Laurent Gbagbo un digne fils de l Afrique à la CPI
146 pages
Français

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Laurent Gbagbo un digne fils de l'Afrique à la CPI , livre ebook

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Description

Ces textes sont des cris de dénonciation des comportements contribuant à la mise sous tutelle de l'Afrique. La Côte d'Ivoire connaît la phase la plus néocolonialiste de son histoire récente, avec une France sarkozyste qui a installé de force Alassane Ouattara à la tête du pays. C'est pourquoi ce 1er numéro lui est consacré.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2012
Nombre de lectures 63
EAN13 9782296498402
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
Respectez l’Afrique

Numéro 1




L AURENT G BAGBO

Un digne fils de l’Afrique à la CPI
Copyright

© L’Harmattan, 2013
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-97663-4
EAN : 9782296976634
Respectez l’Afrique


Respectez l’Afrique
Editeur : L’harmattan

Directeur de Publication : Anatole Nemekou
Président du comité scientifique : Daglassou Albert
Rédacteur en chef : kweku Messah
Conseiller Rédaction : Jules Mamadi Kokpa
Secrétaire de la rédaction : Jean-Richard N’jitap
Directeur de la documentation : Yaw Ferdinand
Adresse courriel : respectezafrique@gmail.com
Sommaire Couverture 4e de couverture Titre Copyright Respectez l’Afrique Sommaire Editorial Un digne fils de l’Afrique nommé Laurent Gbagbo Côte d Ivoire La vérité sur le résultat de l élection présidentielle Tueries des femmes d’Abobo Laurent Gbagbo n’est pas concerné Insécurité et dictature en Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire : Criminalité et vide sécuritaire à Bouaké Le génocide Wê à Duékoué : Alassane Ouattara ou l’histoire d’un homme qui se venge contre les Ivoiriens Alassane Ouattara L’homme qui valait des milliards Dramane Ouattara seul face à son destin ? L’opération de rattrapage en Côte d’Ivoire Le mal de l’approche ethnique des peuples La négation du droit sous Ouattara Le parjure du président du conseil constitutionnel ivoirien, le professeur Paul Yao N’dré L’houphouétisme, un autre nom de la Françafrique Afrique Quel destin voulons-nous ? Crise ivoirienne et l’instrumentalisation de l’Onu La Cour pénale internationale : est-elle crédible ? L’Afrique aux éditions L’Harmattan Adresse
Editorial
Et si le temps de la révolte était arrivé ?
Et si le temps du ras-le-bol était arrivé ?
Et si le temps des plus forts devenait le temps des plus faibles devenus plus forts parce que solidaires ?
Et si le temps des imposteurs, nous le transformions en sale temps parce que devenu invivable ?
Et si le temps des vainqueurs devenait un stimulateur des vaincus pour conquérir avec les peuples la victoire des valeurs humaines ?
Et si nous nous dressions contre ces sectes qui nous gouvernent et qui n’ont aucune morale, aucune humanité, aucune considération pour les autres que dis-je pour l’humanité, des droits humains ?
Pour le respect de l’Afrique
Et si nous disions non au banditisme de quelques pays occidentaux s’autoproclamant communauté internationale, à l’économie des tueurs, au parachutage des valets, pour promouvoir les dignes fils, que dis-je les combattants de la liberté.
Bien des peuples se sont libérés par la détermination et la solidarité dans la résistance.
Allons-nous être indéfiniment les damnés de la terre selon Franz Fanon ?
Si nous africains on devait classer nos comportements à notre drame, on dirait qu’il ya trois grandes catégories :
• Les prête-noms des prédateurs comme Alassane Dramane Ouattara et ses semblables présidents par procuration.
• Les militants de la liberté qui ont opté pour la souffrance, l’audace, l’humiliation comme Laurent Gbagbo, Nelson Mandela, Kwamé
Nkrumah et ceux qui parfois ont payé au prix fort de leur vie comme Patrice Lumumba, Félix Moumié, Steeve Biko, Thomas Sankara pour ne citer que ceux-là.
• Les ni l’un ni l’autre, les coussi-coussa.
Pour paraphraser Victor Hugo : seuls ceux qui agissent dans l’intérêt de l’humanité font l’histoire et sont retenus par elle.
Pour le respect de l’Afrique
Agissons là où nous sommes, nous travaillons, nous habitons.
Notre continent compte aujourd’hui près d’un milliard d’habitants avec 53 Etats ; pourquoi un chef d’Etat d’un pays de 50 millions d’habitants fait-il la loi sous nos yeux avec autant d’arrogance, de violence et de mépris ?
Comment Sarkozy peut-il sous nos yeux ordonner de faire tuer, d’humilier et manipuler pour mettre Gbagbo un innocent à la CPI et dormir tranquillement ?
Allons-nous indéfiniment fuir nos responsabilités historiques ?
