Belle âme, aux beaux travaux sans repos adonnée, Si parmi tant de gloire et de contentement Rien te fâche là-bas, c’est l’ennui seulement Qu’un indigne trépas ait clos ta destinée.
Tu penses que d’Ivry la fatale journée, Où ta belle vertu parut si clairement, Avecque plus d’honneur et plus heureusement Aurait de tes beaux jours la carrière bornée.
Toutefois, bel esprit, console ta douleur ; Il faut par la raison adoucir son malheur, Et telle qu’elle vient prendre son aventure.
Il ne se fit jamais un acte si cruel : Mais c’est un témoignage à la race future Qu’on ne t’aurait su vaincre en un juste duel.