La Naissance
87 pages
Français

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La Naissance , livre ebook

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Description

Ange a vaincu, Paris est sauvé. Tout est bien qui finit bien... Mais, dans la vraie vie, rien n'est jamais aussi simple. Les relents du mal rôdent toujours dans les rues de la capitale.


Le pire viendra-t-il de ce mystérieux politicien en charge de former la division Givre ?
D'Auguste, ce bellâtre vampire au regard de miel et aux paroles de soie ?
De l'arrivée inopinée d'Erika, mystérieuse créature aussi belle qu'inquiétante?
Ou d'ailleurs, d'un danger insoupçonnable pour Ange... Un péril impossible à prévoir pour la policière...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 62
EAN13 9782373420456
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

DIVISIONGIVRE
Tome2:LaNaissance
Jean Vigne
Éditions du Petit Caveau - Sang Neuf
Avertissement
Salutations sanguinaires à tous ! Je suis Van Crypting, la mascotte des éditions du P etit Caveau. Si vous lisez cette histoire avec un Kindle, n'hési tez pas à activer les polices/fontes de l'éditeur (dans le menu des polic es). Si vous rencontrez un problème, et que vous ne pouv ez pas le résoudre par vos propres moyens, n’hésitez pas à nous contacter par mail (numerique@editionsdupetitcaveau.com) ou sur le forum en indiquant le modèle de votre appareil. Nous nous chargerons de trouver la solution pour vous, d'autant plus si vous êtes AB-, un cru si rare !
Appartement d'Ange Bernier, 19h36
Bzzzz...
Bordel.
Bzzzz...
Ta gueule, merde !
La mine perdue, genre boxeur défoncé, Ange pose la main sur son smartphone, scrute les yeux larmoyants de fatigue ce foutu écran qui a ffiche le numéro de l’emmerdeur public numéro un, à savoir son patron.
Bzzzz...
Pourquoi diable n’a-t-elle pas pensé à éteindre son mobile ? Sans doute car, après vingt-quatre heures sans dormir, elle n’avait qu’un e obsession, celle de retrouver son lit et d’oublier toute cette histoire. Des vampires, à Paris, du pur délire. Mais comment ne pas le croire après ce qu’elle vient de vivre ? Ell e les a même combattus pour finir par tuer leur chef, Kaerël, un vampire à moitié défiguré et pas qu’à moitié timbré. Heureusement, elle a trouvé de l’aide dans un perso nnage pour le moins atypique, le frangin de Kaerël, vampire lui aussi et prénommé Au guste. Un type étrange, au charme certain – si l’on omet son côté dents longues, suffisant pour remplir les tabloïds de toutes les capitales européennes. Ange secoue la tê te. Elle doit oublier cette histoire et retrouver vite fait sa vie d’antan, peuplée d’enquê tes on ne peut plus classiques. Trouver un mari violent à arrêter et accessoirement, à baffer, devraient faire l’affaire.
Bzzzz...
Diable, le bougre insiste. Dans le genre enquiquine ur, son patron obtient la palme d’or. Assise dos au mur – son lit ne possède aucun montan t ni sommier, Ange étant plutôt minimaliste – elle finit pas répondre, non sans col ler un doigt d’honneur éloquent sur l’écran de son tactile en guise de message sublimin al.
Ange à l’appareil, j’écoute.
aye de vous joindre.Capitaine Bernier, cela fait dix minutes que j’ess
Et cela fait seulement sept heures que j’ai quitté le 36, commissaire. Je vous rappelle que je suis normalement en récup jusqu’à d emain midi.
Vous dormirez plus tard, Bernier. Rappliquez au bu reau en quatrième vitesse, je vous attends et je n’ai pas toute la nuit à vous ac corder.
Et son interlocuteur raccroche, ne laissant pas le loisir à Ange de répliquer. De toute manière, que pourrait-elle bien rétorquer ? Dieu a parlé et bobonne divisionnaire doit s’impatienter autour de son dîner champagne caviar, prête à accueillir les pontes de cette ville. Une réception pompeuse dont les maître s mots seront mensonges et trahisons servis sur lit de sourires hypocrites.
Bon, inutile de tergiverser, elle doit obéir. La po licière se lève, non sans grimacer. Certes, elle est encore jeune, la trentaine à peine consommée. Qui plus est, elle tient la forme physique, deux heures de sport quotidien sont là pour s’en assurer, mais les dernières vingt-quatre heures ont laissé des traces .
