Catalogue raisonné des plantes phanérogames qui croissent naturellement dans le département de Maine et Loire

A. (Alexandre) Boreau

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>cction des sciences physiques et naturelles de la Sociéf académique de Maine et Loire, correspondant des Soclélds Linnéenrjes de Paris, L\on, Bordeaux, de In Société académique de Poitiers, des sciences naturelles de Cherbourg, de la Société d'histoire naturelle de Halle-sur- la-Saale . etc. LIBRARY NEW YORK BOTANICAL HARDIBN, ANGERS IMPRIMERIE DE COSNIER ET LÂCUÈSE 1859 P^r # CATALOGUE RAISONNÉ PLANTES PHANÉROGAMES qui croissent ti.'itiirollcineat LIBRARY ^EW YORK DANS LE DEPARTEMENT DE MAINE ET LOIRE. BOTANfCAf dof>o déparlomont Maine et Loire est un de ceux exploré(ioni le sol a été le plus sous le rapport bota- nique; mais il serait difficile de se former une idée des étudesexaele de l'état phytologiques en Anjou avant le milieu du xviif siècle." />

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PLASTES PDAIÉROGAMES
QUI CROISSENT NATURELLEMENT
DANS LE DEPAHTEMEM DE MALXE ET LOIRE
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la syDODjmie des diverses flores de l'Anjou , des observations critiques
et historiques , et les descriptions de quelques
espèces rares ou nouvelles
Par A. BUREAU
Professeur de botanique, directeur du Jardin l)Otanique de la ville d'Anger»,
président de la >>cction des sciences physiques et naturelles de la Sociéf
académique de Maine et Loire, correspondant des Soclélds Linnéenrjes de
Paris, L\on, Bordeaux, de In Société académique de Poitiers, des sciences
naturelles de Cherbourg, de la Société d'histoire naturelle de Halle-sur-
la-Saale . etc.
LIBRARY
NEW YORK
BOTANICAL
HARDIBN,
ANGERS
IMPRIMERIE DE COSNIER ET LÂCUÈSE
1859P^r
#CATALOGUE RAISONNÉ
PLANTES PHANÉROGAMES
qui croissent ti.'itiirollcineat
LIBRARY
^EW YORK
DANS LE DEPARTEMENT DE MAINE ET LOIRE.
BOTANfCAf
dof>o déparlomont Maine et Loire est un de ceux
exploré(ioni le sol a été le plus sous le rapport bota-
nique; mais il serait difficile de se former une idée
des étudesexaele de l'état phytologiques en Anjou
avant le milieu du xviif siècle. Sous les auspices de
célèbrelancienne et Université d'Angers^ les éludes
furent longtemps florissantes, et la science des plantes
ne (lut pas rester étrangère aux professeurs de la Fa-
«Milté d'Angers. Mais les progrès de cette science furent
sans doute très faibles, et l'absence des collections
rationnelle? s'opposa longtemps aux résultats heureux
(picllfS ont produits dans la suite. D'un autre côté,
notre province, éloignée des grandes voies de com-
munication, ne fut visitée lesi)oinl par célèbres bo-
lanistcs du xvi' siècle; tandis que le Midi , l'Est et^ le
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la'Francc fournissent curieux àNord do tant de faits
leurs écrits à peine pourrions-nous glaner quelques
, y
renseignements épars relatifs à nos contrées.
Dalectiamp attribue à l'Anjou un chêne à feuilles
persistantes, qui est le Quercus Apennina des bota-
nistes modernes, inconnu jusqu'ici dans nos envi-
rons : lu Apennino et Andium gallicœ genlis agro laies
visunlur « nombre des large-quœdam (1). Mettons au
» feuilles la sorte de cbesnes qui verdoyé tousiours, tel
» anciennement dequ'estoit celuy qu'on descouvroit
» la ville de Sybaris qui jadis estoil en Calabro, lequel
» bourgeonnoitne perdoit jamais ses feuilles et ne
» point avant la moitié de l'esté. On en voit de sem-
» blables en l'Apennin d'Angers, tellementet au terroir
» que ce que Pline treuvoitesmervellablede son temps,
» » qui puissene l'est point à nous Le seul chêne(2).
attirer l'attention du botaniste étranger est notre
Quercus toza et c'est à lui sans aucun doute que Da-
lechamp a fait allusion par suile d'une confusion par-
tagée même par plusieurs modernes.
Morison, le Pulsalilla albo Bauh. seD'après flore
Andibus seutrouverait communément en Anjou {in
Andegavensi vulgariter in locis negleclis re-territorio ,
Vperimus 7ios) Cette pulsatille qui est Anémone(3).
jamais pu exister en Anjou, et il estalpina L., n'a
probable qu'il a ici une erreur typographique et quey
la dernière phrase du paragraphe III doit être reportée
in-fol. i.Histor. gêner, plant. Lugduni , 1587 p.(1)
plantes traduction de Des Moulins.{"2) Histoire générale des ,
in-fol. 3.Lyon 1653 p.
Plantar. hist. univ. 428.(3) 2 p.