Comment taire ?
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Description

Voici la partie complémentaire des poèmes publiés et qui bien structurés ensembles donneront naissance à l'ouvrage ; Mes Indissociables et Plus.

Informations

Publié par
Publié le 13 décembre 2012
Nombre de lectures 80
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

P a g e | 1



COMMENT TAIRE ?



Bonjour.


Je m'appelle Patricia Couchot.
Au moment où j'écris, j'ai 48 ans.

Présentement, nous sommes à la mi-juillet 2004.

J'ai 3 enfants : Diane 30 ans, Wilfried 19 ans et demi et Harmonie 3 ans et demi.

Si je vous en parle c'est qu'ils ont une très grande importance pour le choix de
mon nom de plume DIWIHA, qui n'est que l'association des deux premières lettres de
leurs prénoms respectifs.
De plus, personnellement, c'est un moyen très original pour qu’ils soient
toujours près de moi, réunis sous la seule bannière de l'Amour, faute de les avoir
ensembles avec moi.


Ceci dit, parlons un peu du sujet qui vous intéresse : Mes Rescapés et +.

Ces "Rescapés" comme leurs noms l’indiquent, sont les seuls écrits que j'ai pu,
grâce à un de mes ex-beaux frères, sauver.

Ils s'inscrivent au beau milieu d'une très belle aventure qui a commencé au
cours de ma 14 ème année durant laquelle, j'écrivis ma première chanson : " Prends ta
guitare et rêves !".
Vaste programme, pour une adolescente.

La guitare que j'ai reçue lors du premier réveillon de Noël en famille, à 12 ans, a
eu une fin tragique : elle a été cassée volontairement par jalousie, à l'aube de mes 17
ans.
Et mes rêves sont restés en suspend.
A 16 ans j'ai écrit deux autres petites chansons embryonnaires : "Emmènes-moi"
et "A la fontaine".

Après, le 16 avril 1974, date de naissance de Diane, j'ai eu d’autres occupations
que de penser à l'écriture.
Ce n'est qu'a l'obtention de ma deuxième guitare que le texte "A la fontaine" est
devenu une chanson à part entière, avec l'aide d'un amoureux, Albert C.
J'avais 20 ans.

Puis plus rien, jusqu'au 2 octobre 1985.

Le 23 janvier 1985, Wilfried est né.
Et, je me débattais tant bien que mal dans un marasme inimaginable.

Vers la fin août, je me suis raccrochée à une personne dont je ne connaissais
que la voix.
A l’époque à Montpellier, un service téléphonique de convivialité existait : « Le
Réseau », qui préfigurait l’apparition des « Chat’s » de maintenant grâce à l’avènement
de l’ordinateur et d’internet.

Mon illustre inconnu se prénommait Marc.

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Après son départ, le 1er octobre pour l'Australie, pour raison familiale d’après
ses dires, je ressentis un très grand vide.

L'unique solution qui s'est présentée à moi, fut de commencer un journal
intime que j'intitulai sans prétention : "Ma genèse".
D'où, il ne faudra pas vous étonner de retrouver dans ce livre un texte ayant
comme titre "L'Apocalypse...».
Ce présent ouvrage n'en est pas pour autant une "Bible" !
Loin de là ma pensée.

Moi qui auparavant n’avais jamais tenu de cahier privé, j'y relatais tout ce qui
m'arrivait.
Tout ce qui concernait mon fiston, que j'entendais à la télé, mon quotidien,
toutes mes émotions et tout ce qui se passait dans ma tête.
Cela à n’importe quels instants du jour et de la nuit.

C’est là que j’ai acquis cet automatisme de noter à chaque terme des mes écrits,
la date et le lieu de sa création.
Le souvenir le plus précis que j’ai de cette époque sont les épreuves de la régate
de l'América’s Cup (voile) qui se déroulaient comme un fait exprès en Australie.

Ce journal intime est devenu mon confident, mon compagnon et mon ami.

Le plus rigolo dans l'histoire c'est que je m'adressais à Marc qui devait revenir 3
semaines plus tard.
Il m’avait fait part aussi qu’il risquait de s’installer là-bas.
Ce que j’ai eu, à l époque, vite fait d’occulter.

