D'enfants bâtards de la France à la République d'Afrique

Joseph Mboua

Description

L'Afrique souffre de ses institutions et d'une lèpre chronique : la pauvreté. Selon l'auteur, la guérison de ce mal repose sur l'unification des pays africains. C'est pour cela que la création de la République d'Afrique est nécessaire.

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Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 janvier 2012
• Nombre de lectures: 41
• EAN13: 9782296480193
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 3 Mo

Extrait

Des enfants bâtards de la France
à la République d’Afrique
© L’Harmattan, 2012
5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
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ISBN : 978-2-296-55940-0
EAN : 9782296559400

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
Joseph M BOUA


Des enfants bâtards de la France
à la République d’Afrique
Mè yéga litén li Bassa
Mè yéga litunga li Kamedun
Mè yéga long Afrika
Mè yéga botbobasona
Mè nti Kristô mayéga


A celle qui m’a élevé, M me Thérèse Tonje
née Ngo Bilong,
Merci Anne-Marie Ngo Mélone
épouse Raphaël Ngos Bitologpour
l’amour que tu m’as témoigné
Toutes deux de regretté mémoire.


A mes enfants,
Ngo Mbua etMbua
qui ont trimé à cause de mes persécutions.
Merci Seigneur Jésus-Christ de ta bénédiction particulière
Dont ils sont toujours l’objet…Amen.


A mes amis Elias Hié Malet en France, Angéline Sani Ngom au Nigeria, Nah Ernest et Jean Pierre Tanguena au Cameroun.
Vive la Jeunesse Amicale de Ndog Batti 2 (J.A.N). Bisou à la diaspora africaine dans le monde.
A L’ATTENTION DE LA JEUNESSE


« AUCUNE NATION NE NAIT GRANDE ; LES GRANDES NATIONS SONT L’ŒUVRE DE LEURS CITOYENS. »

ET VOUS ETES CHERS JEUNES, DES CITOYENS A PART ENTIERE. SANS DECOURAGEMENT AUCUN, INSCRIVEZ-VOUS SUR LES LISTES ELECTORALES ET VOTEZ. L’AFRIQUE A PLUSIEURS OBAMA. OSEZ !


CAR PIUS N. NJAWE LAISSE UN TRES GRAND HERITAGE : LA PERSEVERANCE DANS LE COMBAT POUR LA JUSTICE, LA LIBERTE ET LA PROSPERITE DE L’AFRIQUE ET DES PEUPLES DANS LE MONDE.


L’auteur
PROLEGOMENES
Adieu les soulèvements sociaux contre la vie chère de Niamey à Conakry, de Yaoundé, Douala à Ouagadougou et Abidjan en passant par Libreville, Lomé et Dakar parce que la République d’Afrique que voudrait l’Auteur, a des valeurs sociales, politiques, économiques, morales et spirituelles à défendre et à promouvoir. Dans un réalisme déterminant avec son néo langage, Mboua Joseph voit l’Afrique sortie enfin de la pauvreté et aider les autres nations dans le monde. Il ne connaît pas personnellement les personnes citées dans cet ouvrage ; il parle d’elles parce qu’elles sont des personnages ou des personnalités publics d’une manière ou d’une autre. Il cite largement quelques auteurs dont les écrits sont méconnus des adultes nés en 1960, inconnus de ceux nés en 1982. Sans diffamation ni outrage à qui que ce soit, ni critique pour la critique, observant et relatant des faits tout en faisant des propositions, le père de la République d’Afrique se permet exprès pour la construction de l’Afrique, de se répéter parfois pour mettre l’emphase sur la délicatesse d’un problème, l’importance d’un enjeu ou la gravité d’un forfait ; afin que les enfants bâtards de la France appelés soit pays ou populations francophones d’Afrique, soit leurs chefs, prennent conscience de leur liberté politique vis-à-vis de l’assassine loi cadre , du bourreau françafricain et qu’ils soient conscients de leur liberté économique et monétaire comme les émergents sinocisme, brésilisme, indocisme ou dragonisme …
Nous souhaitons sincèrement que ces pages, traduites dans les autres langues officielles en Afrique, puissent guider la lectrice ou le lecteur dans la prise de position pour le devenir et avenir africains comme le suscite les Ivoiriens, et que le pouvoir bâtard de Yaoundé de 1960 à 2011…ou 18 devienne, après, un modèle de légitimation, de légitimité et, partant, tête de proue pour la réalisation du rêve des peuples africains : La constitution de la République d’Afrique.