Elle lâche un rictus visible devant le reflet dans son miroir, une image plutôt pitoyable. Ce n’est pas la grande joie, regard de chien battu et coiffure sorcière déjantée en sont les meilleures preuves. Heureusement, sa coupe courte masque en partie le désastre. Sa main se perd sur son tatouage de dragon, son ind ex suit les courbes de la bête, plongeant la jeune femme dans un vieux souvenir, ce lui des deux années passées auprès de Gaël. Tatoueur de profession, le mec s’av érait plutôt sympa, si l’on omet la fois où Ange le retrouva au lit collé entre les cui sses d’une autre nana. D’une pensée, elle expédie Gaël aux oubliettes et revient sur son corps, meurtri par cette aventure. Il n’est pas le seul. Comment pourra-t-elle oublier qu e quelque part sous ses pieds, des vampires ont pullulé. Peut-être certaines de ces ig nobles créatures ont-elles survécu ? Une éventualité qui lui arrache la chair de poule. D’un geste sec, elle tire les rideaux de sa fenêtre et découvre ce qu’elle craignait déjà de voir : le jour en passe de mourir pour laisser place à une soirée crépusculaire. La nuit s ’invite sur la capitale et qui dit nuit, dit vampire. Pourtant, le coucher de soleil doit être d e toute beauté sur Paris. Enfin, c’est une supposition, la seule vue offerte par cet appartement s’avère une rue étroite. Le panorama du pauvre, façades grisâtres des immeubles opposés et bitume en contrebas. Avec sa paye de flic, difficile de se pa yer un palace en plein cœur du 15e. De toute manière, Ange s’en fout, elle n’est pas du genre à affectionner le côté bling bling et frime de certains de ses collègues. Des ty pes obligés de se coltiner deux heures de transport par jour pour acquérir un pavil lon en banlieue ou loger femme et marmaille. La petite vie du parfait banlieusard rég lée sur papier millimétré, avec son traditionnel barbecue du week-end, les apéros avec un voisinage que l’on détestera plus tard et la fameuse pelouse tondue à la perfection, histoire de frimer en croyant posséder la plus belle baraque du lotissement. Tout un tas de trucs qu’elle abhorre.
Ange n’existe que pour l’action, le mouvement, le d anger, l’adrénaline. Connaître son lendemain l’emmerde profondément, ce qui compte, c’ est aujourd’hui, là, tout de suite. Une explication pour justifier l’absence d’un petit ami dans ce taudis. Enfin, ça c’est l’excuse officielle. Ange n’est pas dupe, son princ ipal problème, c’est elle. Caractère de merde comme elle dit et désir d’indépendance ne son t pas les meilleurs facteurs de réussite pour une vie de couple. Les rares types qu ’elle a hébergés chez elle – il fallait bien qu’elle essaye, un peu comme tout le monde – s e sont installés plus vite qu’une huître sur son rocher. À partir de là, les galères ont commencé : incrustation dudit petit ami sur le canapé, plan baise OK, plan sorties OK, plan vaisselle et bouffe pas OK, la nana au turbin, très peu pour elle. Bref, un mollus que qui généralement se débrouillait non seulement pour se croire en vacances au club ME D, mais en plus qui parvenait à pisser à côté de la lunette des WC et à lui piquer sa brosse à dent, de quoi la mettre en rogne. De quoi surtout la transformer en éradicateu r de gros mollassons monopolisateur de banquette.
Résultat, une vie sentimentale proche du vide intersidéral, pas de quoi frimer auprès de ses copines question mec. Cela tombe bien, des copi nes, elle n’en a pas. Elle n’a jamais pu s’entendre avec les autres filles, pour l a plupart trop occupées à déblatérer sur les garçons et autres séries débiles à la télév ision. Quand elles ne s’étalaient pas en séances bavardages interminables concernant les fringues, soldes et maquillage, le
tout nappé d’une pointe de médisance sur la soi-dis ant copine absente ce jour-là. Ange, c’était plutôt sport, taekwondo, arme à feu, pas de quoi se faire des amies.
Le temps d’enfiler ses sous-vêtements, un jean et u n polo noir, Ange attrape son holster de poitrine, sort son Sig-Sauer et vérifie son chargeur. Satisfaite, elle le range et passe sa veste en cuir marron trois-quarts pour fin ir avec ses converses, la voilà prête. Un coup d’œil sur l’extérieur, une obscurité menaça nte plane, et sa belle certitude s’envole...
LeLouvre -20h34.
