Vampire
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Description

Inspiré grandement du jeu "Vampire : The Mascarade - Bloodlines", ce récit reprend une partie du jeu de façon originale et totalement refaite.
C'est l'histoire de Vince, jeune vampire fraichement mordu qui se retrouve plongé dans un monde plus obscure qu'il n'aurait jamais pu imaginer. Contraint d'accomplir les volontés d'un autre vampire, il croise sur son chemin la très spéciale Ory, farfelue et totalement folle.
C'est ensemble qu'ils vont devoir remplir la mission qui a été confiée à Vince.

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Publié le 26 juin 2011
Nombre de lectures 132
Langue Français

Extrait

25 août 2008
Vampire Je vais vous raconter une histoire. Une histoire parlant de créatures étranges, rares, invisibles chez la race humaine… Ces créatures, appelées Vampires, se promènent la nuit, au milieu de nous tous, simples humains dépourvus de leurs capacités. Ils sont comme nous, nous ressemblent à quelques détails près : ils ont la peau aussi pâle que la lune et des canines pointues, comme aiguisées pendant des nuits et des nuits… D’après certains, cette race est apparue au début des temps lorsque Caïn, fils d’Adam et Ève, fut maudit par les dieux. Cette malédiction le transforma en une créature connaissant seulement le plaisir de se nourrir de sang humain. Ainsi, le début d’une longue lignée de Vampires s’est transmis chez treize autres personnes que l’on nomma les Antédiluviens. Ces treize nouveaux Vampires héritèrent chacun d’une capacité différente et la transmirent à d’autres humains qui devinrent Vampires et firent de même, encore et encore. Des clans se formèrent, les Vampires s’associant selon leurs lignés. Certains, les Ventrus, avaient une soif insatiable de pouvoir, d’autres, appelés Nosferatus, ressemblaient plus à des monstres qu’à des humains et devaient se cacher de ceux-ci, contrairement à un autre clan, les Toréadors, qui se fondaient parfaitement au milieu de la civilisation humaine. D’autres encore avaient acquis une infinité de personnalités et d’étranges dons durant la transformations et se comportaient très étrangement. On les appelait les Malkaviens. Etc.… Les Vampires, autant que les Antédiluviens, pouvaient vivre éternellement. Mais certains humains, plus perspicaces et plus malins que les autres, découvrirent leurs existences et trouvèrent des moyens pour les tuer. Un Vampire ne meurt pas avec une balle en argent dans la tête ou un pieu dans le cœur, non. Les pieux les paralysent et les balles ne les blessent qu’à peine. Mais les humains devenus chasseurs de Vampires découvrirent qu’ils résistaient beaucoup moins aux tranchants des sabres et des couteaux et qu’ils ne vivaient pas une minute lorsqu’ils avaient affaires au feu et à l’électricité. Mais les Vampires continuèrent à vivre dans l’ignorance presque totale des humains jusqu’à nos jours. Pendant tout ce temps, des sectes avaient eut le temps de se formés parmi les Vampires. Il y en a environ trois : la Camarilla, les Anarchs et le Sabbat. La Camarilla est la secte dominante. Chaque Vampire appartient à cette secte, même contre sa volonté. La Camarilla fait respecter une loi qu’ils ont nommer « la Mascarade ». Cette loi consiste à ne commettre aucun acte qui pourrait révéler l’existence des Vampires aux humains. Lorsque la Mascarade n’est pas respectée, le Vampire ayant enfreint la loi devient la victime d‘une chasse au sang. Chaque Vampire ayant entendu l’appel de la chasse au sang doit se mettre en quête du violeur de la Mascarade et l’éliminer définitivement. Les Anarchs, comme leur nom l’indique, combat les lois de la Camarilla. L’idée qu’une bande de vieux Vampires, appartenant au clan Ventru, fait les lois et abat des Vampires ne méritant pas la Mort Ultime leur
est insupportable. Ils respectent tout de même la Mascarade, sans accepter la loi elle-même. Pour eux, ça tombe sous le sens ! Contrairement au Sabbat. Le Sabbat est la troisième secte et se contre-fiche des deux autres. Ils ignorent totalement la Mascarade, ils s’en fiche. Leurs seuls désirs sont simple : montrer leurs pouvoirs au monde entier et l’exercé pour faire le mal. La Camarilla doit assumer toutes leurs violations de la Mascarade, ce en quoi ils excellent. Le Sabbat se révèle aussi régulièrement à des humains qui acceptent de rejoindre leurs rangs, espérant y gagner quelque chose alors qu’ils servent de chair à canon. En résumé, voila ce à quoi ressemble mon histoire. A suivre bien sûr.