Ne sommes-nous pas capables de mettre en place un système de résolution de nos contradictions, conçus par nous-mêmes comme le suggérait Laurent Gbagbo, cela est-il si difficile ? N’est-il pas temps que l’africain travaille avec engagement, fermeté et méthode pour l’Afrique comme l’Asie travaille pour l’Asie. Pour se faire, l’africain doit s’approprier sans complexe les valeurs de : liberté, vision, perspectives, audace, courage, solidarité et identité. Ce n’est un secret pour personne que notre continent reste l’enjeu des prédateurs. Nous les victimes allons-nous les laisser faire ?
Allons-nous être indéfiniment esclaves ?
Nous devons nous organiser pour imposer a travers nos actions une nouvelle perception des africains et de l’Afrique, mais aussi agir pour faire emprunter aux décideurs, La voie de l’intelligence pour le bien des peuples.
Où est donc passé le rêve d’un humanisme sans frontière où l’Afrique avait son rôle à jouer ?
Nous avons tous démissionné, les partis de gauche se sont fait infiltrer par les hommes et femmes de la droite conservatrice. La gauche digne de ce nom doit s’organiser afin qu’elle reprenne la lutte pour les valeurs humaines qui ont construit la société avant-gardiste du 18 ème siècle avec une forte dose de théorie et d’audace. Il nous faut nous indigner.
Que reste t-il de l’histoire des valeurs qui ont donné la force à nos parents d’espérer et de rêver a un monde meilleur ?
Face à notre démission, nous avons la guerre de l’arrogance, la guerre de la destruction gratuite, de la liquidation pernicieuse, la domination des plus faibles, des sans voix et voie de recours sous le hideux manteau de l’Onu.
Le tout dans une dynamique où la justice dite internationale (CPI) est manipulée, les medias sont des instruments du terrorisme des Etats impérialistes, dominateurs et arrogants. Les medias jouent le jeu parce que ce sont les mêmes criminels économiques qui créent les medias ou les rachètent. On tue ou on nous intimide pour exploiter le pétrole et autres richesses d’un continent présenté comme pauvre, sinistré.
Pourtant l’Afrique reste le continent de l’avenir. Encore faudrait-il que nous africains acceptions d’assumer notre engagement et notre responsabilité dans cet avenir. Il n’y a pas un maître du monde. Il y a une dialectique à comprendre, celle de l’esclave et de son maître.
Selon Hegel, c’est parce que l’esclave a peur de la mort qu’il est esclave. Le jour où il accepte d’affronter son maître c’est qu’il est déjà en liberté car c’est la peur de la mort qui fait de lui l’esclave d’une personne qui n’a probablement pas la force et l’intelligence nécessaire pour être son égal. Mais il règne sur lui parce que l’esclave se soumet par peur de la mort.
Il faut que les intellectuels progressistes africains et d’autres continents prennent leurs responsabilités car l’avenir de la collectivité humaine est en jeu. Les promoteurs d’un libéralisme économique classique savent que cela ne peut plus prospérer. Le vent de crise économique qui secoue l’Europe est le signe avant coureur de la crise d’un système économico-politique galvaudé.
Ce système économique dominé par l’exploitation sauvage et égoïste des ressources planétaires par une minorité a démontré qu’il ne peut certainement pas être une garantie pour le développement et la prospérité des peuples, surtout pas des peuples africains qui sont depuis des siècles tournés en bourrique.
Prenons donc nos responsabilités et assumons nos engagements pour bâtir L’Afrique des peuples solidaires, démocratique et prospère.
Notre Revue « Respectez l’Afrique » s’offre comme espace d’analyse et d’orientation des idées qui contribueront à renforcer nos capacités à faire avancer la cause du continent où coule notre sang au rythme d’exploitation de son pétrole et autres richesses depuis des siècles. Ce premier numéro consacré à la Côte d’Ivoire, vous offre un dossier spécial : Laurent Gbagbo un digne fils de l’Afrique à la CPI. Des articles d’appui sur les crimes, les abus de pouvoir, les massacres de populations, l’insécurité, la gouvernance dramatique de Alassane Ouattara, le Conseil Constitutionnel ivoirien, l’impunité, Droit et Liberté, la Cour Pénale internationale.
Nous vous souhaitons bonne lecture.
Anatole Nemekou
Un digne fils de l’Afrique nommé Laurent Gbagbo
Traoré Philippe et Anatole Nemekou
Laurent Gbagbo, est le 4 ème Président de la République de Côte d’Ivoire élu le 26 octobre 2000 et réélu le 26 novembre 2010. Sa réélection a été contestée par son adversaire Alassane O

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