Viens, je te dis. Le jeune homme scrute l’escalier, indécis. Kara est une fille super, toujours à s’amuser pour un rien sans oublier son objectif pri ncipal, finir parmi les premières dans sa promotion de l’école du Louvre. E lle a ce don particulier d’égayer la vie de ceux qui l’entourent, lui le pre mier, et Steven ne s’en plaint pas. Perdre sa mère à vingt ans de manière si souda ine – rupture d’anévrisme ont conclu les médecins – a de quoi faire sombrer d ans la déprime. Il ne doit son salut qu’à cette jeune métisse, mi-indienne mi- française, et cent pour cent souriante. Pourtant, là, Steven n’est pas convaincu par le choix de son amie. En stage de restauration dans les sous-sols du prestig ieux musée, elle a subtilisé les clefs il ne sait comment et c’est bien cela qui l’inquiète. Si jamais on les surprend dans ce temple sacré de l’art, ils risquen t de finir au poste de police, virés de l’école avec pour seul diplôme, un casier judiciaire fraîchement rempli. Cela ne semble pas angoisser outre mesure la jeune femme qui, déjà, enfiche ladite clef dans la serrure. Steven, peu rassuré, a voue d’un murmure son inquiétude : Il y a des gardes, Kara. e l’étudiant.Non, répond l’intéressée, trop laconique au goût d Qu’en sais-tu ? Elle pousse la porte tout en offrant un sourire triomphant à son interlocuteur : Tu oublies que je bosse ici depuis deux mois. Elle pointe la caméra au-dessus de l’ouverture, fin it par le digicode à l’entrée. L’alarme est HS, tout comme le système de vidéosur veillance. Un aveugle pourrait braquer les sous-sols du Louvre, personne ne s’en rendrait compte. Mais, c’est dingue. Tu images si ça s’apprenait à l’extérieur ?  C’est justement le principe d’un bon système d’ala rme. C’est l’illusion d’offrir une protection aux trésors gardés. Allez, viens, j’ai une surprise pour toi. Elle ne lui laisse pas le choix et l’entraîne par l e poignet dans une série de corridors. L’endroit est vaste, plusieurs pièces se dévoilent aux yeux ébahis de l’étudiant. Certes, il a déjà entendu parler de ce lieu, mais jamais il ne l’a parcouru. Les œuvres entassées sont si nombreuses q u’il est pris d’un vertige, vertige dont il ne peut venir à bout, emporté par l a tornade franco-indienne qui lui sert de guide. Un ultime escalier pour se perdr e plus loin dans les sous-sols du musée, et les voilà à longer des voûtes séculair es, pierres de taille dont le liant se désagrège sous l’humidité ambiante. Le sol en terre battue offre au lieu une atmosphère ésotérique, ambiance moyenâgeuse dig ne du soubassement d’un château. Kara s’arrête au beau milieu d’une sa lle dont les contours restent vagues, enveloppés par l’obscurité pesante. Quatre flambeaux lâchent leurs grappes de flammes, surplombés d’une fumée noirâtre . Où sommes-nous ? interroge Steven. rmes, le toutprésume qu’il s’agissait d’anciennes caches d’a  On accompagné d’un réseau souterrain pour fuir l’endro it si nécessaire. On sait où tout cela fini ? On s’en fout, Steven. Je ne t’ai pas fait venir ic i pour un cours d’Histoire. Pourquoi, alors ? Elle s’approche d’une table couverte d’un drap blan c. D’un coup sec, elle le
tire et dévoile deux couverts dressés. Elle se penc he, attrape une bouteille de Châteauneuf du Pape, deux coupes à vin, des toasts grillés emballés sous un film plastique, un plateau de charcuterie, un autre de fromage et une belle baguette de pain tranchée. En quel honneur ce festin gargantuesque ? Kara ouvre la bouteille de vin, en verse un fond da ns chaque verre, s’en saisit et s’approche de Steven. C’est ton anniversaire, aujourd’hui, je crois. Tu t’es souvenue de la date ? Steven ne peut s’empêcher d’afficher son plaisir, s ourire à l’appui. Comment aurais-je pu oublier l’anniversaire de mon meilleur ami ? Elle tend la coupe au jeune homme qui l’attrape d’u ne main émue. Tchin, beau gosse. Tchin, ma reine. Et chacun boit une rasade, appréciant diversement l e breuvage d’un rouge profond. Une fois le protocole rompu, elle reprend le verre des mains de Steven, le pose sur la table, tout comme le sien. J’ai un autre cadeau pour toi. Un cadeau ? s’amuse Steven. Je n’aurais pas pu venir les mains vides, tout de même. Steven se redresse, surpris. Il fouille du regard p our dénicher ce fameux présent, ne trouve rien sinon le pique-nique minute composé par Kara. Les doigts de cette dernière sur sa joue le ramènent à la réalité. nt toi.Ne cherche pas, beau gosse, le cadeau est là, deva Devant moi ? Nouveau coup d’œil sans succès. C’est moi, s’agace Kara. Toi, que... que veux-tu dire ? Les yeux de Kara brillent d’une expression animale, de