La lecture à portée de main
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Description
Le miroir de la chambre
Quoi de plus excitant que de se regarder faire l'amour ?
L'appartement
Un homme s'amuse à épier ses voisins dont il finit par connaître les habitudes les plus intimes.
La cabine d'essayage
Une jeune vendeuse découvre les mystères que peut cacher une simple cabine d'essayage...
Informations
Publié par | 12-21 Editions |
Date de parution | 26 juillet 2012 |
Nombre de lectures | 50 |
EAN13 | 9782823800821 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Le miroir de la chambre
C’était l’été dernier. Nous avions loué un vrai petit palace avec piscine privée, jacuzzi, accès direct à la plage, corbeille de fruits frais tous les jours, champagne de bienvenue, etc… etc… Et sans les enfants !
Nous ne faisions pas grand-chose, remettions au lendemain les visites, lézardions au soleil quand le plus cruel dilemme revenait pour nous à répondre à cette question : mer ou piscine ?
Le soir, nous faisions l’amour doucement, tendrement et c’était magique. Nos corps sentaient le sel, le soleil et le sable ; parfois le chlore de la piscine, ce qui nous faisait rire. « T’es passée à la machine ? » me disait mon mari en passant sa langue entre mes seins.
Presque toujours je m’assois sur lui. C’est comme ça que nous jouissons, ensemble. Je me caresse avec son sexe que j’ai pris dans ma main. Je le fais passer entre mes cuisses, dans mes fesses, contre mon sexe. Et quand je suis toute mouillée, je le fais entrer en moi en gardant une main sur ses couilles, comme il aime.
Normalement je garde les yeux fermés. Sans qu’il y ait de raison particulière à cela. J’ai les yeux fermés, voilà tout. Mais ce soir-là, pourquoi ? je ne sais pas, je les ai ouverts. Pendant une fraction de seconde, j’ai vu une jolie fille en face de moi, la peau brune sauf au niveau des seins, les cheveux clairs, les épaules fines. C’était moi. Moi dans le miroir de notre lit. J’ai refermé les yeux.
Mais cette image m’est restée pendant le jour. J’avais aimé ce que j’avais vu. Ça n’était pas une maman, ni un cadre d’assurance, pas même la femme de quelqu’un. C’était moi. Moi en train de jouir.
Le soir, alors que nous faisions l’amour, j’entrouvris les yeux. D’abord je m’assurai que mon mari ne me regardait pas. Ça m’aurait gênée qu’il me surprenne. Mais il gardait les yeux fermés, lui aussi. Je pouvais m’observer, la pointe de mes seins qui apparaissaient entre mes cheveux. L’expression de ma bouche toutes les fois que le sexe de Bruno rentrait en moi. La langue que je passais sur mes lèvres…
J’étais moins concentrée, c’est vrai. Mais me regarder m’excitait. Je ne sais pas si c’est le fait de me voir. Ou de me regarder. Je veux dire, cet acte secret, fait en cachette. Toujours est-il que je jouissais plus fort, sans pouvoir garder les yeux ouverts jusqu’au bout cependant.
Nous avions pris quinze jours de vacances. Il en restait dix. J’attirais Bruno dans la chambre les après-midi aussi. « Je vais te faire jouir mon chéri, comme jamais. » « Je voudrais bien voir ça ! » répondait-il en riant. Mais c’est moi, surtout, qui voyais.
J’étais cependant un peu frustrée. Le miroir n’était pas assez grand. Et trop haut. Il ne restituait mon corps que jusqu’au-dessus du nombril. J’aimais bien deviner mes seins bouger. Mais le reste ? Comment ça se passait en dessous ? Comment étaient mes fesses par exemple ? Est-ce qu’elles étaient jolies ?
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