Travail on t aime trop !
232 pages
Français

Travail on t'aime trop ! , livre ebook

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232 pages
Français

Description

Cet ouvrage est basé sur cinquante années de réflexion sur les fluctuations du chômage et l'accompagnement de personnes ayant perdu leur travail après 45 ans, afin de les aider à se réinsérer. Il témoigne aussi des avancées positives dues au progrès, ainsi que la lecture des analyses sur l'avenir. Dans le fond, comme le titre le suggère, n'aimons-nous pas trop le travail ? Et ne lui donnons-nous pas, dans nos vies, une place démesurée ? Aux lecteurs de répondre !

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Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2014
Nombre de lectures 5
EAN13 9782336339641
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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es
Jean-Pierre Boisard Questions contemporaines Q TRAVAIL Jean-Pierre BOISARD ON T’AIME TROP !
Travail on t’aime trop ! Questions contemporaines
TRAVAIL, on t’aime trop !
Questions contemporaines Collection dirigée par B. Péquignot, D. Rolland et Jean-Paul Chagnollaud Chômage, exclusion, globalisation… Jamais les « questions contemporaines » n’ont été aussi nombreuses et aussi complexes à appréhender. Le pari de la collection « Questions contemporaines » est d’offrir un espace de réflexion et de débat à tous ceux, chercheurs, militants ou praticiens, qui osent penser autrement, exprimer des idées neuves et ouvrir de nouvelles pistes à la réflexion collective. Dernières parutions Gilbert CLAVEL,La gouvernance de l’insécurité, 2014. Djilali BENAMRANE,L’ONU : source ou frein au droit public international ?, 2014. Mario ZUNINO,Quand le JT de TF1 fait son cinéma, 2013. Delphine DELLA GASPERA,L’économie moderne au risque de la psychanalyse, pour un développement plus sain,2013. Jean–Christophe TORRES,Quelle autonomie pour les établissements scolaires ?, Réflexions sur la liberté pédagogique dans les collèges et les lycées,2013. Frédéric JONNET,Officiers : oser la diversité. Pour une recomposition sociale des armées françaises, 2013. Stéphane CHEVRIER, Gérard DARRIS,Les résidents secondaires à l’âge de la retraite, 2013. Mohamed Amine BRAHIMI,Réflexion autour d’Alain Badiou et Toni Negri. Pour une sociologie des intellectuels révolutionnaires, 2013. Alain CHEVARIN,Former sans déformer ni conformer, 2013. Bruno COQUET,L’Assurance chômage, une politique malmenée, 2013.Nesmet LAZAR,Peut-on encore sauver la France ?, 2013. Michel PERALDI,Ils ont volé la décentralisation ! Pamphlet argumenté pour que la décentralisation soit rendue aux citoyens, 2013.
Jean-Pierre Boisard TRAVAIL, on t’aime trop ! pour te laisser dévaloriser par
une nouvelle manière de te considérer
et te laisser ainsi
« gâcher notre vie »
© L’HARMATTAN, 2014 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-01109-7 EAN : 9782343011097
Ce livre constitue une réflexion de plus de soixante ans sur le Travail... À la sortie des années soixante, en Europe, un employé, un ingénieur, une profession libérale, un ouvrier ayant une spécialisation en mains, était considéré par le marché du travail comme une « pierre précieuse »....
Cinquante ans plus tard, la robotisation, la mondialisation, la financiarisation, tous ces mots se terminant par « isation », ont tout fichu en l’air ! Et ce n’est pas fini... Nos petits-enfants devront bien s’accrocher, s’ils veulent s’en sortir !
En 1965, personne ne se préoccupait du devenir du continent asiatique, de ce qu’allait donner la révolution maoïste, ni du fait que les Chinois allaient faire partie de notre compétition économique, que ce soit pour nos chaussures, mais aussi pour toute l’électronique, l’automobile, la construction navale, etc., et constituer, avec le continent indien, une menace pour nos « jobs » en Europe, près de quarante ans plus tard. Nous nous confortions dans des joutes commerciales entre pays respectant les mêmes règles, que ce soit sur le plan social, technique, « qualité » ou rémunération des travailleurs. Très peu de pays, jusqu’à l’apparition de l’Organisation mondiale du Commerce, dérogeaient à la norme généralement admise.