 Chapitre 1  : L’Etreinte (Dans un appartement de Los Angeles.) « Que s’est-il passé ?.. Où suis-je?.. » Ce furent les premières pensées qui traversèrent l’esprit du jeune nouveau Vampire lorsqu’il se réveilla. Des bribes de souvenirs fusaient dans l’esprit de Vince. Une soirée arrosée au club. La rencontre d’une belle femme aux cheveux de jais et aux allures félines. Arrivé chez cette femme, si belle, si attirante. Ils se retrouvent allongés sur son lit, les choses commencent à dégénérer, et là… Une vive douleur transperce son cou et plus rien. Puis, le visage de la mort près du sien. Et maintenant. Il pose sa main dans son cou, mais sa peau est lisse et même douce. Sans trace. C’est seulement ensuite qu’il voit, assise dans un fauteuil, cette femme qui lui avait paru si attrayante la nuit dernière. La porte claque violemment à sa droite, une maigre silhouette apparaît et lance un pieu qui se fiche dans le cœur de la femme. Une nouvelle douleur le transperce de nouveau dans le cœur cette fois. Il lève les yeux et voit une deuxième silhouette penchée sur lui, maintenant quelque chose contre la poitrine du jeune Vampire et il retomba, paralysé. On lui retira le pieu qu’il avait dans le cœur et Vince ouvrit enfin les yeux. Il se trouvait dans une grande salle de théâtre avec quelques personnes, toutes assez étranges, assise un peu partout dans les tribunes. Le jeune Vampire était à genoux sur l’estrade et observa rapidement chaque personne assise. Certaines étaient très pâles, d’autres un peu moins. Deux trois silhouette étaient dissimulés dans l’ombre, au fond. Il discerna le visage de l’un d’eux et fût horrifié par sa peau grisâtre et son visage déformé. Un jeune homme bien habillé se tenait un peu plus en avant sur la scène, s’adressant au public. Le Vampire sentit une main froide qui lui maintenait la nuque et ses mains étaient liées dans son dos avec une corde. A côté de lui se trouvait cette jeune femme qui l’avait tué et transformé. Un homme immense et très
musclé était debout juste à côté et regardait la salle d’un air impassible. Une énorme épée était attachée dans son dos. Le jeune Vampire était encore étourdi et ne comprenait pas tout ce que le jeune homme disait devant lui. « Mascarade… Loi… Peine de mort. » Celui-ci se pencha vers la femme. « Pardonnez-moi » lui fit-il. L’immense homme à côté attrapa une énorme épée dans son dos et la leva au-dessus de sa tête. La pauvre jeune femme baissa la sienne, perdue, et l’épée s’abattit, la lui tranchant. Les quelques Vampires qui se tenaient autour débarrassèrent rapidement le cadavre de l’estrade. Tous, hormis Vince, savaient qu’il allait être brûlé. Le jeune homme reprit et Vince comprit un peu mieux ce qu’il disait. - En ce qui concerne le sort de ce jeune Vampire, la loi me dirait de l’éliminer ou de l’abandonner ; les nombreux enfants de Caïn abandonnés et sans sires ne savent ni qui ils sont ni même quelles lois respecter. J’ai donc décidé de… Un homme se leva brusquement en criant, ce qui réveilla complètement notre jeune Vampire. - C’est des conneries !! Le jeune homme s’arrêta dans sa phrase. Quelques secondes passèrent sans qu’un son ne traverse la salle. Puis il reprit enfin. - … Si Monsieur Rodriguez veut bien me laisser terminer… Il reprit d’une voix plus forte tandis que le dénommé Rodriguez sortait de la salle accompagné de quelques acolytes. -J’ai décidé de laisser la vie à cet enfant et de le prendre sous ma responsabilité. Et ne me dîtes pas que je ne suis pas clément et indulgent envers les nombreuses transgressions de nos lois. Bonne nuit à tous.
