Jean Monnet citoyen du monde
136 pages
Français

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Jean Monnet citoyen du monde , livre ebook

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Description

Inventeur d'un agir-penser en compléxité avant l'heure, sensible au rôle de l'espace, aux conditions de la coopération aux trois dimensions du temps, à la dialogique hommes-institutions, porteur infatigable d'une utopie réalisable, Jean Monnet n'avait qu'un but, la paix. Au coeur de sa pensée, neuf thèmes entrelacés construisent un véritable manuel d'écologie de l'action.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2011
Nombre de lectures 64
EAN13 9782296464841
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0550€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

JEAN MONNET
CITOYEN DU MONDE
La pensée d’un précurseur
Du même auteur :


Réinventer l’entrepreneuriat – pour soi, pour nous, pour eux, préface de Claude Alphandéry, L’Harmattan, 2009.
Pour une écologie du travail humain. Travail et emploi : divorce ou mutation ?, préface d’Hugues Sibille, L’Harmattan, 2008.
L’Association , image de la société , préface de Henry Noguès, L’Harmattan, 2008 (2005), 2e édition revue et augmentée.
Les Schémas , un langage transdisciplinaire , préface de Jean-Louis Le Moigne, L’Harmattan, 1999.
Les Chemins de Charentes , guide de l’animation , des ressources et des possibilités , en coll. avec J.-F. Poussard et A. Labat, éditions Les Chemins de Charentes, 1978.


© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris

http://www. lib rairieharmattan. com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-55094-0
EAN : 9782296550940

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
Michel A DAM


JEAN MONNET
CITOYEN DU MONDE
La pensée d’un précurseur


Préface d’André de Peretti
Questions Contemporaines
Collection dirigée par J.P. Chagnollaud,
B. Péquignot et D. Rolland

Chômage, exclusion, globalisation… Jamais les « questions contemporaines » n’ont été aussi nombreuses et aussi complexes à appréhender. Le pari de la collection « Questions Contemporaines » est d’offrir un espace de réflexion et de débat à tous ceux, chercheurs, militants ou praticiens, qui osent penser autrement, exprimer des idées neuves et ouvrir de nouvelles pistes à la réflexion collective.


Derniers ouvrages parus

Hervé HUTIN, Le triomphe de l’ordre marchand , 2011.
Pierre TRIPIER, Agir pour créer un rapport de force, Savoir, savoir agir et agir , 2011.
Michel GUILLEMIN, Les dimensions insoupçonnées de la santé , 2011.
Patrick Dugois, Peut-on coacher la France ? , 2011.
Jean-Pierre LEFEBVRE, Architecture : joli mois de mai quand reviendras-tu ? , 2011.
Julien GARGANI, Voyage aux marges du savoir. Ethno-sociologie de la connaissance , 2011.
Stanislas R. BALEKE, Une pédagogie pour le développement social , 2011.
Hélène DEFOSSEZ, le végétarisme comme réponse à la violence du monde , 2011.
Georges DUQUETTE, Vivre et enseigner en milieu minoritaire. Théories et interventions en Ontario français , 2011.
Irnerio SEMINATORE, Essais sur l’Europe et le système international. Crise, multilatéralisme et sécurité , 2011.
Irnerio SEMINATORE, Six études sur les équilibres internationaux , 2011.
François HULBERT, Le pouvoir aux régions (2 e édition), 2011.
Arno TAUSCH, Philippe JOURDON, Trois essais pour une économie politique du 21ème siècle , 2011.
Valérie LE HENO, La désobéissance : un moteur d’évolution , 2011.
Philippe BOUQUILLION et Yolande COMBES (sous la dir. de), Diversité et industries culturelles , 2011.
À Sophie,
pour ses conseils si pertinents.


À Alain G.,
pour nos chemins de sémantique appliquée.


