L ancien acheteur lève les voiles pour son propre chantier naval
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L'ancien acheteur lève les voiles pour son propre chantier naval

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L'ancien acheteur lève les voiles pour son propre chantier naval Acinquante-six ans, Philippe Aupinel vit aux Sables d'Olonne, loin du tumulte de la région parisienne auquel il était pourtant habitué avant de prendre ce tournant décisif.

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L'ancien acheteur lève les voiles pour son propre chantier naval
Acinquante-six ans, Philippe Aupinel vit aux Sables d'Olonne, loin du tumulte de la région parisienne auquel il était pourtant habitué avant de prendre ce tournant décisif. Devenu P-DG des Chantiers Alubat, issu d'HEC et grand amateur de voile, il a d'abord été responsable des négociations avec les centrales chez Unilever, directeur commercial chez Ricard puis directeur général de MB-France, filiale du groupe Hasbro. «À l'époque, chez Ricard, je me suis rendu compte qu'on ne pouvait pas devenir directeur général d'une filiale si on ne venait pas de la filière finance. Un fait qui m'a poussé à partir car je voulais davantage d'indépendance». Pourtant, sa fonction de directeur général chez MB-France ne le satisfait toujours pas, trop peu d'autonomie à son goût. «Mon cheminement de pensée était de trouver une solution pour que, dans ma carrière professionnelle, je sois moins dépendant de la structure et de la hiérarchie. D'où l'idée de reprendre une entreprise». Président du groupe des candidats à la reprise d'entreprises des anciens d'HEC pendant deux ans (2000-2002), il rencontre alors les professionnels de l'intermédiation, de la finance, des conseils... «On dit qu'il vaut mieux reprendre dans les secteurs d'où l'on vient. Pour ma part, entre la lessive, l'alcool et le jouet, c'était un peu compliqué ! J'ai cherché un secteur pour lequel j'avais de l'appétit et je me suis autoconvaincu que les bateaux étaient les jouets des grands !». Il identifie alors un chantier naval qui n'est pas à vendre mais prêt à discuter. «Entre la recherche de la cible et la conclusion du deal, la reprise a pris deux ans. C'est d'ailleurs le temps moyen que mettent les cadres supérieurs qui veulent passer du côté entrepreneurial. C'est une course d'obstacles compliquée qui le devient de plus en plus en raison de la situation financière en Europe. Aujourd'hui, je ne pourrais pas réaliser une opération comme celle-là, je ne serais pas suivi par les banques». Philippe Aupinel a donc réussi son pari : être indépendant. Il se sent pourtant parfois isolé. «C'est le juste revers de la médaille». D'autant que, depuis 2008, le marché de la plaisance a connu une baisse mondiale de 55% ! «Après avoir été affecté par le contrecoup de Lehman Brothers, nous avons récupéré des chiffres convenables grâce à une croissance de 43% sur l'exercice clos au 31 août 2011». Mais la situation reste difficile pour ce P-DG et ses 75 employés. «Nous faisons entre 50 et 70% d'export mais essentiellement en Europe. Nous comptons nous déployer dans des zones plus favorables à notre activité comme la Russie, le Brésil, l'Australie, les Émirats arabes unis... Nous voulons aussi nous diversifier en dehors de la plaisance en utilisant notre savoir-faire pour fabriquer des bateaux à vocation professionnelle. Les cycles des 2 marchés sont désynchronisés, ce qui donne de la sécurité»... ainsi qu'un potentiel de développement complémentaire non négligeable
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