Chacun se leva et repartit par la grande porte d’entrée. Les autres Vampires sur la scène dénouèrent les mains de Vince qui se massa les poignets en se relevant. Le jeune homme se tenait devant lui d’un air neutre et se remit à lui parler. C’est à se moment qu’il vit ses crocs dans sa bouche. Lui, et tout le maigre public qui avait assisté à l’exécution de la femme, tous étaient des Vampires. - Je suis vraiment navré pour ce qui est de votre père.. Vince, encore sous le choc, articula difficilement : - Mon.. Père ? - Oui, cette femme que j’ai été contraint de faire tué et qui vous a donné l‘Etreinte. Vous comprendrez. Vous savez, il y a des lois que tout les Vampires doivent respecter pour ne pas que notre existence soit révélée au bétail. Vince n’avait pas compris tout les termes qu’avait employé le Vampire qui commençait à emprunté des couloirs dans les coulisses pour sortir par derrière. - J’ai une mission pour vous, c’est l’occasion de vous racheter. Vous allez pouvoir faire vos preuves, nous vous avons réservé un appartement dans Santa Monica. Là-bas, vous devrez retrouver un de mes agents, Mercurio. Il vous dira quoi faire. Après avoir accomplis avec lui sa mission, et seulement après, vous pourrez passer à mon bureau, dans le centre ville. Ne me faites pas penser que je vous ai laissez votre non-vie pour rien. Bonsoir.
Sur ces mots, il ouvrit la porte, invitant Vince à sortir et la referma derrière ce dernier.
  e 2iprthaC   :nUde D Monemspi  re Va (Dans une rue de Los Angeles.)
L‘air frais de la nuit glissa sur le visage de Vince sans qu‘il ne le sentit vraiment. Il fit quelques pas dans la rue et un homme appuyé contre un mur l’interpella. Il avait une barbe assez longue, grise, sale, et ses crocs bien blancs brillaient dans sa bouche tandis qu‘il parlait. Il avait plus l’allure d’un clochard que d’un vampire, cependant, une certaine aura de puissance s’échappait de lui. - Oua, ça c‘était du spectacle ! Et après ils te jettent comme ça dehors comme un nouveau-né ! Ha ! Si tu veux mon avis, tu ferais mieux d‘aller boire un coup ! Vince le regarda curieusement avant de répondre. - Euh... Je ne suis pas vraiment fan de ce genre de choses… L‘autre ouvrit des yeux ronds - Oh bon sang, t‘es vierge ! Ah mon vieux, ça va te plaire, tu vas voir ! Ta boisson, ta nouvelle drogue, ton héroïne quoi, c‘est le sang ! Mais attention, choisit de la bonne qualité pour cette première fois, elle est inoubliable. Il renifla curieusement l‘air avant de continué. - Un homme de l‘autre côté de cette rue… Il ne retrouve pas sa voiture et il est pas mal… Vas-y, vas t‘essayer. Vince hésita un peu. - Et je dois… euh… faire quoi au juste ? - Tu vas là-bas et tu plantes tes petits crocs dans son cou. Mais fait bien attention de ne pas le vider, ça serait mauvais pour toi. Ne t’inquiète pas, ça vient tout seul, c’est l’instinct…
Vince se retourna et suivit la légère odeur qui le conduisit à l’angle d’un bâtiment. Il tomba nez à nez avec l’homme qu’il cherchait. Celui-ci le regarda d’un air un peu angoissé, voyant le visage pâle et le regard de fauve de Vince. - Euh… Je peux… vous aidez ? Le Vampire ne prit pas le temps de répondre, voyant le cou dénudé de l’homme en chemise et une veine y palpiter légèrement. Il le saisit brusquement et planta ses crocs dans sa chair. La première goutte de sang lui fit un effet incroyable et il bût plusieurs longues gorgés sans pour autant vidé l’homme de tout son sang. Le plaisir que cela lui offrait était immense, incomparable ! Lorsqu’il le relâcha, l’homme était pantelant, comme endormit ou dans une sorte de transe. Loin d’être effrayé, mais surtout ravit par cette nouvelle découverte, Vince s’éloigna rapidement. Il se sentait fort. Une puissance avait surgit en lui
dès le moment où ses crocs avaient atteint le sang de sa victime. Il avait l’impression d’être un vrai super héro ! En marchant, il observa ses mains, réalisant ce qu’il était devenu, ce qu’il venait de faire. L’Étreinte que lui avait donné son « père » l’avait métamorphosé. Ses mains étaient pâles, ses doigts longs, fins qui finissaient en ongles coupés courts mais aussi pâles que le reste de sa peau. Il s’approcha d’une flaque d’eau, voulut s’observer dedans, mais il ne vit rien. Il se dit que c’était parce qu’il faisait nuit. Vince retourna voir l’homme à la barbe. - Oui… Oh oui, tu l’as bien là… Je le vois dans tes yeux. Tu fais partie des prédateurs maintenant ! Au fait, moi c’est Jack et… Des coups de feu le coupèrent. Il montra les dents en grognant. - Et merde, qu’est-ce que c’est que ce bordel ?… Il ouvrit la porte d’un entrepôt en un coup de pied. - Tu devrais entrer là-dedans, je vais jeter un coup d’œil dans la rue là-bas. On se rejoint plus loin.