À Daniel Cohn-Bendit,
défricheur européen par destin.
PRÉFACE
En vue de séduire toute vive attention de notre part, Michel Adam s’est vaillamment attelé au charroi et au triage d’une lourde charge ; aux fins de rendre accessible l’amas de traits, de bondissements, sinon d’écrits et d’écarts ou de legs produits par une personnalité débordant les dimensions habituelles mais insérée et inspirée, tant au plan local cognaçais que sur l’orbe planétaire, en richesse de contrastes.
Il s’agissait aussi, il s’agit encore, de nous rendre présents à un personnage qui fut aussi bien à l’aise avec le passé qu’en avance ardente sur notre temps ; complexe par conséquent et donc en mesure d’effectuer une circumnavigation complexe sur un Espace et une Époque taraudée de paradoxes et de complexités en accélération.
Pour nous mettre dans ces conditions, en mesure rusée de nous assurer des relations plurielles avec un tel citoyen d’un monde en globalisation, Michel Adam a dû ingénieusement fabriquer ce que je me permets d’appeler un « tamis épistémique » ; permettant par secousses réitérées de retirer de la masse démesurée des références potentielles et des circonstances ou des localisations multipliées, des pépites d’assertion brillantes, des sentences éclairantes et mémorables, des « mots phare » pouvant illuminer des « reliances multidimensionnelles », présentes ou à venir.
Assertions, sentences et mots phares ? Leur émergence dorée et multipliée n’a cessé de me frapper, voire de m’étourdir, page par page. Elle me mettait, paragraphe par paragraphe, en tentation de toutes et tous les exhumer et de les exhausser dans leur variété prodigue. Mais une telle tentation eut conduit, si elle était suivie, à des martèlements répétitifs, inadéquats à la nature d’une préface !
Je me suis donc résigné à la présentation modeste, à une palpation partielle de ce « tamis ». Il est bâti sur l’option renouvelée du chiffre « Neuf », ce qui me parait actuellement bien choisi. Car il est signe de la « Chefferie » pour les Dogons du Niger, zélateurs du « Dieu d’Eau » célébrés par mon collègue et ami Marcel Griaule.
Anthropologiquement donc, tout lecteur se verra ainsi avisé, instruit, des « neuf vies d’un nomade », Chef à force d’être un « précurseur », dont il pourra approcher la « pensée complexe » suivant les tris de « neuf thèmes majeurs », en « interactions constantes ».
*
* *
C’est ainsi qu’à partir de son « éducation cognaçaise » au gré impulsif de « voyages formateurs » par lesquels « il découvre d’autres peuples, d’autres cultures », Jean Monnet nous apparaît se donner sans frein à « une action inventive et pragmatique », travaillant à « pouvoir organiser » et à « être prêt ». Il élabore en conséquence « une méthode organisante et anticipatrice » permettant d’ajuster souplement des coopérations avec de multiples personnalités ; et donnant un sens à des objectifs prioritaires, choisis sans inertie, à partir de « bilans » mais en ne négligeant « aucun détail ». Ainsi nous renseignent trois premiers chapitres, rendant indispensables les trois chapitres suivants.
La procédure éprouvée et la stratégie méthodique q’il a élaborée, devaient conduire en effet Jean Monnet à mener, en égalité et respect manifestés à ses interlocuteurs et collaborateurs successifs, une « action reliante, fragile et fertile », construisant un « langage commun » tout en oeuvrant avec des acteurs dans leur singularité complexe. Et ces acteurs étaient aussi bien « hommes politiques » ou « hauts fonctionnaires » qu’il influençait intelligemment, en tenant compte des « moeurs » des peuples qu’ils dirigent ou administrent ainsi que du « rôle déterminant du contexte » sociétal. Mais en sorte de « faire face à des contraintes exploitables », en harmonie sur l’espace planétaire, tant il jugeait « qu’il est essentiel pour l’esprit de commencer sa pensée avec de l’espace ».
Corrélativement à ces trois chapitres, Michel Adam nous invite, pour en finir s’il se peut et boucler le périple, à analyser l’Odyssée de Jean Monnet sur les « trois dimensions du temps » qu’il saura nous rappeler plusieurs fois. C’est-à-dire « Chronos et la durée » soutenant une tranquille et rusée patience, « Kaïros et le moment propice » à savoir aussi bien attendre que sur sa « fenêtre de tri » s’élancer, « Aiön et le temps cyclique et imprévisible ». Mais l’étalement dispensé, dispersé sur l’Espace et le Temps, ne peut être supporté, en équilibre et en droiture, sans une précaution curieuse de « se connaître soi-même » et de s’appuyer sur « des valeurs profondes ». On conçoit que cette précaution doit s’imposer d’autant plus à un personnage « inclassable et content de l’être ». La légitimation et la continuité de valeurs partageables ont appelé et poussé Jean Monnet à « oeuvrer pour la paix par l’Europe » quitte à affronter « des obstacles majeurs » et de rudes compétiteurs, notamment Charles de Gaulle. Il pouvait viser ainsi à ébaucher sur et pour l’Europe « le tremplin d’un futur vivable ».
En fin du compte, des neuf chapitres ci-devan

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