Le 2 octobre, je repris emmènes-moi et en fit un poème.
Sur la lancée, "Petite fleur", "Mes hommages Madame Yma Sumac" ont étés
créés.

Au bout du compte, Marc est toujours pour moi un illustre inconnu, tandis que
dans la foulée je me suis retrouvée, à ma demande, en psychiatrie.
Le mal était fait.

Mais ma grande aventure était en marche : un mal pour un bien, comme dit le
dicton populaire.

"Ma Genèse" je l'ai détruite parce que preuve de ma soi- disant folie.

Dans le service où j'étais en novembre 85, j'ai écris un autre poème.
Je sais que j’y parlais des "Fleurs du Mal…» de Baudelaire et du tréfonds de mon
âme, entre-autres.

Je sortis de l'hôpital en janvier.

Là plus rien, jusqu'à que je ne rencontre à nouveau René, le père de mon fils, le
2 octobre 1986, et que je ne décide de lui redonner une seconde chance.
Afin que son fils et lui tissent des liens familiaux, je lui proposais de venir vivre
à la maison.

Entre temps j'avais remisé les guitares aux oubliettes.
Je m'étais tournée définitivement vers les claviers, plus aisés à jouer pour un
individu ne connaissant strictement rien au solfège.
Essayez de lire une portée sans savoir déchiffrer la musique, en jouant de la
guitare et faites le sur un piano : il y a une sacrée différence.

Pendant 3 mois j'ai été prolifique en poésies et en compositions musicales.
Il m'est arrivé d'écrire 3 poèmes au cours d'une journée.
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Une autre fois impossible de m'endormir tant que j'étais inspirée : c'est la fois
où ma première version de "La saga des Grains" m’est venue.


Là je tiens à vous parler de mon plus gros problème concernant ma mémoire.
Comme tout Cancer ascendant Cancer se respectant, j'ai une mémoire
phénoménale !
En supplément je suis ce qu'on appelle une auditive, en plus d’être une
gauchère contrariée, d'où l'apparition d'un bégaiement, dont je me suis sortie, il y a à
peine 3 ans, à la seule force de l'huile de coude.


Un visuel est concret, voit la forme et les détails.
Il se souvient des paroles des chansons plus que de la musique, est plus dans le
paraître, peut réaliser ses projets grâce à sa mémoire photographique, est objectif, et
bien d’autres choses encore.
Il peut-être comparé au genre masculin, actif et au droitier.

L'auditif lui est abstrait, voit le fond et la globalité, se souvient plus de la
musique que des paroles d'une chanson.
IL est plus dans l'être, fait souvent des plans sur la comète parce qu’utopiques le
plus souvent, est intuitif, et bien plus encore.
Il peut-être assimilé au genre féminin, passif et au gaucher.

Il est aussi vrai comme il y a des ambidextres, que des personnes soient mixtes,
développant une spécificité des visuels à côté d'autres d'auditifs et vice versa.

Il faut de tout pour faire un monde, d'où la singularité de chaqu'être humain
vivant sur terre, bien que nous soyons tous identiques parce que créés dans le même
moule, fait de la même matière.

Ma mémoire est sélective, basée normalement, plus sur les impressions
ressenties, que sur les actes réels de mon vécu.
Mais si ces actions se sont fixé sur la pellicule de ma mémoire, elles le seront
avec moult et moult détails, jusqu’à mon dernier souffle.

Un des effets négatif de cet état de fait est que je suis obligée lorsque
l'inspiration me vient pour une poésie ainsi que pour une composition musicale,
d'écrire immédiatement ce qui me vient à l'esprit.
Cela m’est plus facile avec des mots qu’avec des notes, car l'instant après je ne
sais plus avec exactitude ce que je viens de penser et d'imaginer.

Il est exact, que quand je compose, je ne sais pas du tout ce qui va sortir, sauf si
j'ai préparé le sujet et encore.
Ceci est vrai pour toutes les créations artistiques : musicale, picturale et
écriture, que j'ai créées.

En terminologie de voile, pour cet état de cause, l’on dirait une navigation à
l‘estime, communément au feeling, et dans ma famille au pif au mètre.

Ce qui fait que je ne lis la finalité d'un

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