 Chapitre 3   e tronnc: Une Re (Chez Vince, dans un refuge de la Camarilla, Santa Monica, Los Angeles.) Vince se réveilla en sursaut. Il aurait transpiré s’il était encore vivant et il ne savait pas pourquoi, à chaque crépuscule, il se réveillait maintenant en sursaut alors qu’il ne rêvait plus. Il regarda l’heure. Le soleil était couché depuis deux minutes. C’était important que, chaque soir, il sache à quelle heure celui-ci se couchait ; il ne pouvait en supporté les rayons. Ça faisait trois nuits maintenant qu’il était Vampire et il commençait à s’y faire. Il n’avait toujours pas retrouvé l’agent du Prince : Mercurio. Il y a trois nuits, il avait goûté au sang des mortels, du « bétail » pour la première fois, il avait découvert sa nouvelle nature ainsi que ces nouveaux « pouvoirs » vampirique. Mais on lui avait expliqué qu’il devait respecter certaines lois. Principalement la Mascarade. La loi qui gardait secret l’existence toute entière des Vampires. Il avait aussi appris, avec Jack, qu’il y avait de nombreux clans chez les Vampires et qu’il faisait partie du clan le plus bestial : les Gangrels. Des Vampires la plupart du temps solitaires et sauvages qui sont parvenus à une certaine harmonie avec leur Bête intérieur. Son sang de Gangrel lui offrait certains pouvoirs comme celui d’invoquer l’âme d’un animal ou d’entré dans ce qui pouvait être une demi-frénésie : se laisser allez aux forces de la Bête sans pour autant la laissée le contrôlé. La première fois il avait aimé, il avait acquis une vision lui permettant de voir, de sentir, les êtres vivants, même derrière un mur. Mais à ce moment, il combattait d’autres Vampires qui faisaient partis de la violente secte du Sabbat. Il ne pouvait pas l’utilisé au milieu de mortels innocents ; trop de risques d’être vu. Vince se leva et s’approcha de son bureau. Il y avait laissé le mot étrange qu’un inconnu avait posé là, avant que le jeune Gangrel rentre. Il y avait une énigme dessus qui n’avait pas grande signification pour Vince. Alors il l’avait laissé là. Il alla dans la cuisine et prit, dans le frigo, trois poches de sang humain
qu’il avait volé la veille dans un centre hospitalier de Santa Monica. Il les fourra dans un sac à dos et sortit en emportant le tout. Maintenant qu’il avait eu trois longues nuits pour se remettre de ce qu’il était devenu, découvrir un peu Santa Monica et se nourrir, il allait se mettre sérieusement à la recherche de Mercurio. Il dévala les escaliers de l’immeuble où il vivait et tomba nez à nez avec un étrange personnage. La femme portait de petites lunettes rondes teintées en orange et ses longs cheveux d’un châtain vif tombaient bas dans son dos, contrastant avec la pâleur de sa peau. Elle était habillée d’une très longue robe noire qui la couvrait toute entière. La jeune femme s’inclina, une drôle de lueur dans les yeux, et salua Vince d’une voix profonde. - Bien le bonsoir mon jeune ami sangsue. - Hein ? - Vous m’avez l’air très en forme cette nuit et je sens d’ici… (Elle huma l’air un court instant et indiqua le Gangrel du doigt.) Les trois poches de sang que contient votre sac à dos et volés la veille dans l‘hôpital d’en face. Vince réussi à voir les canines effilées de la femme qui se tenait devant lui, il n’avait donc pas à lui caché son identité de Vampire. Mais celle-ci était vraiment bizarre. Il l’observa des pieds à la tête d’un œil tout de même suspicieux. - Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous voulez ? Elle fit une moue peinée et attristée. - Cela fait deux nuits que je n’ai étanchée ma soif et je commence à me faire faible… Auriez-vous la bonté de m’offrir rien que l’une de ces petites sources de liqueur rouge sombre, camouflée dans votre sac ? Malgré l’étrange façon de s’exprimer que cette personne avait, Vince accepta et lui tendit une poche de sang que l’autre Vampire vida d’un trait. Une goutte coula au coin de ses lèvres. - Que cette liqueur est douce… Je vous remercie grandement. (Elle lui sourit et tendit une main amicale.) Je me nomme Ory, je suis du clan Malkavien ! Quel nom porte le Vampire généreux ? Vince serra la main de la jeune femme d’un air douteux. - Euh.. Vince. Du clan Gangrel. - Contente de rencontrer autre démon sur cet enfer. Démon sauvage, qui plus est. - Si vous le dîtes… Je vais vous laissez à présent. - Oh non, ne laissez pas la triste démone seule dans cette ville aussi folle que la personne du miroir ! Bien que celle-ci soit partit il y a un petit moment… - Pardon ? Vous voulez m’accompagner ? - Certaine, je suis, de vous être utile. Vince hésita un instant. La femme avait dit qu’elle faisait partie des Malkaviens ? Il comprit soudainement son comportement: les Vampires de sang Malkaviens étaient fous et dotés de nombreux esprits différents ainsi que de plusieurs personnalités. La folie de leurs esprits pouvait être aussi utile que dangereuse, que ce soit pour le Vampire lui-même ou son entourage. Ils étaient aussi dotés d’une vision plus accrue que celle des autres Vampires et de pouvoirs différents de ceux de Vince. Après une seconde de plus, le Gangrel se décida.
- Après tout, pourquoi pas. Plus on est de fou plus on rit. (Il se rappela la folie de la femme) Euh, pardon… - Plus on est de fou plus on rit. Je suis tout à fait d’accord ! fit la jeune femme en trépignant sur place, mais sans, apparemment, s’être rendu compte de ce qu’elle disait. Allons-y ! Et elle sortit toute heureuse de l’immeuble tandis que Vince la suivait.
 Chapitre 4  : Où es-tu Mercurio ? (Une rue de Santa Monica, Los Angeles.)
- Dîtes, vous auriez pas un peu de monnaie pour que je puisse boire quelque chose ?… Un clochard avait surpris Vince au moment où il passait la porte. Le Vampire ne tarda pas à répondre, il jeta un œil autour de lui. A part Ory, ils étaient seuls dans la petite ruelle qui menait à l‘entrée de l‘immeuble. - Vous avez soif ? Ça tombe bien, moi aussi… Et on dirait que nous sommes seuls… Aussitôt, il lui sauta dessus et planta ses crocs dans son cou, déchirant l’écharpe du clochard avec. Il but quelques gorgées mais s’arrêta tôt car il se vidait vite. Ory s’approcha de lui lorsque Vince relâcha sa proie. - Le Vampire généreux n’a pas attendu la triste démone pour boire un verre ! - Tu rates rien j’te raconte pas le goût de son écharpe, j‘en ai encore , des fils entre les dents… Pouah ! Vince et Ory sortirent de la ruelle et celle-ci tira vivement le bras de son ami en désignant quelque chose. Un homme d’une trentaine d’année, et dans un sale état, rampait à quatre pattes sur le trottoir, laissant des mares de sang derrière lui. Il réussit à entrer dans un bâtiment en se jetant sur la porte. D’après l’adresse laissée par le Prince LaCroix, c’était ici que vivait Mercurio, mais jusqu’à maintenant, il avait été absent. - Ce doit être Mercurio. - Qui ça ? Le Dieu aux pieds ailés ? Vince leva les yeux au ciel. - C’est ça, allons voir. Les deux Vampires entrèrent dans le bâtiment et suivirent les traces de sang dans la maison jusqu’à un salon où était allongé un homme dans un sofa. Ils s’approchèrent. L’homme dût reconnaître Vince car dès qu’il le vit, il s’adressa à lui. - Ces.. Bâtards m’ont attaqué. Ory s’avança rapidement et s’assit au bout du sofa. - Êtes-vous le dieu aux pieds ailés ? - Mercurio si c’est-ce que vous voulez dire… Vous êtes du clan Malkavien ? Oh non, c’est bien ma veine ! Je me vide de mon sang et je comprends même pas ce que vous dîtes. Vince prit la parole.