quoi déstabiliser un peu plus Steven. Elle s’avance doucement, tout en m urmurant. Ici, il n’y aura pas de témoin. Et elle se penche sur son cou. La sensation humide sur sa peau glace Steven. Certes, ce n’est pas la première fille avec laquelle il sortirait, mais celle-ci est différente. Du moins le croyait-il... Il pen sait leur amitié solide, indestructible, au-delà des traditionnelles attiran ces des sexes opposés. Visiblement, il se trompait. Pour preuve, la langue de Kara sur la veine de son cou, suivie d’une brève douleur. D’un geste sec, Steven repousse son amie. Eh, tu m’as mordu ? La jeune femme paraît confuse, les yeux soudains ri vés au sol. ... c’est la première foisSteven, je n’ai pas fait exprès. C’est  Excuse-moi, pour moi. Mon père est indien, il tient aux traditi ons, le mariage avant le reste, bref, ce genre de conneries. Steven porte la main sur son cou, observe ses doigt s. Aucune trace de sang, c’est un moindre mal. En fait, il s’en veut d’utili ser ce subterfuge pour refuser les avances de son amie. Il se montre lâche comme il l’ a toujours été, pas de quoi le satisfaire. Déjà plus jeune, il fuyait les confl its, baissait la tête devant plus fort et ne prenait jamais parti pour le plus faible. Que penserait sa mère en le voyant ainsi ? La voix de Kara le sort de sa léthargie :  Bon, u pourrais m’aider unben, dis quelque chose. Je ne sais pas moi, t
peu, non ? D’habitude, c’est le garçon qui se charg e de prendre les devants. Kara, je... Rien ne vient, maudite couardise. Ça va, j’ai compris, je ne te plais pas. Avoue-le ! La tonalité de la jeune métisse s’est muée en un ac cent de colère, un timbre inquiétant. Son visage affiche une expression bien moins sympathique, presque haineuse. Elle s’approche d’un pas vif, toise Steve n, se retourne et renverse la table tout en hurlant : Nous n’aurons plus besoin de ça ! Et elle part en courant, laissant seul Steven désem paré. Lâche et stupide, incapable de rassurer son amie, de la consoler, de lui promettre que cela ne changera rien entre eux. Au contraire, cela change tout et il le sait. Elle aussi, d’où sa réaction. Il serre les poings tout en observant les restes de ce qui prédisait être un moment convivial. Une douce utopie aujourd’hui bris ée. Allez, il doit la rattraper. Il s’apprête à avancer, s’immobilise. Devant lui, d ans la pénombre dansante des torches, se dresse une silhouette. Petite taill e, à l’image de Kara, seules les pupilles se détachent de cette forme enténébrée. Kara, viens, j’ai à te parler. Elle ne bouge pas. Steven hésite. Une sensation froide le glace, cette peur qui n’a jamais cessé de l’habiter. Elle revient, investit ce palais qu’e lle se plaît à tourmenter, un corps qui ne fait rien pour s’en défaire. Paralysé, Steve n lance d’une voix plus timide : Kara, déconne pas, tu me fous la frousse. Rien, pas le moindre mouvement, sinon ce grognement guttural. Un son sorti d'outre-tombe, où plutôt d’outre gorge, de quoi cri spé un peu plus ce pauvre Steven. Malheureusement, Kara – si c’est bien elle – bloque la seule issue. Derrière lui, l’obscurité se noie dans le lointain. Il pourrait prendre une torche et courir à en perdre haleine, trouver un trou à rat o ù se camoufler. Stupide, ce n’est qu’une mauvaise blague de son amie pour se ve nger de l’affront subit. D’un mouvement vif, Steven attrape une des torches et la lance vers Kara, un geste fou pour enfin réduire à néant cette peur qui ne cesse de l’habiter. Le bâton enflammé tombe à moins de deux pas de Kara... Premier constat, il ne s’agit pas de Kara, mais d’u ne créature décharnée, à la peau rongée par il ne sait quelle affection et dont le visage respire le mal à l’état pur. Deuxième constat, la bête semble particulièrement h argneuse. Elle avance d’un pas, d’un autre, sans quitter du regard Steven. Deux pupilles noires irisées de vaisseaux rougeâtres, deux billes pour exprimer une sauvagerie brute. Et c’est le déclencheur... Le jeune homme s’empare d’un couteau tombé à terre et d’une torche. Les mains chargées de ces biens maigres attributs, il s e précipite vers la créature en hurlant, fend l’air de son arme de pacotille. Il ne rencontrera que le vide, son adversaire est rapide, tellement rapide. La suite s era une sensation douloureuse dans son bras, son torse, sa joue. Pourtant Steven se battra comme jamais, pour venger les dizaines de fois où il a reculé com me ce soir avec Kara. À terre, les crocs de cette bête dans son cou, il n’aura qu’ une ultime pensée pour sa mère. Serait-elle fière de lui cette fois ?
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