LE MONDE ILLUSTRE  N° 1838 du 18 juin 1892
24 pages
Français

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LE MONDE ILLUSTRE N° 1838 du 18 juin 1892

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Description

Découvrez avec le journal complet de l'édition du magazine "MONDE ILLUSTRE (LE) N° 1838" et découvrez pour votre plus grand plaisir les grandes actualités clés du 18 juin 1892.
Venez découvrir a la une de cette chronique de 1892, les sujets sérieux des actualités de cette époque :
-THEATRE ILLUSTRE
-MLLE MARIE DELNA
-ROLE DE DIDON DANS LES TROYENS
-MAROLD.

Informations

Publié par
Publié le 18 juin 1892
Nombre de lectures 20
EAN13 3607910045236
Langue Français
Poids de l'ouvrage 16 Mo

Extrait

LE MONDE ILLUSTRÉ
JOURNA L HEBDOMADAIR E
eABONNEMEN T POU R PARI S E T LE S DEPARTEMENT S DIRECTIO N E T ADMINISTRATION , 13 , QUA I VOLTAIR E 36 Année — K° 1838 — 18 Juin 1892 Un an , 24 r. ; — Si s mois, 13 fr. ; — Trois mais , 7 fr. ; — Un numéro, 80 c . lout e demand e d abonnemen t non accompagne e d'un bon sur Paria
ou sur la poste, toute demand e de numéro â laquelle ne ser a pa s jointJo L© volume semestriel, 12 fr. broché. — J1 fr. reJié et doré sur tranche,
montan t en timbres-poste, seron t considérées comme non avenues . Directeur . M. ÉDOUAR D DESFOSSÉ S ÉTRANGER (Mot postale) : lin u , 27 fr.; — Six mois, 14 fr. ; — Trois mis, 7 fr. 50. On n e répond pa s de s manuscrit s et des dessin s envoyés .
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THÉ A TRE ILLUSTRE . — M" MARI E DELNA , ROL E DE DIDON , DANS LE S Troyens, REPRÉSENTÉ S A L'OPÉRA-COMIQUE .
(Dessi n d e M. MAROLD. ) L E MONDE ILLUSTR É 402
— Vou s devenez salle de concer t ! E h bien ! laisse, on ne vous en demand e pas davantage .
vou s m e paierez une redevance sur les entrées, Si vous ne voulez p is mêm e prendr e cette
SOMMAIRE no n seulemen t les jour s où o n musiquer a chez peine, vou s avez vraimen t ui e façon d'aime r
vous, mais chaqu e soir jusqu' à votre clôture. tro p égoïste et les autre s son t en droi t de se
TEXT E : Courrie r de Paris , par Pierre Véron. — La Société nationale des Beaux-Art s a reculé mettr e en garde.
Courrie r de la Premièr e Exposition interrational e de terrifiée, et le projet est ailé à vau-l'eau. Si u n monsieu r se prenai t d'un e belle pas-photographie , par G. Lumen . — Le recensemen t des
Je n e crois pas qu'il y ait à le regretter. Cel a sion pou r les serpents à sonnettes,, ce ne serait chevaux, par Maurice Saiul-Vallery. — Nos gravures .
— Chroniqu e musicale, par A. Bo sard. — I.a naviga- pou r plusieur s motifs. en conscience pa s un e raison pou r qu'o n lui
tion de plaisance en France , par L. Fil loi. — Notre D'abor d l'interventio n de la petite flûte et du permît de laisser circuler libremen t à travers
supplément . — Théâtres , par Hippolyte Lemaire . pisto n avait quelqu e chos e d'humilian t pour la les rue s ces reptiles venimeux . O n dirait au Variété, par G. Lenôtre. — Chroniqu e du sport, par
sculpture et h peinture , reconnue s incapables monsieu r : « Gardez-les che z vous din s des Archiduc. — Tante Berceuse, par Jules Mary. —
;
Echecs, par S. Rosenthal. — Rébus. de se sufdr e à elles-même . Pui s les produit s boites où vous pourre z les comble r de caresses
de ces sérénades auraient, j'en ai la conviction, du matin au soir, et leur donne r les nom s les -
GRAVURE S : Théâtr e illustré : M " Marie Delna, role de
ménag é au x initiateurs des déception s cruelles, plu s poétiques. Mais nou s n'ép.ouvon s pas le Diuon. — Rouen : Les féteô du Commerce . — Le re -
La première fois la somm e empoché e aurai t censement des chevaux, par M. d e la Nézière. — besoin d etre mortellemen t mordu s pou r votre
Sport nautiqu e : l'Union des yachts français. — été rondelette. Soit ! Mais après, bernique ! agrémen t personnel. »
L'amiral Lagé. — M. de Guébria^t . — M. Henri Mc- E t c'est précisément, mo n Dieu , un e des C'est là toute la question .
nier. — Le baro n Arthu r de Rothschild. M. E.
causes qui metten t le Salon en péril, cette Qu e dan s les rafles opérées il se produise Pérignon. — Les fêtes du Felibrige. — Paris : Le
mani e qu' a le publi c de ne plus s'intéresser Grand-Prix . — Ramog é et Gonnet , vainqueur s de la parfoi s quelque s abus, c'est possible. Encor e