- C’est moi le Vampire envoyé par LaCroix. Elle ne fait que m’accompagner. Que vous est-il arrivé ? Mercurio articula avec un peu de difficultés: -J’ai… Je suis allé… (Il sentit une bosse sous contre son bras) Oh bon sang, c’est quoi cette bosse ? C’est ma côte ? Bordel, j’ai la côte qui m’est passé au travers ? Je ne sens plus rien… ! Il faut que vous regardiez. - Hippocrate n’est pas mon père, dieu aux pieds ailés, fit Ory, l’air   déçue. - Ce n’est qu’une bouteille brisée plantée dans votre.. Ory coupa Vince. - Qui vous a brisé ? Mercurio soupira et reprit. - Ces types m’avaient l’air fiables, ils font surtout de la drogue mais là ils ont créés un explosif très puissant, valant au moins trois fois la TNT ! J’arrive avec l’argent et là, quatre gars sortis de nulle part viennent me tabassé avec leurs battes ! Ces bâtards ont toujours les explosifs : l’Astrolite et ils ont pris mon argent. J’ai du ramper jusqu’à ma voiture et rentrer ici. Jusqu’ici, c’est le sang qui me fait tenir. - Le sang ? - On me donne régulièrement à boire du sang de Vampire ce qui me donne quelques particularités comme être plus rapide, plus résistant qu‘un mortel ainsi qu‘une plus longue durée de vie, tant que je bois et ne me fais pas tabassé. On dirait pas comme ça, mais j’ai plus de soixante ans. Mais à cinq contre un, je ne faisais pas le poids, je ne suis pas un Vampire. Ory prit de nouveau la parole sans laisser à Vince le temps de répondre. - Vous êtes une souris qui joue parmi les géants, Mercure. Le Grand Prince va l’apprendre ! Mercurio paniqua. - Il faut… Ne dîtes rien à personne, si le Prince apprend que j’ai tout foiré, je suis mort ! Avec les gens comme vous, on échoue une fois et c’est fini. Vous m’entendez ? Fini ! - Mon silence est d’or. Des tonnes et des tonnes d’or ! Continua Ory en se levant et en faisant de grands gestes des bras. Mercurio eut l’air vraiment inquiet. Vince se frotta les yeux, l‘air désespéré. Pourquoi avait-il accepté qu’elle l’accompagne ? Il essaya de calmer l’homme. - Personne n’en saura rien, ne vous en faites pas. - Il est où le boum-boum ?? fit Ory en sautillant sur place Mercurio, qui n’avait pas l’air beaucoup plus rassuré, répondit tout de même à la question de Ory. - Ils vivent dans une petite baraque près de la plage. Ces salops ont l’Astrolite et ma thune… Il n’eût pas le temps de terminer que.. - C’est comment l’Astre au litre ? Cette fois ce fut Vince qui la coupa. On va s’en occuper, ne vous en faites plus. -Avant qu’ils s’en aillent, Mercurio leur demanda une dernière chose. - Dites… Si vous avez quelque chose contre la douleur…  Un sourire démoniaque apparut sur le visage de la Malkavien.
- Moi, j’ai volé un démonte-pneu si vous voulez ! (Elle fouilla dans ses poches) Ah non, je l’ai plus… Oh, mais j’ai ça, vous le voulez ? C’est écrit morphine dessus, ça peut être utile vous savez. Elle le donna à Mercurio qui fut ravi. Merci, vous m’aidez beaucoup. -Tandis qu’ils sortaient du bâtiment, Ory ajouta pour elle-même : - Dieu Mercure a perdu ses ailes… Devons-nous les porter à sa place ?
