50 notions clés sur l économie pour les Nuls
166 pages
Français

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50 notions clés sur l'économie pour les Nuls , livre ebook

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Description

La nouvelle collection qui va à l'essentiel : en 50 notions clés maitrisez votre sujet !





BCE, déficit budgétaire, dette, chômage : l'économie est devenue un des thèmes majeurs de notre vie quotidienne, de notre actualité, et chacun de nous a compris aujourd'hui qu'un battement d'aile de papillon à la bourse de Tokyo peut déclencher une crise économique majeure à Paris. Pourtant, nombreux sont ceux qui n'avoueront jamais être perdus dans cet océan de nouvelles, toutes plus techniques les unes que les autres. Michel Musolino, l'auteur du bestseller L'Économie pour les Nuls, a écrit ce livre pour eux. Il y explique les fondamentaux de l'économie en 50 notions clés, exposées avec clarté et pédagogie. Avec ce guide, chacun pourra alors comprendre les grands enjeux économiques et prendre sa part au débat.
Un livre à mettre de toute urgence entre toutes les mains.










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Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 septembre 2015
Nombre de lectures 136
EAN13 9782754082044
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Michel Musolino
 
 
 
« Pour les Nuls » est une marque déposée de John Wiley & Sons, Inc.« For Dummies » est une marque déposée de John Wiley & Sons, Inc.© Éditions First, un département d’Édi8, 2015. Publié en accord avecJohn Wiley & Sons, Inc.
 
12, avenue d’Italie
75013 Paris
Tél : 01 44 16 09 00
Fax : 01 44 16 09 01
Courriel : firstinfo@efirst.com
Internet : www.editionsfirst.fr
 
ISBN : 978-2-7540-7494-0
ISBN Numérique : 9782754082044
Dépôt légal : septembre 2015
 
Ouvrage dirigé par Laurent Boudin
Édition : Capucine Panissal
Correction : Christine Cameau
Mise en pages : Romain Poiré
Fabrication et production : Emmanuelle Clément
 
Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservéeà l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profitde tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvreest strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue parles articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droitsde propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales.
 
Ce livre numérique a été converti initialement au format EPUB par Isako www.isako.com à partir de l'édition papier du même ouvrage.
Introduction
L ’économie est une discipline particulière ; elle estun peu comme la médecine : elle concerne toutle monde mais n’est accessible qu’à quelques-uns.Et les spécialistes de l’économie sont comme lesmédecins de Molière qui nous font croire que « lesressorts de notre machine sont des mystères ».
L’économie est parfois difficile mais c’est surtoutune discipline vivante et passionnante.
Les spécialistes, malheureusement, ne font rien pouren faciliter l’accès : vocabulaire ésotérique, syntaxenébuleuse et un zeste de mépris pour le profane.
Cet ouvrage est construit sur un pari : explorer l’économie sans tomber dans la sécheresse d’un manuelni dans le « galimatias savant ».
Nous sommes partis de mots que l’on entend prononcer quotidiennement et avons essayé de décrypter les réalités qu’ils cachent, mais aussi les douteset les débats qu’ils suscitent.
Nous ne nous intéressons qu’à la réalité et ne faisons appel à la théorie que lorsqu’elle est capablede l’éclairer.
Si, par moments, le jeu devient un peu plusserré, c’est que le problème est réellement ardu.Mais avec un peu de persévérance, tout honnêtehomme peut y arriver. Comme le dit un vieiladage : « Pour comprendre le lien, il faut défairele nœud. »
Comment aborder cet ouvrage ? N’importe quellepage, n’importe quelle notion est la bonne pourcommencer. Laissez-vous guider par la curiositéet, si vous cherchez un fil conducteur, suivezla flèche → qui vous mènera d’une notion àune autre dans une visite parfois palpitantemais toujours enrichissante de la mécaniqueéconomique.
Les icônes utilisées dans ce livre
Pour faciliter la lecture et stimuler votre attention,des icônes accompagnent le texte :
Cette icône indique les débats et controverses quiagitent la pensée économique. Ils sont essentielspour comprendre cette discipline vivante qu’estl’économie et se faire sa propre opinion.
L’économie est accessible à tous mais demandeparfois un petit effort. Cette icône signale lesmécanismes et les analyses plus délicates ouplus complexes.
Cette icône signale les points essentiels, les principes clés, les éléments incontournables de laculture économique.
1
AAA.
Agences de notation
L es agences de notation sont des entreprisesprivées chargées d’évaluer le risque lié à lasouscription d’un emprunt privé ou public. Ellesportent un jugement sur la « qualité » d’une dette,et notamment sur la capacité du débiteur à la rembourser. Elles sont, depuis la crise de 2007, au cœurd’innombrables controverses.