PRUDENCIENNE Rebecca & Stéphane FREEMAN
Une grande conseillère à l’oreille d’un grand homme Michèle et Barack Obama
Chapitre 1 IMMORALITE, INCONGRUITES ET AMBIGUITES
Jésus-Christ revient vraiment bientôt. A voir les événements mondiaux actuels qui défilent devant nos yeux. Suis-je prêt à l’accueillir pour être reçu dans son Royaume ? Nous voici en 2011. L’effet d’une famille noire à la Maison Blanche doit amener Paris à cesser de cautionner des putschistes en Afrique et à se désolidariser complètement des tripatouilleurs et autres casseurs constitutionnels à cols blancs, irrespectueux des principes de la communauté internationale, caution qui donne naissance à une nouvelle race d’imposteurs, conséquence des mauvais accords coloniaux et post coloniaux français dans « son pré carré » ; et qui donne raison à Obama au sujet des institutions faibles en Afrique, produisant de véritables monstres au pouvoir. Monstres qui confondent nationalisme, patriotisme et démocratie, respect des urnes. Le cas ivoirien semblerait embarrasser, alors qu’il n’y a eu qu’un et un seul gagnant à l’élection présidentielle de novembre 2010. Tous les organismes internationaux se doivent de rejeter les présidents parvenus, d’isoler les chefs d’Etat arrivistes, les déboulonner. Selon le journal proche du gouvernement de Yaoundé l’Action N° 633 du 1 er octobre 2008, « les sept péchés capitaux de l’administration camerounaise sont les suivants : reflexes corporatistes, conflits de compétence, corruption, procédures longues, lenteurs, lacunes dans la formation, langage hermétique sont, parmi tant d’autres maux qui minent les services publics. Peut-on reformer l’administration camerounaise ? »
Est-ce une interrogation ou le constat d’échec d’un système usurpateur depuis la tutelle ou depuis le temps des colonies ?
Peut-on encore moraliser la société camerounaise conduite par des agents de réseaux maffieux et des appartenances occultes dont presque tout un gouvernement bardé de parchemins universitaires est en prison ? Il ya de quoi démentir Victor Hugo qui pensait qu’une personne bien instruite est un prisonnier en moins ou qu’une école qu’on ouvre est une prison qu’on ferme. Des réseaux vont jusqu’à opérer dans l’antre même de la présidence comme dans le cas du vol de la serviette présidentielle par un soldat subalterne devenu officier, Luc Emane, frère du village du chef de l’Etat. Peut-on encore redresser un système nauséabond et nauséeux, complètement pourri de l’intérieur à cause de la corruption et des détournements de fonds publics que des pasteurs d’églises autorisées par l’Administration territoriale dévoilent dans les journaux, sans démenti des mis en cause, les soldes bancaires présidentiels en milliers de milliards ? Vol de coffre fort à la direction générale des services secrets est-ce compréhensible ? Ce n’est qu’au Cameroun que c’est possible. Un président de la république absent de plus de deux cents jours en un an, cela n’entraîne que l’exultation des Retrouvailles des Dinosaures Pilleurs du Cameroun. Que devient ce pays lorsqu’il transgresse les lois internationales en kidnappant un réfugié politique pour le livrer à la Guinée Equatoriale ?
Pouvons-nous amener les peuples séparés d’Afrique depuis l’inique conférence de Berlin avec « ses deux tiers » d’habitants aujourd’hui, selon le directeur général de l’Agence de Développement des Entreprises en Afrique, Abdoulaye Kanté, « qui n’ont pas accès à l’électricité et à l’eau potable » de prendre conscience pour constituer la République d’Afrique ?
Sur très haute instruction pontificale au Vatican de Ratzinger en 2005, l’évêque de Rome, prévu et venu pour une troisième visite papale au Cameroun en mars 2009 dans le cadre d’une double visite d’Etat et pastorale, ne baisant pas le sol camerounais et déclinant le déjeuner présidentiel, l’archevêque de Yaoundé Victor-Simon Tonye-Bakot dénonce les tendances homosexuelles parmi ses ouailles dans la cathédrale de la capitale du Cameroun ; la presse prend le relais pour révéler au grand public la pratique ignoble et mystico magique de la sodomie dans les hautes sphères de l’administration publique et privée.
L’homme de l’année 2006 aux Etats-Unis, le Jésuite Meinhard Hebga au travers du numéro 2259 du quotidien Le Messager interposé, va même blâmer les propos présidentiels selon lesquels, dans sa réponse aux jeunes la veille de leur fête de février 2006, que « l’homosexualité est la vie privée des gens. » Il est d’ailleurs reproché et rappelé à ces propos présidentiels que « l’homosexualité est réprimandée par la loi. » Le prélat ajoute que « parfois on se demande si ceux qui découvrent la lune et les étoiles, ne sont pas en train de dégringoler. Par exemple, cette affaire de ménages entre homosexuels. En faire une loi, c’est quelque chose de terrible et d’impitoya