course à pied de Pari s à Belfort. — Tante Berceuse, qu'au x premières. Autrefois, il venait deux la fantaisie du reportage paraît-elle avoir singu -
par G. Vuillier. — Echecs, par S. Rosenthal. — mois duran t savoure r son Expositio n à petites lièrement amplifié les faits pou r les nécessités
Rébus.
doses. de l'article à faire. Dan s tou s les cas, si l'on a
Mais on lui a tant répété qu'il n' y avait de enlevé à leurs propriétaires des chien s tenu s en
chic qu e 1j jour du vernissage, on a fait tant de lai.-se, ces propriétaire s exerçaient vraimen t un e
tapage autou r de cette cohu e qu e tout le mond e COURRIE R DE PARI S bien insuffisante surveillance.
se rue d'u n seul coup, — et ensuite personne . De plus, les exceptions ne sauraien t
prévaC'est contre ces mauvaises mœurs-l à qu il loir contre l'indéniabl e nécessité d'u n net -
! nou s voilà délivrés des clichés faudrait réagir. Et aussi contre l'abus des Sa -t0 vage- - , que le Grand-Pri x de Pari s traîne à lons émiettés, enfin contre cette malheureus e Qu e si vou s déplore z qu e le chien soit, la
Si sa suite et des tohus-bohu s qu'il met brav e bête, exposé à Ja rage, ah ! alors, je se- s i.is':on qui deviendr a mortelle.
en branle. Hor s de là, point de s lut! Vous aurez beau rais entièremen t de votre avis, mai s ce n'est
Je m e suis toujour s demand é quel charm e le appeler toutes les clarinettes du mond e à la pas à l'humanl t ; qu'il faut s'en prendr e à ce
bon publi c pouvai t trouve r aux un s et aux au- rescousse, vou s n'arriverez à rien d'utile, mêm e sujet, et cette mêm e humanit é est, de son côté,
tres. Relire chaqu e année , à la mêm e époque , exposée à des milliers de mau x eftrovables qu e si vou s y ajoutiez un morcea u varié pou r cent
l'historiqu e de cette institutio n tapageuse et la souven t l'on plain t avec un e bien moin s harpe s exécuté par les anges en personne .
liste des chevaux qu i on t gagné cent mille bruyan. e sensibilité.
francs, aujourd'hu i doublés , est un e récréation A propo s de harpe s et de clarinettes,
vw v Je ne cherchera i pas — ce serait irres-don t la monotoni e me paraît incontestable . on repren d Sylvia du pauvr e cher Delibes.
pectueux — de transition pou r passer des chien s Loge r le patrioti me dan s l'écurie me sembl e Mo n Dieu , qu e la perspective des tombeau x
errant s aux artistes déconvenus . égalemen t un e variété de chauvinism e bien paraît don c lointaine !
La chroniqu e cependan t ne peu t passer sou s étrange. C e Delibes tant regretté, il y a deux an s à
silence ce fait-Paris. Quan t au Pari s qui entre en délire le jour du pein e qu'il a été brutalemen t frapp é pa r un e
Or donc , la précocité d'u n été iéroce, Grand-Prix , c'est bien la plu s insupportabl e m or précoce. Et comm e déjà son souveni r se
jointe à la multiplicatio n exagérée des Salons des cités avec ses foules qui se ruen t vers les perd dan s la brum e de l'oubli !
en tou t genre, avait produi t sur les recettes des gares, se li 'ren t bataille dan s les bureau x d'om - La reprise de Sylvi a va le raviver. Pui s
vienelfcts désastreux. nibus , se disputent les fiacres à la force du poi - dra l'exécution de l'opéra qu'il a laissé inachevé
Au x Champs-Elysée s comm e au Champ-de -gnet. et qu'un e mai n ami e termine . Comm e il sera
Mars , le vide des salles et le vide de la caisse Mais tout cela est déjà loin, déjà oublie. N'y heureu x là-hau t ou là-bas, si les trépassés
reétaient navrants . revenon s pas, mo n Dieu , n'y revenon s pas. 11 garden t du côté de la ferre !
En ce qu i concern e la multiplicatio n des sera bien ass. z tôt de repasser l'an prochain Ca r nu l ne fut plu s passionnémen t épri s de
expositions, nou s avon s •— soit dit entr e pa-par la série des épreuves traditionnelles . renommée ! Jou r et nuit il était possédé par ces
renthèses — prédit depui s longtemp s ce dépé -Maintenan t c'est d'u n autre quadrupèd e rêves de gloire qu i le hantaien t dès la seizième
rissement inévitable. Si l'on se met cent cin -qu'o n prend souci. Tou t pou r le chien ! année. Son effort émit incessant. 11 vousparlait .
quant e à table pou r consomme r un dîne r L'esprit frondeu r qu i fait le fond de notre Vou s pensiez qu'il éta

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