 Chapitre 5  siM nois  : emPrreiè (Devant l’appartement de Mercurio, Santa Monica, Los Angeles.)
Les deux Vampires prirent la direction de la plage que leur avait indiquée Mercurio. Ils passèrent près d’un groupe de clochard et Ory demanda à Vince de sa voix fluette : - Comment s’appelle ce noble quartier, démon sauvage ? - Comment ? Tu te balades dans Los Angeles sans savoir où tu vas ? Ory changea soudainement et parla d’une voix caverneuse. - N’était-ce pas là mon destin ? (Elle retrouva son air joyeux et « normal ») Et puis, je n’aurais jamais rencontré le démon généreux sinon ! - Nous sommes à Santa Monica, Malkav’, fit Vince en observant la Vampire qui marchait à ses côtés. Un jeune homme se dirigea soudainement vers eux et s‘exclama : - Eh ! Vous êtes des Vampires c’est ça ?! Ory et Vince le regardèrent d’un air dédain en feignant l‘ignorance. - T’es plus fou que la personne que je vois… Que je ne vois plus dans le miroir ! - Qu’est-ce que tu nous parles de Vampire ? Tu crois à ces trucs ? L’homme insista. - Allez, je le sais bien, moi-même je suis une goule ! Woua c’est trop bien !! Ory s’embarqua dans un solo très soudain et se mit à chanter. - Quoi ma goule ?! Qu’est-ce qu’elle a ma gou… Mais c’est quoi une goule ? Le jeune homme la regarda étrangement, un sourire en coin. - Toi, t’es Malkavien. Une goule est une personne au service d’un Vampire et qui boit son sang pour acquérir une partie de ses pouvoirs comme… Ory le coupa en souriant. - Et ça te plait d‘être une goule, ma goule? - C’est fantastique ! Je ne m’étais jamais senti aussi bien ! J’avais l’impression d’être si puissant, rien qu’en suçant le poignet de cet affreux ! Vince réussit enfin à en placer une. - Et qui est « l’affreux » qui a fait de toi ce que tu es ? - Euh… Je ne peux pas te le dire, je dois garder ça secret, tout comme
la mission qu’il m’a confié, désolé. Ory s’éloigna en agitant la main. Il faut pas qu’on traîne, à plus tard petite gougoule d’amour ! -Le jeune homme et Vince se regardèrent un instant puis celui-ci rattrapa la Malkavien. L’homme leur dit avant de partir : - Au fait, je m’appelle Knox ! Content de vous avoir rencontré ! J’espère qu’on se reverra ! - C’est ça. Ils passèrent à côté de panneaux leurs indiquant la direction de la plage et Ory prit le sens opposé, se faufilant dans des ruelles. - Pourquoi tu vas par là ? La plage est de l’autre côté. - C’est vrai, mais c’est plus court par là. Vince la suivit. - Ah ? Tu y es déjà allée ? - Non. Troublé par sa réponse, Vince s’arrêta un court instant, mais ce disant que c’était un « effet » de ses nombreux esprits, il la suivit quand même et ils arrivèrent à la plage bien plus vite que prévu. Une femme au regard profond courut dans leur direction. - Le grillage, là-bas, montez les escaliers. - Vous voyez dans les pelotes de fils entremêlés de nos destins ! C’est fantastique ! Merci, prophétesse ! Vince, qui commençait à avoir du mal à suivre tous ce que la Malkavien provoquait, se dirigea en premier vers la porte grillagé, l’ouvrit et monta les escaliers comme avait dit la « prophétesse » . Ils arrivèrent en face d’une petite baraque délabrée, entourée de simples barrières en bois. L’entrée était juste gardée par un homme musclé, armé d’une batte abîmée. Celui-ci ne les avait pas encore vus dans la nuit. Ory remarqua une planche cassée dans la barrière, à l’abri des regards. Elle fit un signe à Vince qui s’y dirigea discrètement. Il passa la barrière sans bruit et commença à contourner la maison, passant sous des fenêtres et jetant des regards à l’intérieur. Il compta environ cinq hommes à l’intérieur, pas plus, comme leur avait dit Mercurio. Mais le plus surprenant, c’est qu’il vit aussi Ory ! Elle avait