Triptyque pour un visage
70 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Triptyque pour un visage , livre ebook

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70 pages
Français

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Description

Voici le résultat d'un travail à six mains, trois femmes-auteurs mêlant leurs mots, tressant leurs écrits et leur amitié pour faire survenir un quatrième auteur. Il s'agit d'un témoignage et d'une production de ceux que seuls la confiance réciproque et le travail sur soi peuvent provoquer et mener à bien dans une passion commune de l'écriture et de la poésie conçue comme pratique de la vie, voire exercice spirituel.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 mars 2010
Nombre de lectures 37
EAN13 9782296695894
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0424€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

TRIPTYQUE
POUR UN VISAGE
Poètes des Cinq Continents
En hommage à Geneviève Clancy qui l’a dirigée de 1995
à 2005. La collection est actuellement dirigée par.
Philippe Tancelin et Emmanuelle Moysan

La collection Poètes des Cinq Continents non seulement révèle les voix prometteuses de jeunes poètes mais atteste de la présence de poètes qui feront sans doute date dans la poésie francophone. Cette collection dévoile un espace d’ouverture où tant la pluralité que la qualité du traitement de la langue prennent place. Elle publie une quarantaine de titres par an.

Déjà parus

508 – Lek PERVIZI, Pétale de rose, 2010.
507 – Rainer Maria RILKE, Elégies de Duino. Les Sonnets à Orphée (bilingue allemand-français), 2010.
506 – Bâbâ TÂHER Oryân, « Le génie du millénaire », Cent quatrains lyriques traduits par Mahshid Moshiri, 2010.
505 – Djamal BENMERAD, Chants d’amour et de combat, 2010.
504 – Paul Henri LERSEN, Axis, 2010.
503 – Jean Herold PAUL, Je tresse mes mots, 2010.
502 – Béatrice GOLKAR, Le point trigonométrique des mouvances, 2009.
501 – Noël KODIA-RAMATA, Fragment d’une douleur au cœur de Brazzaville, 2009.
500 – William SOUNY, Comores en flammes, 2009.
499 – Carlos ALVARADO-LARROUCAU, Je suis aussi…, 2009.
498 – Jean-Luc POULIQUEN, Mémoire sans tain, 2009.
497 – Patrick WILLIAMSON, Trois rivières/ Three rivers, bilingue, 2009.
496 – Jean-Christophe RIBEYRE, Matin de neige et de sauge, 2009.
495 – Raphaël HEYER, A cheval sur le trépas, 2009.
494 – Antonio CARJAVAL, Et de paroles nanti, 2009.
493 – Jean-François COCTEAU, Emois, 2009.
492 – Pierre GOLDIN, Territoires du vent, 2009.
Malibert


TRIPTYQUE
POUR UN VISAGE
Encre p. 5 : Caro – Photo 4 ème de couverture : Daniel Vincent


© L’HARMATTAN, 2010
5-7, me de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-11406-7
EAN : 9782296114067

Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
Avertissement (au revers tissé de l’écriture)
Trois femmes, auteurs :
Malibert est laboratoire et engagement.
Communauté d’écriture résultant d’un mouvement d’abandon de soi et de retour à soi transformé.
« Contr’habitude » qui va à contre-courant du milieu – y compris de nous-même.


Une Présence à considérer, manifestée en un TROIS jubilatoire, dans un continuum complice de voix indifférenciées.

JE SUIS d’emblée annoncé : le JE remonte au socle commun du NOUS.


Malibert ?
Est-ce 1 ?
Est-ce 3 ?
Est-ce le 3 qui travaille le 1 ?
dans une dynamique transubjective
Est-ce le 1 qui accueille le 3 ?
dans un mouvement trans-individuel


Nom en commun partagé
Nom propre qui n’appartient à personne
Nom : mot remis en propre qui ne nomme ni ne désigne un individu
mais un sujet ô combien I
Malibert n’est pas donné par le biologique, car construction évolutive en travail.
Cause et conséquence d’une utopie en tant qu’"être ensemble ».

Oui
Malibert est un auteur.
Ni anonyme ni pseudonyme.
Polynème peut-être.
Auteur éclaté qui sécrète une unité au triple visage.
Unité qui n’est pas fusion
mais trans-fusion de sens d’une écriture à l’autre.
Sens étoilé exténué.
Bruissement au sens de Barthes,
dans lequel le signe ne s’alourdit jamais d’un signifié définitif.
On pourrait dire sens « feu follet » -circulant d’une socialité à l’autre.

Malibert est un trièdre
jubilatoire et fertile
où les mots circulent d’un sujet à l’autre sans droit de propriété où le hasard de la rencontre à 3 échappe à la dualité du 2 – à sa hiérarchisation intrinsèque, devient expérience humaine, pratique de vie, exercice spirituel, au sens de Foucault,
chevillés à l’écriture
et la préoccupation éthique existe bel et bien.


Si certains mots émergent à la surface de la page de l’une ou l’autre ils sont le produit de l’expérience triple : génie de la langue, écoute, capacité d’images, disponibilité, vigilance, détermination, impulsion…
donc ne peuvent plus être « réattribués » – sauf à briser la transubjectivité.


Car récriture est ce grand Autre
qui n’efface pas les différences mais les inclut.
Lieu expérientiel de cet « esprit collectif » dont parle Hegel.
Écriture qui nous « tient » ensemble de main ferme.


Partage du trans-et du supratemporel pour ouvrir ce « plus grand » visé dans l’expérience improvisée mais consciente, enthousiaste, de récriture et de l’amitié.

Mouvement de signifiance produite à posteriori et non à priori.


Malibert – lieu de réalisation d’une utopie : celle du nouvoiement.
Machine désirante à produire de l’écriture -qui toujours tord le sens-comme un plissement imprévu du paysage modifie le trajet du regard.


Matrice fondatrice d’une subjectivité qui serait mouvement non de négation mais de différenciation des sujets.


Dans ce partage non fusionnel, l’individuel , loin de s’aliéner en entrant dans le discours autre, apporte au collectif son vécu, son émotion, son mystère, sa richesse, sa propre pratique d’écriture.
Malibert grave de sa joie, laisse filer la parole accordée à un diapason invisible, entre en résonance et nous fait entendre son écho.

Ecriture 3 fois scandaleuse
par la disparition des auteurs, lesquels après avoir disparus dans leur propre écriture, retrouvent une identité au triple visage.
par la réapparition de 3 identités non identifiées dans des portraits brefs -où se manifeste la résurgence de liens forts et vibrants.
par « l’autoportraiture » finale où le « je » ose nous faire entrevoir son propre visage et entendre son propre chant, après avoir traversé le multiple.


Après la mort annoncée de l’auteur puis son resurgissement dans la démarche autobiographique, Malibert propose une dynamique alter biographique.
Celle-ci produit, épaissit et amplifie le sens qui déborde et s’inscrit en marge.


Il ne s’agit pas de gommer ou d’additionner.
Il s’agit de laisser dilater le silence dans l’entre-mot, l’entre-sens, l’entre-sujet,
non pas de superposer les voix mais d’accueillir le 3 sur l’aplat de la langue écrite.
Relation trinitaire qui désire restituer au mot son intensité créatrice, peut-on dire démiurgique ?

Ecriture-réalité
où l’on assiste à l’émergence d’une Présence, qui appel

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