Les « big three », la notation et le financement
Les agences de notation existent depuis les annéesvingt et sont très nombreuses, mais trois d’entreelles se sont imposées et dominent aujourd’hui lemarché : Moody’s, Standard & Poor’s (S&P) et Fitch.Les deux premières représentent à elles seules plusde 85 % du marché mondial de la notation.
S&P appartient au groupe d’édition McGraw-Hillqui possède de nombreux médias ( Business Week ).Moody’s a parmi ses actionnaires Warren Buffet etFitch compte parmi les siens Hearst et le FrançaisLadreit de Lacharrière.
Les notations des agences sont effectuées à lademande des émetteurs d’emprunts et à leurs frais.Cela peut paraître étonnant, mais sans cette notation les produits trouveraient difficilement preneur.
Le coût est conséquent et l’activité est extrêmementrentable. La marge brute des agences est estimée àentre 30 % et 40 % du chiffre d’affaires. Celui de S&Pdépasse le milliard de dollars.
En ce qui concerne la notation des dettes publiques,celle-ci est réalisée sans la demande des États. Si cesderniers s’y soumettent, c’est sous la pression desbanques qui, dans le passé, leur proposaient destaux « plus intéressants ».
Les notes vont de AAA (triple A), pour les titres lesplus sûrs, à D, défaut de paiement constaté ou imminent (selon les agences, chacune ayant sa notation).
La notation des dettes souveraines (des États) n’estpas seulement technique ; elle comporte inévitablement un jugement des politiques menées et ellea une conséquence directe sur les taux d’intérêtque les pays doivent payer : les difficultés des payssont ainsi aggravées. Il en résulte que les agences denotation ont un impact procyclique : quand tout vabien, elles peuvent alimenter un optimisme exagéré,quand les choses vont mal… elles peuvent dramatiser ultérieurement la situation.

Erreurs et controverses
L’histoire récente est ponctuée d’erreurs de notation. Ainsi, Enron (2001) et Parmalat (2003) étaientdes entreprises bien notées peu de temps avant defaire faillite. Les agences se sont défendues en disantque les comptes étaient… truqués !
La crise de 2007 a fait éclater au grand jour le problème de la fiabilité des notations. D’innombrablesproduits structurés étaient notés AAA. Le déclassement de pays de tout premier plan comme lesÉtats-Unis ou la France (qui ont perdu leur triple A)ou de pays en difficulté comme la Grèce ou l’Italiea provoqué de vives réactions, y compris celle duVatican ( !). On accuse les agences d’être devenuesparticulièrement « prudentes » après les légèretésdu passé et de mettre les pays en sérieuse difficultéau nom d’une prétendue impartialité qui bafoue lasouveraineté des États.
La prudence n’évite pas les boulettes : ainsi, enaoût 2011, S&P a dégradé la note américaine aprèsavoir commis une erreur de… 2 000 milliards dedollars sur la dette américaine. En novembre de lamême année, la même agence diffuse la nouvelle dela dégradation de la France «  à la suite d’une erreurtechnique  ».
Le Parlement européen a édicté en 2013 de nouvellesrègles : limitation des notations des États à trois par an, contrôle d’éventuels conflits d’intérêts etcréation d’un régime de responsabilité civile pourles agences de notation, qui devront rendre comptede leurs erreurs.
En attendant, les bévues des agences ne leur ontcoûté que quelques amendes et quelques démissions, elles ont toujours la part belle dans l’estimation des risques puisque les accords de « Bâle II » ontaffirmé le rôle de leurs notations dans la politiqueprudentielle des banques.

AAA.Agences de notation
L’essentiel en 5 secondes

✓ Les agences de notationssont chargées de juger dela capacité des emprunteursà rembourser leurs dettes.
✓ Une mauvaise notationprovoque une augmentationdu

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