réussi à persuader l’homme à la batte de la laisser entré et elle se baladait maintenant dans la maison d’un air joyeux ! Vince n’en croyait pas ses yeux. Il passa tout de même derrière la maison et trouva le système électrique de la maison attaché au mur, derrière. Un levier y était fixé. Ory regarda partir son ami vers la drôle de planche qu‘elle lui avait montré pour rire. Elle avait une drôle de forme, cette planche ! Puis, elle s’approcha de l’homme qui l’observait d’un air méfiant. - C’est pour quoi ? Fit-il en tapant sa batte dans sa main. - Euh… J’aurais besoin d’entrer s’il vous plaît. - T’as rien à faire ici, dégage. Les yeux d’Ory s’assombrirent et elle pénétra l’esprit de l’homme d’un seul regard. Elle dit d’une voix grave et profonde:
- Laisse-moi rentrer. L’homme afficha un grand sourire et devint extrêmement poli. - Bien sûr, entrez ! Et, si vous pouviez faire comprendre aux autres que j’en ai assez de rester ici à regarder les étoiles, cela serait très gentil de votre part. Ory lui répondit avec son plus beau sourire. - J’y veillerais, je vous le promets ! Puis, elle entra tranquillement dans la maison. Personne ne sembla réellement s’étonné de sa présence. Elle arriva dans une pièce où deux hommes étaient assis de chaque côté d’une table pleine d’ustensiles. L’un d’eux était plutôt richement habillé et de peau noire. Il l’interpella en gardant un air méfiant. - Vous venez pour quoi ? - J’aimerais bien avoir de l’Astre au litre. - Et qu’est-ce que vous voulez en faire ? - Créé une fontaine de milliers d’étoiles dans ce ciel sombre… Lui répondit Ory avec un air se rapprochant de l’extase, tandis qu’elle imaginait le spectacle. - Qu’est-ce que vous racontez ?! dit l’homme en posant la main sur un pistolet à son côté. Quand la Malkavien l’aperçu, ses yeux s’agrandirent. - Ooh ! Une baguette magique qui fait boum-boum !! Elle retrouva soudainement son air sombre et recommença le même scénario qu’avec l’homme à la batte. Elle parla d’une voix sombre. - Donne-moi l’Astre au litre… - Mais y a pas de problème ! fit-il d’un ton aimable. Vous avez l’argent ? - Euh… (Ory ne s’attendait pas à ça. Elle avait repris son air joyeux et commençait à répondre) Dieu aux pieds ailés a déjà… Elle fut interrompue par une subite coupure de courant et toutes les lampes s‘éteignirent. Un homme râla dans la pièce à côté. Celui-ci était en train de regarder un match de football à la télé lorsque tout s’était éteint. - Quel est l’imbécile qui a coupé le courant ?! Ory et l’homme aux vêtements riches durent attendre que l’autre homme fasse le tour de la maison pour remettre l’électricité en marche. Vince s’était caché dans l’ombre juste après avoir coupé l‘électricité. Il entendit des bruits de pas approchés et vit un homme, armé lui aussi d’une batte de baseball, arrivé et remettre le courant en marche en relevant le levier. Les lumières se rallumèrent dans la maison. Vince suivit la personne, la rattrapa discrètement et lui sauta dessus pour lui briser la nuque. Le corps mou de l’homme à la capuche tomba sur le sol. Le Gangrel sourit, dévoilant ses dents bien pointues, et ramassa la batte de l’homme. Puis, il se faufila dans la maison par une autre porte à l’arrière. Ory avait profité de cette bête coupure d’électricité pour utilisé son occultation, un pouvoir qui la rendait invisible tant qu’elle ne faisait pas de mouvement brusque ou ne touchait pas d‘objet. Lorsque la lumière revint, l’homme possédant l’Astrolite ouvrit des yeux ronds et jeta des regards dans toutes les directions. Son acolyte, à ses côtés, faisait de même, cherchant la femme qui se tenait en fait debout devant eux avec un grand sourire. Le noir
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