nath, Mimi. Travailler avec vous est un pur délice.
Je n’oublie pas mes amis qui dans l’ombre me soutiennent toujours : Mes sœurs de cœur tout d’abord : Nathalie R et ma chère Julia T sans oublier, mes « fans » de la première heure : Vanessa L.G, Ana Pinoy, Rinka, Christelle K, Sylvie B, Valérie D.
Les Bloggeuses, ainsi que mes partenaires : les livres en folies, la bibliothèque de Miange Midémon, Kat’c’est moi, Je lis, tu lis, nous lisons ou le coin des lectures partagées, et l’incontournable RebellesWebzine.
Mais surtout, un énorme merci à vous lecteurs, qui tenez mon bébé entre vos mains, c’est grâce à vous, à votre enthousiasme que j’en suis là aujourd’hui !
Table des matières


PROLOGUE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
ÉPILOGUE
PROLOGUE


Les mains jointes, le jeune homme salua les juges, puis son maître sous les applaudissements du public. Il y était arrivé à tout juste dix-sept ans et il venait d’être sacré Champion national de karaté chez les juniors… Alors qu’à l’intérieur il jubilait, il s’obligea toutefois à rester stoïque ainsi que lui avait appris son Senseï {1} Ogura… Champion national ! Il n’en revenait toujours pas. Son maître le félicita une nouvelle fois mais il avait hâte de retrouver les siens et de fêter l’événement avec eux.
Sa mère et son beau-père l’attendaient à la sortie et le congratulèrent avec force. Tous deux s’étaient saignés aux quatre veines pour lui permettre d’intégrer la meilleure école de karaté de la ville, et ils ne l’avaient jamais regretté. Il leur montra la coupe ainsi que la médaille d’or qui rejoindraient les autres accrochées au mur de sa chambre. Il était heureux… Il faut dire qu’il avait tout pour l’être. Il avait une famille aimante, une petite sœur qu’il adorait, un petit frère qui s’éveillait au monde extérieur et qui l’expérimentait du haut de ses quatre ans.
Sur le chemin qui les ramenait chez eux, le jeune champion ferma les yeux et se remémora les combats qui lui avaient offert la victoire. Il était resté concentré, maître de ses mouvements et surtout, il n’avait jamais perdu son flegme légendaire, ce qu’Ogura appréciait tout particulièrement chez lui.
Il souleva toutefois les paupières lorsqu’ils traversèrent une partie de la ville que tous évitaient. Il se sentit mal à l’aise en observant ce qui s’y passait et en se rappelant que, pendant un moment, avant son mariage avec Grégor, sa mère et grandmi avaient vécu là, dans ce cloaque et, à chaque fois qu’il était obligé d’emprunter cette route, un sentiment indéfinissable l’étreignait comme si, inconsciemment, il savait qu’il serait obligé de retourner un jour à ses origines.
Un quart d’heure plus tard, ils étaient chez eux. Ce n’était pas bien grand, mais le logement avait le mérite d’être confortable. À peine eurent-ils mis un pied dans l’appartement qu’une tornade blonde traversa le salon et donna un coup du tranchant de la main sur l’abdomen du jeune homme.
Aïe… tu m’as eu, petite peste, gronda-t-il en riant. Mais que t’ai-je dit, jolie demoiselle ?
Que le karaté est fait pour se défendre et non pas pour attaquer. C’est un sport, pas un moyen de blesser son adversaire, répéta-t-elle comme un mantra.
Le champion se mit à rire et l’installa sur ses épaules.
Sais-tu ce que Grandmi a préparé comme surprise ? chuchota-t-il.
Un gâteau au chocolat mais il est tout plat, pouffa-t-elle tandis que le jeune homme la reposait sur le sol.
Il s’esclaffa une nouvelle fois et embrassa sa grand-mère maternelle. Cette dernière lui tendit un couteau et amena un énorme rectangle de couleur brune qui ressemblait plus à un gâteau de boue qu’à un cake au chocolat.
C’est un tatami, lui dit-elle avec fierté.
Merci, Grandmi ! Il est magnifique, la félicita-t-il chaleureusement tandis que la fillette riait de plus belle.
Il s’apprêtait à couper le gâteau lorsque la porte s’ouvrit à la volée et une dizaine d’hommes à la mine patibulaire entra dans la pièce. Le jeune homme sentit son cœur se serrer, il avait compris qu’ils venaient pour lui et, avant qu’il n’ait pu réagir, l’enfer se déchaîna !
CHAPITRE 1


Tanya poussa un rugissement. Elle irait jusqu’au bout de ses limites, même si elle devait ensuite s’évanouir. Les bras croisés derrière la nuque, allongée sur un sol dégoûtant, les jambes pliées et en appui, elle contracta ses abdominaux, souleva les épaules et se redressa en maintenant son dos parfaitement droit. Elle garda la pause quelques secondes et redescendit doucement avant de réitérer l’opération une nouvelle fois, puis encore une autre.
Il faut dire que depuis son enlèvement, Tanya n’avait rien d’autre à faire, alors, plutôt que de se vautrer dans des pleurnicheries qui ne serviraient à rien, elle avait, au bout de quelques jours, décidé d’un programme de remise en forme intensive… Et après de longs mois de captivité, son corps en ressentait les bienfaits…
Elle se laissa retomber de tout son long… trois cents ! Elle parvenait à enchaîner à présent abdos et tractions presque à longueur de journée et devait admettre que son corps ne ressemblait plus en rien à celui avec lequel elle était arrivée. Elle n’avait plus une once de graisse, tout était en muscles. Son ventre était plat, avec des abdos bien dessinés. Ses bras avaient pris en puissance, de même que ses cuisses. Elle s’astreignit à inspirer, expirer profondément tout en faisant de légers mouvements afin de détendre ses muscles et éviter des crampes qui la paralyseraient et la laisseraient sans défense.
Elle se releva enfin, les jambes un peu tremblantes, mais elle s’