Histoire de la littérature française
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Prom The Library of Professer W.H, Clawson Department of English University Collège HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE T\l'OGKAt'HIE DE H. FIRJllN DIDOT. — MESSIL (ELRE). HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE PAR D. NISARD UE L ACADEMIE FKANCAlsE TOME QUATRIEME TROISIÈME ÉDITION PARIS CieLIBRAIRIE DE FIRMIN DIDOÏ FRÈRES, FILS ET IMPRniELRS DE l'iNSTITDT KIE JACOB , 56 , 1863 I 6 1S54] I 9^^^0^' DE LA LITTÉRATL'RE FRANÇAISE. 1.1 raull dans les lonians, Boileau dans les poétiques d'alors. Achille n'est qu'un homme. 11 n'y a pas d'apparence que, se trompant si fort sur les anciens, Perrault fût un bon juge des mo- met au môme rang lesdernes. Il médiocres et les il n'admireexcellents, et pas les excellents par les bonnes raisons. Bossuet est nonmié, pour l'histoire, à côté de MM. de Cordemoy. Molière fait nombre dans une liste où figurent lesLesgalauts Sarrazin et tendres Voiture... La Fontaine est à priser pour un certain sel, qui n'est pas le sel attique, dit Perrault, et où il entre « une naïveté, une surprise et une plaisanterie d'un caractère tout particulier, qui charme, qui émeut, autre manière. »qui frappe tout d'une Étrange sel, quien effet, que ce composé de naïveté charme, de surprise qui émeut, de plaisanterie qui frappe? Per- rault tient surtout à ce que la plaisanterie domine.y La Fontaine plaisante plus agréablement que les an- Voilà bienciens. son lot. Qu'il a dû se trouver par- tagé!

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Prom
The Library of
Professer W.H, Clawson
Department of English
University CollègeHISTOIRE
DE LA
LITTÉRATURE
FRANÇAISET\l'OGKAt'HIE DE H. FIRJllN DIDOT. — MESSIL (ELRE).HISTOIRE
DE LA
LITTÉRATURE
FRANÇAISE
PAR D. NISARD
UE L ACADEMIE FKANCAlsE
TOME QUATRIEME
TROISIÈME ÉDITION
PARIS
CieLIBRAIRIE DE FIRMIN DIDOÏ FRÈRES, FILS ET
IMPRniELRS DE l'iNSTITDT KIE JACOB , 56
,
1863I
6 1S54]
I
9^^^0^'
<J IrJ M i-é J tiHISTOIRE
DR I.A
LITTÉRATURE
FRANÇAISE
LIVRE QUATRIÈME.
PREMIEK.CHAPITRE
— I Les(iuerre conirc l'aiiiiquité classique et l'aiiiiquilé chrétienne. § .
——trois campagnes contre les anciens. Uesmarets de Saiiit-Sorlin.
—II. Charles Perrault. — III. Houdart de L;niiotte. Le type duS §
— contre lesspécieux. IV. Rôle de Fontenelle dans la guerre an-§
— l'anti-cicns. Le bjn et le mauvais Fontenelle. § V. Guerre
—— — — Huet.— Bayle.quité chrétienne. Lamotie-l.evayer. Pascal.
§ VI. Effets du mépris des deux antiquités sur la littérature du
dix-huitième siècle.
S'il est la perfection l'esprit français,vrai que de
au dix-septième siècle, ait consisté dans son intime
union avec les deux antiquités païenne et chrétienne,
le jour où celte union sera rompue, ce jour-là verra
l'esprit français déchoir, et le temps sera passé des
•euvrcs parfaites. Quoi! déjà la Otons ledécadence?
mot, si l'on veut. Mais 11 vautsachons voir la chose.
mieux croire pour en avoir peur, que la nier et eny
HIST. DE LA LITTÉB. — T. IV. 11 HISTOIRE
être envahi. Appelons d'un autre nom le change-
ment qui s'accomplitdans les lettres au dix-huitième
siècle, soit ! pourvu que ce ne soit le nompas de
progrès et que les gains ne nous ferment pas les
yeux sur les perles.
§1-
LES TROIS CAMPAGNES CONTRE LES ANCIENS. — DESMARETS
DE SAIM-SORLIN.
La guerre aux deux antiquités commença dès le
seizième siècle.dernier tiers du Plusieurs années
avant Perrault, Homère avait été traité comme Aris-
tote. Le scepticisme existait avant Bayle. Chose
étrange, plutôt chose humaine, c'est dans le plusou
grand éclat de ces deux lumières, àla veille d'Àlkalie
Discours sur l'histoire universelle, pré-et du que se
antiquitésparait contre les deux une double insur-
rection.
réhabilitation, qui est une des justicesL'esprit de
et peut-être une des faiblesses de ce temps-ci, a
essayé de relever les adversaires d'Homère du ridi-
leurs noms. On a vu dans cettecule qui s'attache à
querelle la cause du progrès, respectable, dit-on,
dans les plus méchants écrivains. Je veuxjusque
le reconnaître dans la révolte de la science re-bien
s'altaquant, sous l'inspiration de Descartes,naissante
mal traduità l'autorité superstitieuse d'Aristote et
mal compris. Au moment où elle renversait l'idole,
prouvaient au monde que l'idolâtrieses découvertes

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