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Description
Sujets
Informations
Publié par | L'Harmattan |
Date de parution | 01 juin 2008 |
Nombre de lectures | 227 |
EAN13 | 9782336280110 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
En couverture, peinture de Ahmed Ben Dhiab et composition de Gabriele Ranica
Dieux des dieux des dieux
suivi de Chroniques d'ici - bas
Michel Cassir
Du même auteur
Poésie :
“Le sang qui monte lucide” (Ed. P.J. Oswald, Collection La poésie est contagieuse, 1976)
“Innocence comme une racine flambée” (Abeilles, 1977)
“Une étoile avala moi” (Ed. des Prouvaires, 1979)
“Il est temps d’arracher l’oreille bleue du charme” (Ed. St-Germain-des-Prés, Collection A l’écoute des sources, 1986)
“A cause des fusées et de la mélancolie” (Ed. St-Germain-des-Prés, Collection Blanche, 1986)
“Il se peut que le rêve d’exister” (Ed. L’Harmattan, Collection Poètes des cinq continents, 1991)
“Il n’est d’ange que de parfum” (Ed. des Moires, 1995)
“Ralenti de l’éclair” (Ed. L’Harmattan, Collection Poètes des cinq continents, 1995)
“Enluminure de terre” (Livre d’art édité par B.G. Lafabrie, 1995)
“Atelier de sable” (Ed. L’Harmattan, Collection Poètes des cinq continents, 1999)
“L’infini rapproché par les cornes” (Ed. L’Harmattan, Collection Levée d’Ancre, 2003)
“Les distances magnétiques”, avec Antoine Boulad (Ed. L’Harmattan, Collection Levée d’Ancre, 2005)
“Creuset de souffle” (Livre d’art édité par B.G. Lafabrie, 2005)
“Non-voyage” (Ed. bilingue français-arabe, Dar El Saqi, à paraître en 2008)
Prose :
“Braise de galop” (Ed. L’Harmattan, Collection Ecritures, 2000)
© L’HARMATTAN, 2008
5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296058132
EAN : 9782296058132
Sommaire
Page de titre Du même auteur Page de Copyright Sur le quai à Claudia dieux des dieux des dieux
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Chronique d’ici-bas
tempête du désert Liban Sud Ode
Levée d’ancre - Collection dirigée par Michel Cassir et Gérard Augustin
Sur le quai
“entre silence et célébration”
Toute préface n’est qu’un après-lire. Ce banal rappel n’a rien d’incongru, puisqu’il défie une apparence, qui serait de précédez par des mots plus ou moins choisis, et même pesés, circonstanciels, un ensemble d’autres, alignés ou pas, rangés cependant, et qui ne chutent jamais selon qu’une page, puis une deuxième, puis de nombreuses prennent telle position sous des mains de hasard, selon que l’objet baptisé livre ne les retenant qu’à peine solidaires est ouvert, ou fermé, pour ce qui est du plus simple appareil. Voilà qui devrait titiller l’énigme d’ainsi constater ?
Ne serait-il pas plus clair d’avouer d’emblée, à défaut de vouloir pré-dire : depuis que je lis le poète Michel Cassir, je ne cesse de faire confiance à ce “corsaire d’embruns et d’apostrophes” (Eric Nival) pour m’accueillir en des parages reconnus, dans lesquels soudain me surprendre, me déshabituer, m’aborder à l’improviste et m’échouer ébloui, calligraphié en volutes de fée ? Voué à un déboussolant apocalypso sur le parquet aux lucioles ? Ivre à jouer, malencontreusement, l’énergumène mimétique sur une piste de sciure dans un costume râpé de monsieur Loyal, tandis que, déjà, les sifflets font paraboles, moquent le copiste... Il n’y a point de semblant ni de résumé qui vaillent, et le plus décent, pour ne pas déchoir, c’est de vous impatienter.
Faites comme moi, ce qui n’engagera jamais que vous : découvrez l’univers poétique de Michel Cassir, et combien univers et poétique ont de sens et non-sens secoués dans les tamis d’un jongleur qui, francographe épris de nombreux ailleurs, excelle à montrer comme le pur et l’impur échangent constamment leurs filiations sans pour autant s’indistinguer. Il y va de certains pouvoirs du poétique, transmuant la forme seule du poème, son aspect fétichiste, en quoi s’exalterait le nec plus ultra d’un esthétisme de pacotille, facile à réciter, ou à placarder, dépourvu d’aura, dans quelques rames de métro, dès lors absous par voie publicitaire parmi n’importe quelle réclame coercitive, fût-ce à dose homéopathique ou subliminale. Et même, pour singer le jargon trop ambiant, à bas bruit événementiel : surréaliste.