Maintenant tout a changé. Nous sommes à la croisée des chemins ! Que faire ? L’auteur nous aide à y réfléchir ! En nous entrainant très loin .... Et en critiquant les erreurs que nous avons commises.
SOMMAIRE
Rapide autobiographie. Chapitre I : Cette « entrée » nous fera revenir sur une époque assez proche de nous, les trente glorieuses, vécue lors du premier tiers de ma carrière professionnelle, et nous permettra d’assister à la dégringolade accentuée, qui a atteint une première étape en 1993. On verra que ce n’était peut-être pas encore le fond du fond. Puis, je me livrerai, au cours des chapitres II et III à des réflexions personnelles sur le thème du travail, Au chapitre IV j’aborderai la question délicate des « dérives » que la société du travail a connues ces dernières années, et qui, lorsqu’elles sont véritablement excessives, ont un impact beaucoup plus important dans l’opinion que la portée réelle qu’elles ont vis-à -vis des salariés qui ont à les subir., Dans le chapitre V, commentaires autour de ce que des auteurs, qui sont grands à mes yeux, et ont contribué à mon inspiration, ont déjà dit avant moi sur le thème de l’évolution du travail Et le livre se terminera, par une Conclusion, une sorte de prospective, dans laquelle j’essaierai de « deviner » l’avenir pour mes petits-enfants, et de faire la synthèse de tous les principes que je ne lâcherai pas, et j’espère que je ne lâcherai jamais avant ....!
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INTRODUCTION
L’inépuisable durée des civilisations « En fait, l’homme change d’allure. La civilisation, les civilisations, toutes nos activités, les matérielles, les spirituelles, les intellectuelles, en sont affectées. Qui peut prévoir ce que seront demain le travail de l’homme et son étrange compagnon, le loisir de l’homme ? Ce que sera sa religion, prise entre la tradition, l’idéologie, la raison ? Qui peut prévoir ce que deviendront, au-delà des formules actuelles, les explications de la science objective de demain, ou le visage que prendront les sciences humaines, dans l’enfance encore, aujourd’hui ? En vérité, aurions-nous aujourd’hui besoin d’un nouveau, d’un troisième mot, en dehors de culture et de civilisation dont, les uns ou les autres, nous ne voulons plus faire une e échelle des valeurs? En ce milieu du XX siècle, nous avons e insidieusement besoin, comme au XVIII siècle à sa mi-course, d’un mot nouveau pour conjurer périls et catastrophes possibles, dire nos espoirs tenaces. Georges Friedmann, et il n’est pas le seul, nous propose celui d’humanisme moderne. L’homme, la civilisation, doivent surmonter la sommation de la machine, même de la machinerie augmentée de l’automation qui risque de condamner l’homme aux loisirs forcés. Un humanisme, c’est une façon d’espérer, de vouloir que les hommes soient fraternels les uns à l’égard des autres et que les civilisations, chacune pour son compte, et toutes ensemble, se sauvent et nous sauvent. C’est accepter, c’est souhaiter que les portes du présent s’ouvrent largement sur l’avenir, au-delà des faillites, des déclins, des catastrophes que prédisent d’étranges prophètes (les prophètes relèvent tous de la littérature noire). Le présent ne saurait être cette ligne d’arrêt que tous les siècles, lourds d’éternelles tragédies, voient devant eux comme un obstacle, mais que l’espérance des hommes ne cesse, depuis qu’il y a des hommes, de franchir. » Fernand Braudel « Histoire des Civilisations »
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