Acquisitions de la flore belge : depuis la création de la Société royale de botanique jusque et y compris l'année 1868

Armand Thielens

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Extrait

ACQUISITIONS
LAFLOREBELGEDE
DEPUIS
LA CRÉATION DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE
JUSQUE
ET Y COMPRIS L'ANNÉE 1868
PAR
ARMAND TflIELENS, D. S. N
du Christ, du Mérite & d'Ernest-Auguste; Membre des SociétésChevalier des ordres royaux
Royales de Botanique, de Malacologie & d'Entomologie de Belgique, Linnéenne à Bruxelles,
& des Conférences horticoles à Liège; Membre honoraire, associé ou correspomlantd'Horticulture
Sciences, Arls Belles-Lettresdes Académies Impériales des & de Rouen, Caen, Maçon & Poi-
tiers, la Société Impériale des Naturalistes de Moscou, des Sociétés des Sciences naturellesde
Sciences 4 Belles-Lettres du Hainaut, Paléontologique Archéologiquede Strasbourg, des Arts, &
naturellesde Charleroy, des Amis des Sciences du Mecklenbourg, Linnéenne du Calvados,
Copenhague, Courlandaise de Littérature & des Arts de Mitau, des NaturalistesBotanique de
philolechnique italien, dude Riga, de l'Institut national Musée Cittadino de Rovereto, de
la Sociétél'Académie de Palazzola (Italie), de Impériale de Géologie de Vienne, du Comité
de la Côte d'Or à Dijon, des. Sociétés d'agriculture, sciences, arts etcentral d'agriculture
Mans, de lEurebelles-lettres de la Sarthe au à Evreux, du Calvados à Caen, des Pyrénées
orientales Perpignan, d'Indre-et-Loire à Tours, de Valenciennes, de la Société d'acclima-à
Sicile à Palerme, de la Sociététation et d'agriculture delà impériale et ro\ale de zoologie et
de botanique de Vienne, des Natur historischen-Vereins d'Augsbourg, d'Hermanstadl et
de la Société de botanique d'Edimbourg, sciencesd'Offenbach sur Mein, des Sociétés des
Wiesbaden, denaturelles « Isis » à Dresde, de Chur, de la Sta, economica di terra di
Caserte CNaplesj, des Sociétés impériales d'horticulture Marseille, duLavoro à de Lyon,
Illyrie,littoral à Trieste, de Gorice en de St-Pétersbourg, etc.
NHSV YORF.
MONS
HECTOR MANCEAUX IMPRIMEUR -, LIBRAIRE
1870INTRODUCTION.
La botanique n'était autrefois qu'une connaissance empiri-
que des végétaux ce n'est en effet que vers le milieu; du xvi*
siècle, sous le règne de Charles-Quint, que cette science
prit réellement naissance et apparut sous son véritable jour.
Nous n'avons pas l'intention de faire ici l'historique de la
scientia amabilis en Belgique; nous nous bornerons seule-
ment Il constater que depuis son enfance, la botanique a été
cultivée avec succès dans notre pays et qu'un grand nombre
de savants s'ysont fait une réputation justement méritée
; nous
citerons à l'appui de notre dire les frères Fuchs, les Dodoens,
de Lobel, Clusius, Boerhaave, et parmi les moins anciens, les
Lestiboudois, Roucel, Dekin, Passy, Dossin, Lejeune, Cour-
tois, P. Michel, Kickx, Tinant, Dumortier, etc., etc.
En le goût de la botanique, qui avait été1860, délaissée
pendant un certain laps de temps, prit un nouvel essor; c'est
1"^alors que parut la édition du Manuel de M, Crépin peu de;
temps après, quelques amateurs fondaient la Société Royale
de Botanique de Belgique,
organisée, celle-ci fitï:- A peine une première excursion dans
les dunes du littoral depuis lors, chaque année, une herbo-;t!
risation générale a lieu et à chaque course le personnel dez:
-- notre flore s'accroît.
< Ajoutez à cela les recherches individuelles des membres et
D nous arriverons, pour un laps de temps de sept années, à
prodigieux d'espèces nouvelles pour la Belgique.uj ^un nombre
O 22 En outre beaucoup signalées par les anciens bota-
< qui n'avaient plus été revues depuis de longuesc"::Jiistes et
T-années, ont été retrouvées enfin des stations nouvelles d'es-;^
f-£pèces rares ont été indiquées.^—— IV
le résultat de toutes ces trouvailles queC'est nous avons
réuni dans le présent travail, qu'il nouseûtété facile d'étendre
si nous eussions voulu faire figurer la liste des plantes in-y
puis disparues, des variétés,troduites, etc., etc.
Presque tous les renseignements que nous donnons sont,
vrai, éparpillés dans différentesil est publications; il est par
le fait même très-difficile de les trouver, lorsque l'on besoina
de s'en servir : ces publications ne sont d'ailleurs bien con-
d'un petit nombrenues que d'amateurs qui ont successive-
ment suivi les accroissements de notre flore.
Notre travail remédiera à cet inconvénient et ne sera donc
l'espérons, unepas, du moins nous œuvre inutile. On aura à
l'avenir en une seule brochure tous les renseignements nou-
veaux relatifs à la flore de notre pays.
inventeurs, en voyantLes la part qu'ils ont prise dans l'en-
général, seront engagésrichissement à poursuivre avec ardeur
leurs investigations; ceux qui n'ont point encore eu la chance
flore voudrontd'augmenter la qu'un jour leurs noms soient
cités à la suite de l'une ou l'autre trouvaille.
Nous avons divisé notre travail de la façon suivante :
Chapitre I subdivisé en 2 sections.
» II Découvertesde l'année 1861.
III