Les Griffes sous le gant
326 pages
Français

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Les Griffes sous le gant , livre ebook

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Description

La première pièce, "Les Griffes sous le gant", est particulièrement poignante, puisqu'il s'agit de la tragédie des Romanov et de l'hypothétique survivance d'une des grandes duchesses qui, ici, n'est pas celle à laquelle on pense dès qu'on évoque le sujet... Le texte, dense et fort, conduit à une conclusion très inattendue... La seconde pièce, "Malcolm III", est riche en personnages hauts en couleurs et le style en est très surprenant, pour ne pas dire "baroque"; certains d'entre eux s'expriment en alexandrins, ce qui n'enlève rien au naturel des dialogues ni à la violence de la situation! Deux excellentes pièces ou l'on retrouve, chez l'auteur, après "Gallien" et "Rencontrer Rousseau" (éditions Publibook), des élans et une verve qui font penser aux meilleures heures du théâtre français. Les personnages peuvent être désopilants ou profondément graves et participent avec succès de cette tradition symboliste et si vivante au théâtre. Il y a de l'héroïsme et du panache... L'ensemble offre au "lecteur-spectateur" une rafraîchissante distraction et l'entraîne dans le monde d'une Histoire grave d'où le rêve n'est pas exclu.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 décembre 2013
Nombre de lectures 28
EAN13 9782342017410
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Griffes sous le gant suivi de Malcolm III, lion d’Écosse
Du même auteur
Gallien, Éditions Publibook Rencontrer Rousseau et autres pièces, Éditions Publibook Folle palette, Éditions Publibook
Julien Bouchard-Madrelle Les Griffes sous le gant suivi de Malcolm III, lion d’Écosse Nouveaux spectacles dans un fauteuil Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0118988.000.R.P.2013.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2013
Retrouvez l’auteur sur son site Internet : http://julien-bouchard-madrelle.publibook.com
Remarques de l’auteur Chers lecteurs, c’est à vous d’abord que je m’adresse, étant donné qu’à l’heure où je rédige ce petit texte introductif, j’ignore si des metteurs en scènes et des troupes auront dans l’idée de faire vivre Tatiana, Victor, Malcolm, Marguerite et tous les autres sur les planches, voire, devant la caméra… Je ne suis pas pessimiste mais lucide car je sais fort bien quelle est la situation actuelle du monde des Arts, voire du monde dans son ensemble et combien il est difficile de se faire connaître. Cela n’est pas nouveau me dira-t-on, mais cela ne va pas non plus en s’améliorant. C’est au temps de l’apogée de la Démocratie athénienne que le Théâtre est né en Grèce et a pu prospérer, non dans les jours obscurs. Ce siècle n’est pas obs-cur, certes, mais il n’est guère lumineux et parfois il me semble voir dans la crise que nous traversons, quelque chose qui res-semble à la décadence romaine… De plus, il faudrait que je sois une sorte de « manager » pour promouvoir mes textes et je ne suis qu’un modeste rêveur déjà saturé par toutes ces idées qui le harcèlent et qu’il sert comme il peut, dans le temps libre que lui laisse son métier… Je n’ignore pas que, de nos jours, les auteurs vivants ne sont qu’une poignée à être joués et à vivre de leur Art (heureux hommes et heureuses femmes !). Ce constat ne m’empêche pas de m’accrocher à l’espoir de partager avec des publics et des artistes, mes idées, mes créations, mes émotions – cela est déjà arrivé et j’en garde un souvenir très ému – cela arrivera peut-être, que je sois de ce monde ou pas (je préfèrerais néanmoins être le spectateur de ces deux pièces après en avoir été l’auteur, je vous l’avoue…). Oui, cela ne m’empêche pas de bâtir mes petits mondes baroques qui sont pour moi ma chère et incom-mensurable nécessité ! Ils vivront peut-être pour vous… Vous remarquerez que les didascalies sont assez détaillées, cela, dans le seul but de vous permettre de lire mes textes un peu comme s’ils étaient des romans et de voir plus clairement
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ce que j’ai voulu exprimer, sans pour autant vous empêcher d’imaginer les scènes et les personnages, à votre guise. C’est pour cette raison que je me suis inspiré d’Alfred de Musset en sous-titrant ce recueil théâtral « Nouveaux spectacles dans un fauteuil ». L’emprunt s’arrête là car je prétends n’imiter personne, con-trairement à ce que pourraient penser certaines mauvaises langues qui, se contentant de trouver chez un auteur un mot ou une tournure de phrase déjà employés chez un autre se permet-tent de dire que tout est plagiat ! Le langage humain est un héritage en lui-même : il est donc bien naturel de réemployer certaines expressions afin d’illustrer ses propres créations. C’est un sacré prétentieux celui qui croit tout réinventer, qui dit ne rien devoir à ses prédécesseurs en littérature ! Se dire l’héritier de Hugo ou de Shakespeare semble être une insulte pour cer-tains. Pour moi, c’est un honneur que de reconnaître ce que je dois à ceux qui sont passés avant moi sur cette terre, à ceux qui ont créé avant moi ! C’est un devoir de mémoire comme un autre ! Comme si le cerveau d’un pauvre mortel pouvait décré-ter « Avec moi, naît la littérature ! » Chaque expression, dans n’importe quelle langue, a déjà été employée des millions de fois, chaque thème, chaque idée ont déjà été évoqués dans de multiples oeuvres. La seule différence réside dans l’assemblage des mots donc dans la personnalité du créateur. Ces deux pièces ont déjà vécu leur propre vie dans mon es-prit bien des années avant d’être imprimées. Elles ont eu le temps de mûrir et de se métamorphoser plus d’une fois. Con-cernant Malcolm, depuis 1997, je songeais à ce qu’était devenu ce Roi après qu’il ait vaincu Macbeth. J’y songeais d’autant plus que, étant étudiant, j’avais interprété le rôle de Duncan dans la pièce de Shakespeare. Concernant « Les griffes sous le gant » et la tragédie des Romanov, j’y songeais depuis le début des années quatre-vingt dix, ayant été profondément marqué par un article de la revue Historia à propos d’Iekaterinbourg. Le sujet s’est imposé à moi alors qu’au départ, « Les griffes sous le gant » ne devaient évo-quer que le contraste entre l’esprit ingénu d’une jeune bonne venue de province et la perfidie d’un couple de parisiens mon-
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