La Croissance

Jacques Bernard

Description

L'économie est perturbée dans de multiples domaines par une crise sans précédent depuis un siècle. La fin de la crise fait beaucoup parler et écrire sans espoir de résultat à court terme. Le but ici n'est pas la solution introuvable, mais des apaisements ponctuels à des situations aberrantes. Le défi ne peut être relevé que par une autre approche économique, c'est ce qui va être proposé ici pour réduire sensiblement le nombre de chômeurs. Dix chapitres vont focaliser dix aberrations économiques et proposer pour chacune une importante amélioration.

Sujets

• Économie

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 15 décembre 2013
• Nombre de lectures: 11
• EAN13: 9782336333069
• Langue: Français

Extrait

Couverture
4e de couverture
Du même auteur :
Dans le domaine de l’économie :
Le mirage de la croissance , L’Étoile du sud, 1998.
Le XXI e siècle est-il le dernier ? , L’Harmattan, 2005.
Dans le domaine des loisirs :
Mémobridge , Le bridgeur, 1993, 2005.
Vagabondages extravagants , Éditions du Losange, 2000.
Dans le domaine de l’Histoire :
Graine de héros , Les Miraflores, 2001.
Copyright
© L’Harmattan, 2013
5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
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EAN Epub : 978-2-336-68316-4
Titre
Collection « L’esprit économique »
fondée par Sophie Boutillier et Dimitri Uzunidis en 1996
dirigée par Sophie Boutillier, Blandine Laperche, Dimitri Uzunidis
Si l’apparence des choses se confondait avec leur réalité, toute réflexion, toute Science, toute recherche serait superflue. La collection « L’esprit économique » soulève le débat, textes et images à l’appui, sur la face cachée économique des faits sociaux : rapports de pouvoir, de production et d’échange, innovations organisationnelles, technologiques et financières, espaces globaux et microéconomiques de valorisation et de profit, pensées critiques et novatrices sur le monde en mouvement...
Ces ouvrages s’adressent aux étudiants, aux enseignants, aux chercheurs en sciences économiques, politiques, sociales, juridiques et de gestion, ainsi qu’aux experts d’entreprise et d’administration des institutions.
La collection est divisée en six séries :
Dans la série Economie et Innovation sont publiés des ouvrages d’économie industrielle, financière et du travail et de sociologie économique qui mettent l’accent sur les transformations économiques et sociales suite à l’introduction de nouvelles techniques et méthodes de production. L’innovation se confond avec la nouveauté marchande et touche le cœur même des rapports sociaux et de leurs représentations institutionnelles.

La série L’économie formelle a pour objectif de promouvoir l’analyse des faits économiques contemporains en s’appuyant sur les approches critiques de l’économie telle qu’elle est enseignée et normalisée mondialement. Elle comprend des livres qui s’interrogent sur les choix des acteurs économiques dans une perspective macroéconomique, historique et prospective.

Dans la série Le Monde en Questions sont publiés des ouvrages d’économie politique traitant des problèmes internationaux. Les économies nationales, le développement, les espaces élargis, ainsi que l’étude des ressorts fondamentaux de l’économie mondiale sont les sujets de prédilection dans le choix des publications.

La série Krisis a été créée pour faciliter la lecture historique des problèmes économiques et sociaux d’aujourd’hui liés aux métamorphoses de l’organisation industrielle et du travail. Elle comprend la réédition d’ouvrages anciens, de compilations de textes autour des mêmes questions et des ouvrages d’histoire de la pensée et des faits économiques.

La série Clichés a été créée pour fixer les impressions du monde économique. Les ouvrages contiennent photos et texte pour faire ressortir les caractéristiques d’une situation donnée. Le premier thème directeur est : mémoire et actualité du travail et de l’industrie ; le second : histoire et impacts économiques et sociaux des innovations.

