Poison perdu/Édition Vanier 1895Poison perdu/Comparaison des éditions
Poison perdu : Édition Vanier 1895
Des nuits du blond et de la brune Pas un souvenir n’est resté ; Pas une dentelle d’été, Pas une cravate commune.
Et sur le balcon, où le thé Se prend aux heures de la lune. Il n’est resté de trace aucune, Aucun souvenir n’est resté,
Au bord d’un rideau bleu piquée, Luit une épingle à tête d’or Comme un gros insecte qui dort.
Pointe d’un fin poison trempée, Je te prends, sois-moi préparée Aux heures des désirs de mort.
POISON PERDU
Poison perdu : Comparaison des éditions
Des nuits du blond et de la brune [3] Rien dans la chambre n’est resté, Pas une dentelle d’été Pas une cravate commune.
[4] Rien sur le balcon où le thé Se prend aux heures de la lune. [5] Il n’est resté de trace aucune, [6] Aucun souvenir n’est resté.
[7] Au bord d’un rideau bleu piquée [8] Luit une épingleà tête d’or Comme un gros insecte qui dort.
Pointe d’un fin poison trempée Je te prends. Sois moi préparée Aux heures des désirs de mort.
1.↑ Publié dansLe Gauloisle 15 mars 1882 signé Gardéniac. cf. http://monsite.wanadoo.fr/POISONPERDU/ 2.↑ Texte desŒuvres complètes, Gallimard, La Pléiade. 3.↑ Pas un souvenir n’est,La Cravache, 1888. 4.↑ Et sur le balcon,La Cravache, 1888. 5.↑ Ils n’ont laissé de trace aucune,Le Gaulois, 1882. 6.↑ Pas un souvenir,La Cravache, 1888. 7.↑ Seule au coin d’un rideau piquée,La Cravache, 1888. 8.↑ Brille une épingle,La Cravache, 1888.