La série Cours Principaux comprend des ouvrages simples, fondamentaux et/ou spécialisés qui s’adressent aux étudiants en licence et en master en économie, sociologie, droit, et gestion. Son principe de base est l’application du vieil adage chinois : « le plus long voyage commence par le premier pas ».
« VIVRE C’EST NE PAS SE RESIGNER »
Albert Camus
INTRODUCTION
L’actualité est bien sombre. Le futur ne l’est pas moins. L’économie est perturbée dans de multiples domaines par une crise sans précédent depuis un siècle. Elle diffère des autres par sa nature et son ampleur. Les économies occidentales subissent la loi du marché mondialisé. Les avancées technologiques accélérées entraînent une mutation à laquelle nous ne sommes pas préparés.
La croissance en berne pour la plupart des pays industrialisés brise les équilibres anciens, aboutissant à des délocalisations massives, dépôts de bilan, du chômage dans presque toutes les activités.
S’additionnent, ou bien nous menacent des problèmes importants, vitaux pour l’avenir de la planète, surgissant comme les dérives écologiques, pollutions, changements climatiques brutaux. Les gouvernements tentent d’y faire face séparément ou en grandes réunions solennelles sans élan général. II faudrait un unisson auquel les grands Etats sont réticents trop affairés prioritairement à leurs intérêts dont de leur réélection. Nous voguons dans le brouillard sans capitaine à bord au milieu d’écueils.
La fin de crise fait beaucoup parler et écrire, sans espoir de résultat à court terme. Le but ici n’est pas LA SOLUTION introuvable mais des apaisements ponctuels à des situations aberrantes à remédier. C’est possible sans investissements importants pour un mieux-vivre.
Le défi ne peut être relevé que par une autre approche économique. C’est ce qui va être proposé ici pour réduire sensiblement le nombre de chômeurs. Dix chapitres vont focaliser 10 aberrations économiques et proposer pour chacune une importante amélioration. Le 1 er chapitre analyse le passé et pourquoi le retour à une croissance durable et substantielle n’est pas à escompter et pourquoi une croissance ne peut être que sélective et par sursauts éphémères pour les pays industrialisés qui opèrent sous la contrainte du marché concurrentiel et qui négligent certains secteurs pour s’intéresser à des activités plus rentables à court terme.
Ces 10 chapitres ne sont pas porteurs d’une potion magique infaillible. Il ne s’agit pas d’un bouche-trou fonctionnarisé. L’apport innovant est : la création d’une économie de recours pour des problèmes négligés avec l’appui d’un fil rouge jalonnant le parcours des principales propositions à gros potentiel très valorisants pour un large consensus.
Pour une issue à la crise, un chapitre additionnel final en présentera une, originale mais plausible.
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CHAPITRE 1 UNE CROISSANCE DURABLE ?
LES PREMIERS ECHANGES
Les hommes d’avant Cro-Magnon dans un pays rude s’installaient près de rivières poissonneuses. Ils guerroyaient fréquemment contre les tribus voisines. L’une d’elles a eu une idée géniale : « Au lieu de se battre entre nous, faisons des échanges par exemple de l’ambre ou une fille à marier contre des silex à tailler ou autres objets de convoitise » . Cela fut le début du commerce dans une ambiance festive.
Les descendants de Cro-Magnon ont perfectionné cette forme rudimentaire en créant la monnaie. Le but n’est plus seulement l’acquisition directe de biens matériels utiles mais pour certains d’accroître ses avoirs. Fini l’état d’esprit des échanges amicaux. La course à l’argent commence !
L’homme, animal autoproclamé supérieur, est animé d’un esprit de conquêtes, de compétition, conformément aux lois de la nature, à l’égal des végétaux et animaux. Chez l’homme c’est l’affirmation d’une distinction : être le premier dans le village, dans le pays, le plus puissant. Nous en sommes les continuateurs aveugles dans les engrenages non maîtrisés d’un capitalisme conquérant sans trop de scrupules.
Nous poursuivons si allègrement que l’extension de villes se fait en recouvrant de grandes portions de terres dont la fertilité avait présidé à l’heureux choix initial. Elles sont sacrifiées à jamais réduisant l’espace pour les ressources agricoles dans le futur pour une population croissante. On ne fait pas qu’exploiter la terre, on la dévore alors que nos ancêtres, soi-disant primitifs, la respectaient vivant en harmonie avec elle pour assurer la pérennité.
Les conquêtes coloniales
La colonisation par des Européens, surtout en Amérique et en Afrique, a été une des grandes étapes de la mondialisation. Avec une ardeur guerrière ils ont armé des navires pour aller conquérir des terres lointaine